Occurences de l'expression

te

pour BARO, Balthazar

Options de recherche : partie de mot et insensible à la casse

LA PARTHÉNIE (1642)

A pu manquer si tôt de conduite et de coeur. v.4 (Acte 1, scène 1, NEARQUE)
En matière d'exploits qui s'arrête recule : v.9 (Acte 1, scène 1, NEARQUE)
Il suivait nos conseils, mais ce n'est plus le temps. v.16 (Acte 1, scène 1, HARPALE)
S'il se plaît toutefois à vivre en solitude, v.17 (Acte 1, scène 1, HARPALE)
Il nous chérit sans doute autant qu'il fit jamais, v.19 (Acte 1, scène 1, HARPALE)
Quelque légère amour l'arrête désormais, v.20 (Acte 1, scène 1, HARPALE)
Cet amour toutefois peut faire en un moment v.23 (Acte 1, scène 1, NEARQUE)
On doit appréhender ce Dieu qui ne voit goutte, v.25 (Acte 1, scène 1, NEARQUE)
Surtout, (je le dirai personne ne m'écoute) v.26 (Acte 1, scène 1, NEARQUE)
De crainte que l'armée à la fin ne périsse, v.33 (Acte 1, scène 1, NEARQUE)
Certes ce changement me surprend et m'étonne, v.41 (Acte 1, scène 2, ÉPHESTION)
Ayant comme les Dieux obtenu des autels v.43 (Acte 1, scène 2, ?PHESTION)
Suivrez-vous le Destin des plus faibles mortels ? v.44 (Acte 1, scène 2, ?PHESTION)
N'écoutez plus vos sens, et rendez-vous le maître v.45 (Acte 1, scène 2, ?PHESTION)
De cette passion qu'un aveugle fait naître, v.46 (Acte 1, scène 2, ?PHESTION)
C'est le seul ennemi qui vous reste à dompter. v.47 (Acte 1, scène 2, ?PHESTION)
Mais le seul ennemi qu'on ne peut surmonter. v.48 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Ma défaite me charme, et ma flamme me plaît. v.52 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
De peur qu'elle vous traite avec trop d'insolence, v.53 (Acte 1, scène 2, ÉPHESTION)
Tu le croirais fatal à qui bien le contemple : v.57 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Après cette journée, où les Perses domptés v.59 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Les unes chanteraient, les autres de leurs pas v.64 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Flatteraient mon esprit des délices des Perses. v.66 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Par honte ou par mépris refusait d'approcher, v.72 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Elle toute superbe et pompeuse en son geste, v.81 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Répond d'une voix ferme, et toutefois modeste : v.82 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Qu'elles t'accordent tout de crainte de périr, v.87 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Elles savent flatter, et moi je sais mourir. v.88 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Malgré ma servitude et malgré tes projets v.95 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Cette adroite beauté laissa faire à ses yeux, v.100 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Cette esclave triomphe au milieu de ses fers : v.104 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
La Déité s'immole à la victime offerte, v.105 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Et ma seule victoire est cause de ma perte. v.106 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Cette flamme est récente ? v.107 (Acte 1, scène 2, ÉPHESTION)
Oui, mais cette beauté n'en est pas plus humaine : v.114 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Sa bouche toutefois doit bientôt proférer v.115 (Acte 1, scène 2, ALEXANDRE)
Tes yeux n'ont pas besoin du secours de ta bouche, v.126 (Acte 1, scène 3, ALEXANDRE)
De votre Majesté cette ingrate se joue, v.130 (Acte 1, scène 3, CARINTE)
Le déplorable état de sa triste aventure, v.134 (Acte 1, scène 3, CARINTE)
Si rien ne l'a pu vaincre, il est temps que j'exprime v.137 (Acte 1, scène 3, CARINTE)
Qui fait qu'en un besoin si juste et si pressant v.139 (Acte 1, scène 3, CARINTE)
Je ne puis vous prêter qu'un secours impuissant. v.140 (Acte 1, scène 3, CARINTE)
Impuissant ! Ah sensible et cruelle sentence ! v.141 (Acte 1, scène 3, ALEXANDRE)
Carinte, tu n'as pu forcer sa résistance ? v.142 (Acte 1, scène 3, ALEXANDRE)
Mais dis-moi je te prie, as-tu mis en usage v.145 (Acte 1, scène 3, ALEXANDRE)
N'as-tu point épargné tes meilleures couleurs ? v.148 (Acte 1, scène 3, ALEXANDRE)
Si j'ai rien oublié pour vaincre cette ingrate, v.149 (Acte 1, scène 3, CARINTE)
Qu'en ce moment sur moi votre colère éclate v.150 (Acte 1, scène 3, CARINTE)
J'ai dépeint vos vertus plus fortes que vos armes, v.153 (Acte 1, scène 3, CARINTE)
En dussé-je augmenter mon amoureux supplice, v.157 (Acte 1, scène 3, ALEXANDRE)
Va (cher Éphestion) quérir cette inhumaine, v.161 (Acte 1, scène 3, ALEXANDRE)
Se moquer de mes fers au lieu de les porter, v.167 (Acte 1, scène 3, ALEXANDRE)
À son ingratitude un mépris ajouter, v.168 (Acte 1, scène 3, ALEXANDRE)
Carinte, encore un coup, ne me déguise rien, v.171 (Acte 1, scène 3, ALEXANDRE)
Crois-tu point que le temps qui change toutes choses, v.173 (Acte 1, scène 3, ALEXANDRE)
Et d'un myrte amoureux couronner mon dessein ? v.176 (Acte 1, scène 3, ALEXANDRE)
Jusqu'ici l'apparence est toute contre vous. v.180 (Acte 1, scène 3, CARINTE)
Carinte, sur ce point tu n'as plus rien à craindre, v.186 (Acte 1, scène 3, ALEXANDRE)
J'aime à te voir jouir du bien que je t'ai fait, v.188 (Acte 1, scène 3, ALEXANDRE)
Vis plus libre que moi longue suite d'années, v.189 (Acte 1, scène 3, ALEXANDRE)
Prince victorieux, me voici prosternée v.193 (Acte 1, scène 4, PARTHÉNIE)
Il est temps d'achever le cours de mes misères, v.197 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Et s'il a dans sa chute entraîné mes parents, v.199 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Immole à ta fureur cette faible dépouille v.202 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Convient mal à celui qui languit sous tes chaînes ; v.206 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Et puisqu'à ton triomphe il se rapporte mieux, v.207 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Que ta crainte aujourd'hui cède à ton espérance, v.209 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Et ce Prince amoureux, né pour te respecter, v.211 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Te demande la vie au lieu de te l'ôter. v.212 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Je crois que tes parents ont vu dans cette guerre v.213 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Et leurs Sceptres brisés, et leurs Trônes par terre : v.214 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Ma valeur te rendra cent Couronnes pour une, v.218 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Ne crois pas que l'amour, ce tyran qui me dompte, v.221 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
M'inspire des désirs qui tendent à ta honte, v.222 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Par le secret effort d'une discrète loi v.223 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Mais quoi tu ne dis mot ? Qui te rend si farouche ? v.225 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
La douleur est muette alors qu'elle est extrême, v.229 (Acte 1, scène 4, PARTHÉNIE)
Votre amour vraie ou feinte en vain me sollicite, v.233 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Je connais mes défauts comme votre mérite, v.234 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Relevant mes États de leur chute fatale, v.238 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Oui quand du monde entier j'aurais fait la conquête, v.241 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Quelque éclat de grandeur qui brillât sur ma tête, v.242 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Ne ferait qu'ajouter un sujet de douleur v.243 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Quoi qu'il faille tenter afin de te guérir. v.252 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Je ne veux plus tenir votre esprit en suspens v.255 (Acte 1, scène 4, PARTHÉNIE)
Que mon père quittant sa dépouille mortelle v.258 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Sitôt qu'il eut calmé les tempêtes publiques, v.265 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
C'est ainsi que sa chute a fait mon précipice ; v.273 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Et dont le coup mortel me blesse plus avant, v.275 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
C'est le doute où je suis s'il est mort ou vivant. v.276 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Par pitié tirez-moi de cette inquiétude v.277 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
S'il peut de vos bontés cette grâce obtenir. v.280 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Ne le pouvoir donner à tes justes désirs v.283 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Mais s'il a de nos coups échappé la tempête, v.285 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Si les foudres de Mars ont épargné sa tête, v.286 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Cependant Parthénie allège ta tristesse, v.293 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Espère, et te montrant plus douce à l'avenir ; v.295 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
Songe à me faire grâce afin de l'obtenir. v.296 (Acte 1, scène 4, ALEXANDRE)
D'imiter en cela vos pensers qui la suivent. v.302 (Acte 1, scène 4, CARINTE)
Ce serait différer votre contentement : v.304 (Acte 1, scène 4, ÉPHESTION)
Et sans doute il fut mort si prompt à son secours v.311 (Acte 1, scène 4, ÉPHESTION)
Le permette des Dieux l'immortelle puissance : v.317 (Acte 1, scène 4, PARTHÉNIE)
Et son teint ? v.323 (Acte 1, scène 4, PARTHÉNIE)
Semblait représenter, tout incarnat et blanc, v.327 (Acte 1, scène 4, ÉPHESTION)
Il n'en faut plus douter, v.331 (Acte 1, scène 4, PARTHÉNIE)
Quel prix en voulez-vous ? Je veux le racheter. v.332 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Je ne dois qu'à lui seul consacrer cette offrande : v.334 (Acte 1, scène 4, ÉPHESTION)
Au moins Éphestion, permettez que j'espère v.337 (Acte 1, scène 4, PARTHÉNIE)
Vous verrez de son coeur la tristesse bannie : v.342 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Mais afin que ce nom ait toute sa douceur, v.343 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Ajoutez-y toujours la qualité de soeur. v.344 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Ce gage précieux d'une amour fraternelle v.345 (Acte 1, scène 4, ÉPHESTION)
Ne pouvait rencontrer un porteur plus fidèle : v.346 (Acte 1, scène 4, ?PHESTION)
Pourquoi perdre du temps ? Un moment nous peut nuire. v.350 (Acte 1, scène 4, PARTHÉNIE)
Hâtez-vous. v.351 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Carinte que voici suffit à me garder. v.352 (Acte 1, scène 4, PARTHÉNIE)
Je voudrais la tenir, et je crains seulement v.355 (Acte 1, scène 4, PARTHÉNIE)
Qu'il la faille acheter un peu trop chèrement. v.356 (Acte 1, scène 4, PARTH?NIE)
Deviez-vous travailler à mon contentement, v.359 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
Et par cette faveur m'acquérir doublement ? v.360 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
Votre front doit porter une double couronne, v.362 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
Dieux justes ennemis des âmes criminelles, v.365 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
Rendez ma servitude et ma peine éternelles, v.366 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
Cette mâle vertu, cette forte vaillance, v.373 (Acte 2, scène 1, ÉPHESTION)
Elle ôte quelque chose au malheur des vaincus, v.375 (Acte 2, scène 1, ?PHESTION)
Telle que les torrents en leur chute effroyable, v.377 (Acte 2, scène 1, ?PHESTION)
À quiconque résiste elle est impitoyable, v.378 (Acte 2, scène 1, ?PHESTION)
Tout obstacle l'irrite au lieu de l'étonner v.379 (Acte 2, scène 1, ?PHESTION)
Est de cette vertu le parfait exemplaire : v.382 (Acte 2, scène 1, ?PHESTION)
Quittez donc cet ennui dont votre âme est atteinte, v.385 (Acte 2, scène 1, ?PHESTION)
Fermez vos yeux aux pleurs votre bouche à la plainte, v.386 (Acte 2, scène 1, ?PHESTION)
Cessez de vous compter parmi les malheureux. v.388 (Acte 2, scène 1, ?PHESTION)
Si ma bouche à toute heure aux sanglots est ouverte, v.389 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
Ils n'ont pour leur objet mon salut ni ma perte, v.390 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
Que je porte des fers qui ne me pèsent point, v.392 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
Ma défaite est un mal dont je fais peu de compte, v.393 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
La gloire d'Alexandre en efface la honte, v.394 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
Cette jeune beauté dont le Ciel fut jaloux v.399 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
Méritait du Destin un traitement plus doux. v.400 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
Ô coupable dessein funeste à ma mémoire ! v.401 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
Du faîte au précipice, et du Ciel aux Enfers. v.404 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
Est prête à posséder un bien incomparable, v.406 (Acte 2, scène 1, ÉPHESTION)
Où nulle autre beauté ne prétendit jamais : v.408 (Acte 2, scène 1, ?PHESTION)
Veut-elle à ma disgrâce ajouter son courroux, v.419 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
Le temps que mon esprit donne à la rêverie, v.422 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
Pour ne paraître pas ingrate extrêmement v.427 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
Elle répond sans doute aux voeux de cet Amant. v.428 (Acte 2, scène 1, HYTASPE)
Quelque extrême péril qu'il eût fallu tenter, v.435 (Acte 2, scène 2, ÉPHESTION)
J'avais entre les mains de quoi vous contenter, v.436 (Acte 2, scène 2, ?PHESTION)
Je puis sans le flatter dire que sa vaillance v.441 (Acte 2, scène 2, ?PHESTION)
Tint seule assez longtemps la victoire en balance : v.442 (Acte 2, scène 2, ?PHESTION)
Quand je vins arrêter le ciseau de la parque : v.446 (Acte 2, scène 2, ?PHESTION)
Et je dois des autels à cet heureux Génie v.453 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Mais c'est trop s'amuser, il est temps de le voir. v.455 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Monarque redouté sur la terre et sur l'onde, v.457 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
D'un juste étonnement ont rempli l'Univers, v.460 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
N'attendez pas de moi qu'une lâche prière v.461 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
Sollicite aujourd'hui ma liberté première. v.462 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
J'ai recherché pourtant une gloire si haute, v.469 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
Grand Roi, je ne crains point de confesser ma faute, v.470 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
Qu'un juste châtiment de ma témérité, v.476 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
Me force à respecter la grandeur de ton nom. v.480 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
M'ayant entretenu du bruit de tes merveilles, v.482 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
De ne te compter point parmi mes ennemis : v.484 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
A sans doute servi d'obstacle à cette envie, v.486 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Maintenant que Bellone à tes voeux est contraire, v.489 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Je ne puis rétracter la foi que j'ai donnée, v.498 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
D'opposer à mon bras une juste défense, v.514 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Hytaspe croyez-moi, quittez cette pensée, v.521 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Que vous perdriez sans doute en vous laissant périr, v.523 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Elle vous forcera d'accepter cet Asile. v.525 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Qu'on n'y peut résister, je cède, je me rends : v.528 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
Ou bien par des exploits d'éternelle mémoire v.533 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
Porte encore des fers qui le tiennent esclave, v.538 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
Et que déchu du trône où je soulais monter, v.539 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
Je puis faire un dessein, et non l'exécuter. v.540 (Acte 2, scène 2, HYTASPE)
Tu porteras encor le Sceptre de tes pères. v.542 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Je voudrais te prescrire une Loi seulement. v.547 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Assuré de ta foi si saintement promise v.553 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
J'ouvre ici ta prison, je te rends la franchise : v.554 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Reçois-la toutefois sous la condition v.555 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
De ne me quitter pas sans ma permission. v.556 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
De m'accepter enfin pour juste possesseur : v.560 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Et ton libérateur sera ton obligé : v.564 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Si tu portes mon feu dans cette âme de roche v.565 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Je jure, tu pâlis, ah ! L'ingrate s'approche, v.566 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Son coeur impatient brûle de te revoir, v.567 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Hytaspe je te prie use de ton pouvoir, v.568 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Et pour me rendre tien fais que cette cruelle v.569 (Acte 2, scène 2, ALEXANDRE)
Tes pleurs et mes soupirs ont fléchi leur courage, v.573 (Acte 2, scène 3, ALEXANDRE)
Qu'ils te rendent ton frère ils te donnent à moi : v.576 (Acte 2, scène 3, ALEXANDRE)
Et va porter les bras où tu jettes les yeux, v.580 (Acte 2, scène 3, ALEXANDRE)
Pour accroître la soif dont l'ardeur me tourmente v.581 (Acte 2, scène 3, ALEXANDRE)
Presse de cent baisers cette bouche innocente, v.582 (Acte 2, scène 3, ALEXANDRE)
Hâte-toi, qui retient ton esprit et tes pas ? v.583 (Acte 2, scène 3, ALEXANDRE)
Le respect m'en empêche, et sa chaîne est trop forte v.585 (Acte 2, scène 3, PARTHÉNIE)
Pour souffrir qu'à vos yeux mon amitié s'emporte : v.586 (Acte 2, scène 3, PARTH?NIE)
Louer votre bonté, qu'on ne peut limiter, v.587 (Acte 2, scène 3, PARTH?NIE)
Est le premier devoir dont je veux m'acquitter. v.588 (Acte 2, scène 3, PARTH?NIE)
Grand Roi, permettez donc... v.589 (Acte 2, scène 3, PARTH?NIE)
Je te ferme la bouche. v.589 (Acte 2, scène 3, ALEXANDRE)
Si de ce que j'ai fait la mémoire te touche v.590 (Acte 2, scène 3, ALEXANDRE)
Mais déjà trop longtemps ma présence importune v.593 (Acte 2, scène 3, ALEXANDRE)
D'acquitter aujourd'hui ton serment et ta foi. v.596 (Acte 2, scène 3, ALEXANDRE)
Hytaspe vous dira combien exactement v.599 (Acte 2, scène 3, ÉPHESTION)
Parle bas de peur qu'on ne t'entende, v.602 (Acte 2, scène 3, PARTHÉNIE)
Carinte que voilà me veille de si près, v.603 (Acte 2, scène 3, PARTH?NIE)
Justes Dieux ! Notre amour doit-elle être cachée ? v.606 (Acte 2, scène 3, HYTASPE)
Crois que si nos discours peuvent être entendus, v.611 (Acte 2, scène 3, PARTHÉNIE)
Me tenir pour suspecte à leur intelligence, v.613 (Acte 2, scène 3, CARINTE)
Au lieu de vous flatter vous trouble et vous déplaît, v.616 (Acte 2, scène 3, HYTASPE)
Te sachant mon époux n'éclatât contre toi, v.628 (Acte 2, scène 3, PARTHÉNIE)
Un lieu plus favorable à nous entretenir. v.632 (Acte 2, scène 3, PARTH?NIE)
Ou vos yeux sont menteurs, ou votre âme est contente. v.637 (Acte 2, scène 3, CARINTE)
Ma fortune ressemble une Mer inconstante, v.638 (Acte 2, scène 3, PARTHÉNIE)
Hélas ! Que m'as-tu dit ? Tes nouvelles, Carinte, v.641 (Acte 3, scène 1, ALEXANDRE)
Les pleurs qu'elle versés dans sa triste aventure v.645 (Acte 3, scène 1, ALEXANDRE)
Carinte si tu peux m'éclaircir sur ce point, v.647 (Acte 3, scène 1, ALEXANDRE)
Hâte-toi de le faire et ne me flatte point. v.648 (Acte 3, scène 1, ALEXANDRE)
J'ai pu douter qu'un frère eût des charmes si forts v.651 (Acte 3, scène 1, CARINTE)
Qu'ils puissent exciter ces funestes transports : v.652 (Acte 3, scène 1, CARINTE)
Combien j'étais suspecte au discours qu'ils tenaient. v.656 (Acte 3, scène 1, CARINTE)
Ma présence sans doute était trop importune. v.666 (Acte 3, scène 1, CARINTE)
Disent ouvertement c'est Hytaspe qu'elle aime v.670 (Acte 3, scène 1, ALEXANDRE)
Je veux de ce bonheur interrompre le cours, v.676 (Acte 3, scène 1, ALEXANDRE)
Mais sans doute en ce lieu quelque dessein l'appelle, v.681 (Acte 3, scène 1, ALEXANDRE)
Laisse-moi seul, Carinte, un moment avec elle, v.682 (Acte 3, scène 1, ALEXANDRE)
On ne doit redouter ni son bras ni mes yeux. v.696 (Acte 3, scène 2, PARTHÉNIE)
Peut-on ne craindre point des armes toujours prêtes v.697 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
À faire sur les coeurs de nouvelles conquêtes ? v.698 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Pourquoi tant de froideur ou tant de retenue ? v.706 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Il est temps belle ingrate, il est temps de penser v.707 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
C'est contre ses efforts trop longtemps se défendre, v.714 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Consultez une fois l'amour et la raison, v.716 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Si mes justes désirs ont le bien qu'ils prétendent, v.717 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
De cent Princes vaincus les trônes vous attendent, v.718 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Ce faîte de grandeur regarde un précipice, v.721 (Acte 3, scène 2, PARTHÉNIE)
Dont l'horreur m'épouvante avec trop de justice, v.722 (Acte 3, scène 2, PARTH?NIE)
Outre que pour monter à ce point bienheureux v.723 (Acte 3, scène 2, PARTH?NIE)
Ma chute en a donné de si funestes marques, v.726 (Acte 3, scène 2, PARTH?NIE)
Que le bien le plus grand où se porte mon choix, v.727 (Acte 3, scène 2, PARTH?NIE)
Sans doute d'autres voeux votre esprit flatteraient, v.731 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Mais si vous n'observez naissance ni mérite, v.737 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Prenez garde enfin que ce mépris ne m'irrite, v.738 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Ma colère pourrait éclater à son tour, v.739 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
La force le ferait, Dieux que viens-je d'entendre ? v.741 (Acte 3, scène 2, PARTHÉNIE)
Celui qui de nos Dieux est la parfaite image v.745 (Acte 3, scène 2, PARTH?NIE)
Le remède assuré de mes craintes secrètes v.749 (Acte 3, scène 2, PARTH?NIE)
C'est de voir qui je suis, c'est de voir qui vous êtes, v.750 (Acte 3, scène 2, PARTH?NIE)
Ne se porte jamais à cette extrémité, v.760 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Qui pourrait tôt ou tard votre gloire ternir v.763 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Que je baise une fois cette main seulement. v.768 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
S'il faut de votre flamme éteindre las ardeurs v.771 (Acte 3, scène 2, PARTHÉNIE)
Les voulez-vous souiller par ce lâche attentat ? v.776 (Acte 3, scène 2, PARTH?NIE)
C'est peu que de savoir dompter les nations v.779 (Acte 3, scène 2, PARTH?NIE)
Si l'on ne sait aussi dompter ses passions. v.780 (Acte 3, scène 2, PARTH?NIE)
Par un discours flatteur entretenir ma peine, v.782 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Oppose ouvertement ta haine à mon bonheur v.783 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Sans couvrir tes mépris d'un prétexte d'honneur. v.784 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Je sais quel est l'auteur des chaînes qui te lient, v.785 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Je connais le dessein que tes larmes pallient, v.786 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Mais quelque doux espoir qui flatte Parthénie, v.793 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Puisqu'à mes justes voeux cet obstacle s'oppose v.797 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Et l'auteur de mes nuits ne verra plus le jour : v.800 (Acte 3, scène 2, ALEXANDRE)
Apaisez justes Dieux tant d'horribles tempêtes, v.805 (Acte 3, scène 2, PARTHÉNIE)
Et détournez le coup qui menace nos têtes, v.806 (Acte 3, scène 2, PARTH?NIE)
De tenir la parole où son amour l'oblige ? v.810 (Acte 3, scène 2, PARTH?NIE)
Quelles difficultés peuvent le retenir ? v.811 (Acte 3, scène 2, PARTH?NIE)
J'ai bien eu de la peine à pouvoir éviter v.815 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Il vient de me quitter v.816 (Acte 3, scène 3, PARTHÉNIE)
D'une forte douleur le puissant témoignage, v.818 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Chaque trait qu'ils lançaient soit au Ciel, soit en terre, v.821 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Il est prêt d'ajouter pour un acte inhumain v.823 (Acte 3, scène 3, PARTHÉNIE)
Mais hélas s'il te reste un désir de me plaire, v.825 (Acte 3, scène 3, PARTH?NIE)
Oui, sache que l'amour dont son âme est atteinte, v.829 (Acte 3, scène 3, PARTHÉNIE)
Toute aveugle qu'elle est a découvert ma feinte, v.830 (Acte 3, scène 3, PARTH?NIE)
Dans le coupable effet d'une telle pensée v.833 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Tu flattes mon esprit d'une faible espérance, v.838 (Acte 3, scène 3, PARTHÉNIE)
Cette divinité l'éblouit ou l'étonne, v.841 (Acte 3, scène 3, PARTH?NIE)
La fuite. v.845 (Acte 3, scène 3, PARTHÉNIE)
En quel climat ? Nos terres désolées v.845 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
À la fureur de Mars sont toutes immolées. v.846 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Le reste des mortels n'est pas encor soumis, v.847 (Acte 3, scène 3, PARTHÉNIE)
Fuyons, rien ne s'oppose au bien que je prétends, v.851 (Acte 3, scène 3, PARTH?NIE)
Et nous avons pour nous la Justice et le Temps. v.852 (Acte 3, scène 3, PARTH?NIE)
Qu'attendons-nous, Hytaspe ? v.853 (Acte 3, scène 3, PARTH?NIE)
Mais cette liberté ne vient pas jusqu'à moi : v.856 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Il est vrai que pour lui j'oserais toute chose, v.865 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Je n'en puis arrêter ni divertir le cours, v.876 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Époux dénaturé, puisque c'est te déplaire v.881 (Acte 3, scène 3, PARTHÉNIE)
Que de te proposer un conseil salutaire, v.882 (Acte 3, scène 3, PARTH?NIE)
Prépare de bonne heure, et ton coeur et tes yeux v.883 (Acte 3, scène 3, PARTH?NIE)
Aux lâches attentats d'un amant furieux, v.884 (Acte 3, scène 3, PARTH?NIE)
Verras-tu sans mourir de regret et de honte v.885 (Acte 3, scène 3, PARTH?NIE)
Qu'Alexandre pressé de l'ardeur qui le dompte, v.886 (Acte 3, scène 3, PARTH?NIE)
Pour éviter ce mal justement soupçonné, v.895 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Et si dans son esprit votre fuite est un crime, v.901 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Que je parte sans toi ne le présume point, v.903 (Acte 3, scène 3, PARTHÉNIE)
Par nos sacrés autels, par toi-même je jure v.910 (Acte 3, scène 3, PARTH?NIE)
Sans troubler votre esprit d'une image funeste, v.913 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Pour finir vos malheurs un remède vous reste. v.914 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Le prix que sa valeur mérite justement. v.916 (Acte 3, scène 3, HYTASPE)
Pour faire à son honneur cette honteuse tâche. v.922 (Acte 3, scène 3, PARTHÉNIE)
N'en dis pas davantage, Hytaspe tu te venges, v.925 (Acte 3, scène 3, PARTHÉNIE)
Tu sais me surmonter par des moyens étranges : v.926 (Acte 3, scène 3, PARTH?NIE)
Enfin, à tes raisons je n'oppose plus rien, v.927 (Acte 3, scène 3, PARTH?NIE)
Ternisse la beauté d'une chose si pure : v.930 (Acte 3, scène 3, PARTH?NIE)
Dieux ! Ma crainte redouble. v.934 (Acte 3, scène 4, PARTHÉNIE)
Ah dangereux effet d'un injuste courroux ! v.936 (Acte 3, scène 4, PARTHÉNIE)
De moi, qu'ai-je commis, qu'est-ce donc qu'il m'impute ? v.937 (Acte 3, scène 4, HYTASPE)
C'est un ordre prescrit qu'il faut que j'exécute, v.938 (Acte 3, scène 4, LYCANDRE)
Si vous résistez ce ne sera qu'en vain, v.939 (Acte 3, scène 4, LYCANDRE)
Pardonnez à ma juste douleur, v.944 (Acte 3, scène 4, HYTASPE)
Mais n'en augmentez pas l'excessive rigueur, v.947 (Acte 3, scène 4, HYTASPE)
C'en est fait, je ne te verrai plus. v.952 (Acte 3, scène 4, PARTHÉNIE)
Cessons de nous flatter, ta perte est assurée, v.953 (Acte 3, scène 4, PARTH?NIE)
Fera de ta prison ton funeste cercueil : v.956 (Acte 3, scène 4, PARTH?NIE)
Eût donné cette charge à tout autre qu'à moi, v.968 (Acte 3, scène 4, LYCANDRE)
Mais il faut obéir, et le temps qu'on diffère v.969 (Acte 3, scène 4, LYCANDRE)
Ah cruelle sentence ! v.973 (Acte 3, scène 4, PARTHÉNIE)
Et montre je te prie en cette extrémité v.975 (Acte 3, scène 4, HYTASPE)
Console-toi, mon âme, et pour nous voir contents, v.979 (Acte 3, scène 4, HYTASPE)
Espère quelque chose ou du Ciel ou du temps. v.980 (Acte 3, scène 4, HYTASPE)
Et mon salut consiste à n'en point espérer. v.984 (Acte 3, scène 4, PARTHÉNIE)
Ah ! Ma chère moitié, quitte pensée, v.989 (Acte 3, scène 4, HYTASPE)
Je n'en parlerai plus, adieu, je te conjure v.993 (Acte 3, scène 4, PARTHÉNIE)
Si j'ai pu te fâcher d'oublier mon injure, v.994 (Acte 3, scène 4, PARTH?NIE)
Je perds en te perdant et la force et la voix. v.1000 (Acte 3, scène 4, PARTHÉNIE)
Et du mal qu'il ressent, la rigueur violente v.1005 (Acte 4, scène 1, ÉPHESTION)
Rend comme mes conseils sa raison impuissante v.1006 (Acte 4, scène 1, ?PHESTION)
Pestes des nations, mères des lâchetés, v.1011 (Acte 4, scène 1, ?PHESTION)
Vous allez lui ravir la conquête du monde. v.1014 (Acte 4, scène 1, ?PHESTION)
Et puisque sa valeur, son mérite et sa race v.1017 (Acte 4, scène 1, ?PHESTION)
Lui promettent au Ciel une superbe place, v.1018 (Acte 4, scène 1, ?PHESTION)
Le rang que parmi vous sa vertu doit tenir : v.1020 (Acte 4, scène 1, ?PHESTION)
La plainte est légitime à qui souffre et qui craint. v.1024 (Acte 4, scène 2, ÉPHESTION)
Vous y rapporterez le secours nécessaire. v.1037 (Acte 4, scène 2, LYCANDRE)
Si j'ose en cet état quelque grâce prétendre, v.1042 (Acte 4, scène 2, LYCANDRE)
Faites que d'un ami le pouvoir invoqué v.1043 (Acte 4, scène 2, LYCANDRE)
Combatte le malheur dont je suis attaqué : v.1044 (Acte 4, scène 2, LYCANDRE)
Pour me voir soulagé tentera l'impossible, v.1046 (Acte 4, scène 2, LYCANDRE)
Empruntez seulement la voix de mes douleurs, v.1047 (Acte 4, scène 2, LYCANDRE)
Et portez jusqu'à lui mes soupirs et mes pleurs : v.1048 (Acte 4, scène 2, LYCANDRE)
S'il voyait toutefois ma perte résolue v.1049 (Acte 4, scène 2, LYCANDRE)
Qu'à ce fâcheux torrent il me laisse emporter v.1051 (Acte 4, scène 2, LYCANDRE)
De crainte de se perdre en voulant m'assister, v.1052 (Acte 4, scène 2, LYCANDRE)
Et faites qu'Alexandre oppose vainement v.1063 (Acte 4, scène 2, ÉPHESTION)
Mais je le vois paraître, ah que sa contenance v.1065 (Acte 4, scène 2, ?PHESTION)
Donne de son transport une forte apparence ! v.1066 (Acte 4, scène 2, ?PHESTION)
La colère animant et son geste et ses yeux v.1067 (Acte 4, scène 2, ?PHESTION)
Il bat du pied la terre, il menace les Cieux. v.1068 (Acte 4, scène 2, ?PHESTION)
Laissez-nous seuls, Lycandre, il est temps que j'essaie v.1069 (Acte 4, scène 2, ?PHESTION)
De mettre un appareil sur sa cuisante plaie, v.1070 (Acte 4, scène 2, ?PHESTION)
Et que pour m'acquitter d'un fidèle devoir v.1071 (Acte 4, scène 2, ?PHESTION)
Il est temps qu'Alexandre appris à triompher, v.1079 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Aussi bien quel remède au mal que je supporte ? v.1081 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Que peuvent les désirs quand l'espérance est morte ? v.1082 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Si l'ingrate me hait, il faut faire un effort, v.1083 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Et par un changement aussi juste qu'étrange v.1085 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Cette Reine des coeurs fatale à mon repos, v.1088 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Se présente à mes yeux si parfaite et si belle, v.1089 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Il en faut triompher : forçons, mais promptement, v.1091 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Quelque obstacle qui nuise à mon contentement. v.1092 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Et bien loin d'éviter un péril apparent, v.1104 (Acte 4, scène 3, ÉPHESTION)
Vous adorez l'écueil où vous faites naufrage. v.1106 (Acte 4, scène 3, ?PHESTION)
Fasse par un succès qu'ils ne pouvaient prétendre v.1113 (Acte 4, scène 3, ?PHESTION)
Et leur pouvoir injuste autant qu'il est extrême, v.1117 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Toutefois, cher ami, ne m'abandonnez pas, v.1119 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Prête-moi ton secours, sauve-moi du trépas. v.1120 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Et sans doute l'objet pour lequel je soupire, v.1126 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Qu'a-t-il fait qui mérite un pareil traitement ? v.1139 (Acte 4, scène 3, ÉPHESTION)
Un ennemi ne peut mourir que justement. v.1140 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Devait en ma faveur fléchir cette insensible. v.1145 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Hélas ! Dites plutôt qu'il devait l'impossible, v.1146 (Acte 4, scène 3, ÉPHESTION)
Il faudrait qu'un mortel entreprît désormais v.1147 (Acte 4, scène 3, ?PHESTION)
Ta réponse me porte au comble de mes voeux, v.1151 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
C'est assez contesté, j'ai tort, je le confesse, v.1161 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Il mourra, je le jure, et sa triste infortune v.1165 (Acte 4, scène 3, ALEXANDRE)
Que votre Majesté contre moi ne s'irrite, v.1169 (Acte 4, scène 3, ÉPHESTION)
Cratère a plus que moi de faveur, de mérite : v.1170 (Acte 4, scène 3, ?PHESTION)
Mais touchant le respect que l'on doit vous porter, v.1171 (Acte 4, scène 3, ?PHESTION)
Nul homme contre moi ne le peut disputer, v.1172 (Acte 4, scène 3, ?PHESTION)
À supporter le coup qui les doit séparer. v.1180 (Acte 4, scène 4, ALEXANDRE)
Vous aviez couronné cette belle action. v.1188 (Acte 4, scène 4, PARTHÉNIE)
Parthénie, un blasphème accompagne ta plainte, v.1193 (Acte 4, scène 4, ALEXANDRE)
Sache que ma parole est si ferme et si sainte, v.1194 (Acte 4, scène 4, ALEXANDRE)
Ta feinte m'offusquant d'une fausse lumière, v.1197 (Acte 4, scène 4, ALEXANDRE)
Il est temps d'éclaircir le doute qui vous reste, v.1205 (Acte 4, scène 4, PARTHÉNIE)
Il est temps qu'un discours véritable et funeste v.1206 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Je tairai les sujets d'où naquit cette flamme v.1209 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Firent dans peu de temps d'un Amant un Époux. v.1216 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Nous attendions le jour pris pour notre entrevue v.1218 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Mais leur mort consomma toute notre espérance, v.1222 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
De ne déplorer point une telle aventure. v.1238 (Acte 4, scène 4, ALEXANDRE)
Son juste désespoir eût bientôt effacé v.1247 (Acte 4, scène 4, PARTHÉNIE)
À des ruisseaux de sang quelques gouttes de pleurs, v.1256 (Acte 4, scène 4, LYCANDRE)
Ne vient que du regret de quitter Parthénie : v.1258 (Acte 4, scène 4, LYCANDRE)
Hytaspe doit porter des chaînes éternelles, v.1266 (Acte 4, scène 4, PARTHÉNIE)
Et sa perte sans doute un peu précipitée v.1273 (Acte 4, scène 4, ALEXANDRE)
Mon Hytaspe n'est plus ? Ô Dieux qu'ai-je entendu ! v.1275 (Acte 4, scène 4, PARTHÉNIE)
Injuste traitement justement attendu ! v.1276 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
On doit à ta vengeance imputer son trépas, v.1280 (Acte 4, scène 4, PARTHÉNIE)
Il faut m'ôter le jour, il faut m'ouvrir le flanc, v.1287 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Et noyer tes désirs dans les flots de mon sang. v.1288 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Quel respect te retient, quelle crainte t'arrête ? v.1289 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
À cet acte sanglant ta main doit être prête. v.1290 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Cruel si jusqu'ici tes amoureux efforts v.1291 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Tu ne peux éviter un reproche éternel v.1295 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Poursuis ton attentat, et franchis toute honte, v.1297 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Porte jusques au bout la fureur qui te dompte, v.1298 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Remets-moi ce dessein, laisse-le moi tenter, v.1303 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
J'ai du coeur pour le faire et pour l'exécuter : v.1304 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Mais souffre auparavant qu'un des tiens me présente v.1305 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
De mon Hytaspe mort la dépouille sanglante, v.1306 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Que lui communiquant quelques restes de flamme, v.1309 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Pourquoi vous présenter cet objet déplorable ? v.1313 (Acte 4, scène 4, ALEXANDRE)
De crainte qu'à mes yeux sa blessure n'exprime v.1321 (Acte 4, scène 4, PARTHÉNIE)
Sur un sein, qui blessé de mille coups mortels, v.1327 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Se change pour ta gloire en deux rouges autels. v.1328 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Attends-moi, s'il te plaît, belle âme et si tu veux v.1331 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Des noeuds pour t'arrêter, fais-en de mes cheveux, v.1332 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Tes mains comme ton coeur de pitié dépouillées, v.1337 (Acte 4, scène 4, PARTHÉNIE)
Semblent du sang d'Hytaspe encore toutes souillées. v.1338 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Suivons les mouvements de ma juste fureur, v.1340 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Que faites-vous ? v.1341 (Acte 4, scène 4, CARINTE)
Ne tend qu'à me venger d'un tyran forcené, v.1347 (Acte 4, scène 4, PARTHÉNIE)
Ne crois pas échapper à ma juste vengeance, v.1353 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Je prendrai mieux mon temps. v.1354 (Acte 4, scène 4, PARTH?NIE)
Me menacer de mort ! Ôtez-la de mes yeux, v.1355 (Acte 4, scène 4, ALEXANDRE)
Il est temps de punir cette âme parricide, v.1357 (Acte 4, scène 4, ALEXANDRE)
C'est trop longtemps gémi, c'est trop sollicité v.1359 (Acte 4, scène 4, ALEXANDRE)
Un coeur inexorable, une ingrate beauté, v.1360 (Acte 4, scène 4, ALEXANDRE)
Hâtez-vous, qu'elle meure. v.1367 (Acte 4, scène 4, ALEXANDRE)
Où courez-vous si vite, arrêtez je vous prie. v.1373 (Acte 5, scène 1, HARPALE)
Il menace, il enrage, il n'écoute plus rien. v.1375 (Acte 5, scène 1, NEARQUE)
C'est une lâcheté tout à fait manifeste. v.1377 (Acte 5, scène 1, HARPALE)
Si nous pouvions l'aider en cet état funeste, v.1378 (Acte 5, scène 1, NEARQUE)
Notre fuite serait un crime nonpareil, v.1379 (Acte 5, scène 1, NEARQUE)
Cet orage formé se calmerait sans doute, v.1385 (Acte 5, scène 1, HARPALE)
Chacun sait que le Roi l'honore et le redoute. v.1386 (Acte 5, scène 1, HARPALE)
Aux dangereux effets de cette maladie, v.1390 (Acte 5, scène 1, NEARQUE)
Amis éloignez-vous, et ne contestez plus : v.1395 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Ton âme aux voluptés trop longtemps attachée ? v.1402 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Lâche et digne cent fois d'un éternel affront v.1403 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Porte au lieu de lauriers la honte sur le front, v.1404 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Puisque de tes hauts faits étouffant la mémoire v.1405 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Les rives de l'Euphrate et celles du Granique ; v.1414 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Forcez l'obscurité d'une éternelle nuit, v.1415 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Jette un de tes regards sur celui que j'endure, v.1425 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Je vais te présenter blessure pour blessure, v.1426 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Te rendre sang pour sang, et trépas pour trépas ; v.1427 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
D'un spectacle si beau ne te détourne pas, v.1428 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Belle ombre viens à moi, mais quitte je te prie v.1429 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Ta juste inimitié, laisse à quelque furie v.1430 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
N'invente point pour moi de supplices nouveaux, v.1432 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Souffre que je t'imite en ce dernier moment, v.1435 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Glorieux instrument de ma perte prochaine, v.1437 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Dans le juste transport dont je me vois saisi v.1439 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Et confonds dans mon coeur sous tes coups abattu v.1443 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
De pouvoir par ma mort contenter son désir. v.1448 (Acte 5, scène 2, ALEXANDRE)
Allez, mais promptement, délivrer Parthénie, v.1453 (Acte 5, scène 3, ALEXANDRE)
Marchez, courez, volez, ôtez-moi de souci. v.1455 (Acte 5, scène 3, ALEXANDRE)
Et faisant un échange aussi juste qu'heureux, v.1464 (Acte 5, scène 3, ALEXANDRE)
Puisque cette beauté naquit pour un Empire, v.1465 (Acte 5, scène 3, ALEXANDRE)
Sans doute elle n'est plus, et ce riche ornement v.1468 (Acte 5, scène 3, ALEXANDRE)
Sera bientôt des vers la triste nourriture. v.1470 (Acte 5, scène 3, ALEXANDRE)
Pour n'être pas témoin de cet acte odieux, v.1471 (Acte 5, scène 3, ALEXANDRE)
A pu dans un moment éteindre deux Soleils v.1475 (Acte 5, scène 3, ALEXANDRE)
Douteux événement, cruelle impatience, v.1477 (Acte 5, scène 3, ALEXANDRE)
Lycandre paresseux, qui te peut retenir ? v.1479 (Acte 5, scène 3, ALEXANDRE)
Si tu veux m'obliger, hâte-toi de venir. v.1480 (Acte 5, scène 3, ALEXANDRE)
Mais quel nouveau prodige à mes yeux se présente ? v.1481 (Acte 5, scène 3, ALEXANDRE)
Ô Dieux ! Je vous bénis, Parthénie est vivante. v.1482 (Acte 5, scène 3, ALEXANDRE)
Exprime tes désirs, âme lâche et barbare. v.1485 (Acte 5, scène 4, PARTHÉNIE)
Pourquoi me retenir ? Peut-être ton courroux v.1491 (Acte 5, scène 4, PARTH?NIE)
Invente s'il se peut un tourment qui soit pire, v.1494 (Acte 5, scène 4, PARTH?NIE)
Rappelle tes bourreaux, mais crois que le trépas, v.1495 (Acte 5, scène 4, PARTH?NIE)
Au moins ouvre les yeux sur celle qui te prie, v.1498 (Acte 5, scène 4, PARTH?NIE)
Et punir sous l'effort d'une atteinte mortelle v.1501 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Par un juste trépas une amour criminelle, v.1502 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Le désir de te perdre au soin de te venger. v.1508 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Ton mérite infini doit aspirer plus haut, v.1511 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
C'est laisser trop longtemps mon offense impunie, v.1514 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Ta vengeance était juste, achève ton dessein, v.1515 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Hâte-toi d'y plonger cette pointe acérée, v.1517 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Et montre que ton bras peut autant que tes yeux, v.1520 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Afin que ton époux, loin de la tourmenter, v.1523 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Veuille dans les Enfers ton exemple imiter : v.1524 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Par tes rares vertus, par l'éclat de tes charmes, v.1526 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Ne mérite les pleurs qui baignent ce visage, v.1534 (Acte 5, scène 4, PARTHÉNIE)
C'est vouloir que ma honte égale mes ennuis. v.1536 (Acte 5, scène 4, PARTH?NIE)
De vos contentements ne trouble la bonace, v.1542 (Acte 5, scène 4, PARTH?NIE)
Et croyez que l'ardeur dont vous fûtes épris v.1543 (Acte 5, scène 4, PARTH?NIE)
Aux chastes passions d'un si sage vainqueur. v.1548 (Acte 5, scène 4, PARTH?NIE)
Je suis plus criminel moins vous êtes coupable, v.1554 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Veut changer mes Lauriers en funestes Cyprès, v.1556 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Il faut le contenter, je le vois qui convie v.1557 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Et de vos déplaisirs satisfaite et confuse, v.1561 (Acte 5, scène 4, PARTHÉNIE)
Celui que j'accusais maintenant je l'excuse. v.1562 (Acte 5, scène 4, PARTH?NIE)
On ne peut justement excuser mon forfait. v.1563 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Je l'impute à l'Amour, c'est lui seul qui l'a fait. v.1564 (Acte 5, scène 4, PARTHÉNIE)
Âme toute héroïque et toute glorieuse ! v.1566 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Si tu ne pardonnais quand tu peux te venger, v.1568 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Mais quelle ? Je proteste et j'engage ma foi v.1571 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
On ne l'on peut ôter. v.1576 (Acte 5, scène 4, PARTHÉNIE)
Louable ambition digne d'avoir un Temple, v.1577 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Meurs quand il te plaira, je suivrai ton exemple : v.1578 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Mais que veut celui-ci qui le hâte si fort ? v.1579 (Acte 5, scène 4, ALEXANDRE)
Il dit bien que trois fois ce meurtre il a tenté, v.1587 (Acte 5, scène 5, NEARQUE)
De sorte que tournant son fer contre soi-même v.1589 (Acte 5, scène 5, NEARQUE)
Hâte-toi d'arrêter son dessein et son bras, v.1592 (Acte 5, scène 5, ALEXANDRE)
Que mes feux sont éteints, que mon âme est guérie, v.1594 (Acte 5, scène 5, ALEXANDRE)
Cours vite, l'heure presse, v.1597 (Acte 5, scène 5, ALEXANDRE)
Sans m'ôter ce me semble un siècle de plaisir. v.1604 (Acte 5, scène 5, PARTHÉNIE)
Mais la mort que l'on peint si laide et si terrible, v.1605 (Acte 5, scène 5, ALEXANDRE)
Dont l'abord est funeste et la face horrible, v.1606 (Acte 5, scène 5, ALEXANDRE)
Vous redonnent Hytaspe, et que cette belle âme v.1613 (Acte 5, scène 5, ALEXANDRE)
Reprenne en même temps et son corps et sa flamme. v.1614 (Acte 5, scène 5, ALEXANDRE)
Le voilà toutefois. v.1616 (Acte 5, scène 5, ALEXANDRE)
Il est temps de jouir d'un repos assuré, v.1620 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Parthénie, il est temps qu'Alexandre répare v.1621 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
En une amitié sainte aussi bien qu'éternelle. v.1626 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Je te rends le trésor que je voulais ravir, v.1627 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Va juste possesseur de plaisirs t'assouvir, v.1628 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Posséder ta constante et chaste Parthénie. v.1630 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Le rang que vous tenez et ce superbe titre v.1633 (Acte 5, scène 6, HYTASPE)
Qui vous rend des mortels ou le maître ou l'arbitre, v.1634 (Acte 5, scène 6, HYTASPE)
Que vos myrtes fameux, riches de mes lauriers, v.1643 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Il est juste, et je veux que de votre couronne v.1645 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Je doute si je dois ou me taire ou parler. v.1648 (Acte 5, scène 6, PARTHÉNIE)
Ô Royales vertus dignes que les mortels v.1651 (Acte 5, scène 6, PARTH?NIE)
D'une offrande immortelle honorent vos autels ! v.1652 (Acte 5, scène 6, PARTH?NIE)
Ma honte et ma faiblesse ont été trop publiques v.1654 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Tu le sais, cher ami, sans ta sage conduite v.1657 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Mon crime et mes malheurs auraient eu plus de suite, v.1658 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
L'un d'eux te doit sa vie et l'autre son bonheur, v.1660 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Mais je te dois tout seul mon bonheur et ma vie. v.1661 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Faites que ce malheur serve à votre mémoire v.1665 (Acte 5, scène 6, ÉPHESTION)
Partez, et relevant ce courage abattu, v.1667 (Acte 5, scène 6, ?PHESTION)
J'aime de tes conseils la sagesse profonde, v.1669 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Allons assujettir tout le reste du monde, v.1670 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Que le Tartare cède, et que ma foudre éclate v.1673 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Sur le Gange aussi bien qu'elle a fait sur l'Euphrate. v.1674 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Cependant, justes Dieux, pour l'accident passé, v.1675 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Faites que de mes jours ce jour soit effacé, v.1676 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
Dans les fastes promis aux gestes d'Alexandre. v.1678 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)
C'est trop perdre de temps en des paroles vaines, v.1681 (Acte 5, scène 6, ALEXANDRE)

SAINT EUSTACHE MARTYR (1649)

Enfin sous tes lauriers on voit croître nos palmes. v.1 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Va dresser un trophée à tes rares vertus. v.4 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
A presque assujetti tout le reste du monde, v.6 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Qu'aujourd'hui ta conduite ou ton bras n'ait soumis. v.8 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Ne confessera pas qu'on doit à tes exploits v.11 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
C'est le prix le plus grand qu'on en puisse obtenir. v.24 (Acte 1, scène 1, PLACIDE)
Se noircît pour jamais et de honte et de blâme, v.26 (Acte 1, scène 1, PLOTINE)
Jusqu'où va ton mérite et notre affection, v.28 (Acte 1, scène 1, PLOTINE)
Il faut qu'on puisse lire au pied de tes statues v.29 (Acte 1, scène 1, PLOTINE)
Il faut que tes travaux mêlés de tes victoires v.33 (Acte 1, scène 1, PLOTINE)
Et que ton nom connu du dernier des mortels v.35 (Acte 1, scène 1, PLOTINE)
Le force à te donner des voeux et des autels. v.36 (Acte 1, scène 1, PLOTINE)
C'est le destin des Dieux dont vous êtes l'image, v.38 (Acte 1, scène 1, PLACIDE)
C'est à vous de prétendre, et d'exiger les voeux v.39 (Acte 1, scène 1, PLACIDE)
Est de goûter un bien dans l'aise de la paix v.47 (Acte 1, scène 1, PLACIDE)
Qu'aucune ambition n'interrompe jamais, v.48 (Acte 1, scène 1, PLACIDE)
Et dans le juste soin d'avoir tout ce qu'il faut v.51 (Acte 1, scène 1, PLACIDE)
Ainsi comme il le doit mon esprit se limite, v.53 (Acte 1, scène 1, PLACIDE)
J'accorde mes désirs avecque mon mérite, v.54 (Acte 1, scène 1, PLACIDE)
Maintenant que la paix a mes bras désarmés, v.59 (Acte 1, scène 1, PLACIDE)
Ils vont recommencer une guerre sanglante v.61 (Acte 1, scène 1, PLACIDE)
Mais bien moins inhumaine et bien moins violente. v.62 (Acte 1, scène 1, PLACIDE)
Je lis dessus ton front le bien où tu prétends, v.63 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Tu veux reprendre ici tes premiers passe-temps, v.64 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Elle cherche à dompter les Ours et les Sangliers. v.68 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Goûte une volupté qui jamais ne finisse, v.70 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Fais que tes bras adroits aussi bien que puissants v.71 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Rien ne saurait payer tes services passés, v.88 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Pour preuve toutefois de ma reconnaissance, v.89 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Et crois qu'avecque lui je te donne mon coeur. v.92 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
J'accepte pour lui plaire une si belle chose, v.94 (Acte 1, scène 1, PLACIDE)
Qu'à ce qu'il veut de moi je ne résiste pas. v.96 (Acte 1, scène 1, PLACIDE)
Mais veux-tu m'obliger, ne les vante pas tant, v.100 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Juger si leur vitesse à leur force est égale. v.102 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Semble nous retenir dans quelque ingratitude, v.106 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Je voudrais m'acquitter, mais non pas lui déplaire, v.110 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Et que son coeur exempt de toutes vanités v.119 (Acte 1, scène 1, PLOTINE)
Mais Trajane sans doute un peu moins dédaigneuse v.121 (Acte 1, scène 1, PLOTINE)
Et si de quelque titre on la flatte aujourd'hui v.123 (Acte 1, scène 1, PLOTINE)
L'avarice ou l'orgueil l'emportera sur elle. v.125 (Acte 1, scène 1, PLOTINE)
Ah ! Ne l'espérez pas, cette femme fidèle v.126 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Ils sont également contents de leur fortune, v.130 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Hélas ! Depuis le temps que je languis pour elle v.133 (Acte 1, scène 1, TYRSIS)
Mais cachons bien l'ardeur de cette passion. v.135 (Acte 1, scène 1, TYRSIS)
Si l'on sait le couvrir d'un prétexte honorable, v.138 (Acte 1, scène 1, PLOTINE)
J'approuve ce dessein, il faut l'exécuter, v.143 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Quel blâme pour cela me peut-on imputer ? v.144 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Je serai satisfait, elle sera contente, v.145 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Et jamais trahison ne fut plus innocente. v.146 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Apporte le plus riche et le plus précieux, v.148 (Acte 1, scène 1, TRAJAN)
Enfin l'heureux moment qui fait cesser mes craintes v.153 (Acte 1, scène 2, TRAJANE)
A fait cesser aussi mes larmes et mes plaintes, v.154 (Acte 1, scène 2, TRAJANE)
Vous rend un serviteur s'il me rend un Époux. v.156 (Acte 1, scène 2, TRAJANE)
Son mérite me charme, et me plaît à tel point v.159 (Acte 1, scène 2, TRAJAN)
Et quelque vanité qui le puisse flatter v.163 (Acte 1, scène 2, TRAJANE)
Il a plus obtenu qu'il n'a su mériter. v.164 (Acte 1, scène 2, TRAJANE)
Éclatent à nos yeux sous des marques si belles v.166 (Acte 1, scène 2, TRAJAN)
Il faut lui présenter les Dieux qu'il a sauvés. v.168 (Acte 1, scène 2, TRAJAN)
Mais il faut qu'une main belle et sainte comme eux v.171 (Acte 1, scène 2, TRAJAN)
Ce Jupiter v.177 (Acte 1, scène 2, TRAJAN)
Qui foudroya l'orgueil des enfants de la Terre, v.178 (Acte 1, scène 2, TRAJAN)
A terrassé l'orgueil des Princes et des Rois, v.180 (Acte 1, scène 2, TRAJAN)
Et comme il est l'auteur de nos félicités, v.183 (Acte 1, scène 2, TRAJAN)
Les voeux que son mérite obtient de tout le monde. v.186 (Acte 1, scène 2, TRAJAN)
Ah ! Sire, permettez, mais en vain je l'appelle, v.189 (Acte 1, scène 2, TRAJANE)
Et qu'ingrate envers lui pour un présent si beau, v.191 (Acte 1, scène 2, TRAJANE)
J'emporte ses faveurs jusques dans le tombeau, v.192 (Acte 1, scène 2, TRAJANE)
Monarque souverain du Ciel et de la Terre, v.197 (Acte 1, scène 2, TRAJANE)
Répand à pleines mains sur ta vivante image, v.202 (Acte 1, scène 2, TRAJANE)
Cette gloire éclatante, et ces riches trésors v.203 (Acte 1, scène 2, TRAJANE)
Par mille et mille exploits justement attendus v.207 (Acte 1, scène 2, TRAJANE)
Marquera de quel sang vous êtes descendus, v.208 (Acte 1, scène 2, TRAJANE)
Jupiter. v.211 (Acte 1, scène 2, TRAJANE)
Jupiter. v.211 (Acte 1, scène 2, AGAPITE)
Ah ! Placide parait, soin visage et son geste v.213 (Acte 1, scène 2, TRAJANE)
Expriment à mes yeux quelque accident funeste. v.214 (Acte 1, scène 2, TRAJANE)
Je te dirais ma crainte et mon étonnement. v.216 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
A causé la frayeur que vous faites paraître. v.218 (Acte 1, scène 3, TRAJANE)
Je ne puis vous entendre, v.222 (Acte 1, scène 3, TRAJANE)
Quelque beauté sans doute a vos sens enchantés. v.223 (Acte 1, scène 3, TRAJANE)
Pour guérir ton esprit, écoute seulement. v.228 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Qu'un Cerf puissant de tête, et grand outre mesure v.230 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Loin de presser la bête, et de leurs dents pointues v.233 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
J'ai vu sur une croix s'étendre et s'élever v.239 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Mon corps pâle et tremblant a mesuré la terre, v.242 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Placide, m'a-t-il dit, mais d'une voix qui porte v.249 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Le respect dans les coeurs même avant qu'elle sorte, v.250 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Et rendant tes esprits de ma gloire capables v.253 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Brise de tes faux Dieux les Idoles coupables, v.254 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Pour expier l'horreur et l'excès de tes crimes. v.262 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
S'il n'eût fallu du sang pour laver tes injures. v.266 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Et devant que rentrer d'où ma voix te retire v.269 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
L'objet a disparu plus vite qu'un éclair, v.272 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Remplissant toutefois de lumière et de flamme v.273 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Toutes les facultés qui composent mon âme. v.274 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Dieux, ou plutôt Démons ennemis des mortels v.283 (Acte 1, scène 3, TRAJANE)
À qui notre ignorance a dressé des Autels, v.284 (Acte 1, scène 3, TRAJANE)
Détestables auteurs de l'erreur où nous sommes, v.285 (Acte 1, scène 3, TRAJANE)
Qui termine le cours de notre impiété, v.288 (Acte 1, scène 3, TRAJANE)
Sus donc brisons la tête à ce fantôme vain. v.291 (Acte 1, scène 3, TRAJANE)
Ah ! Que j'aime à te voir dans ce juste dédain. v.292 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Dieu puissant, permettez qu'un Monarque si doux v.295 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Mais nous perdons du temps, allons ma chère vie v.297 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Et pour entendre mieux les termes de sa loi v.299 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
C'est ce que m'a prescrit cette bouche adorable v.301 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Hâtons-nous d'accomplir de si justes desseins, v.303 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Et pour rendre nos voeux plus justes et plus saints, v.304 (Acte 1, scène 3, PLACIDE)
Exercez dans mon sein toutes vos barbaries. v.310 (Acte 2, scène 1, TYRSIS)
Cette ingrate me hait, ah ! Fâcheux souvenir, v.311 (Acte 2, scène 1, TYRSIS)
Les restes de ma flamme aux restes de ma vie. v.318 (Acte 2, scène 1, TYRSIS)
Ou bien puisque l'absence est funeste à l'amour v.319 (Acte 2, scène 1, TYRSIS)
Fuyons, mais promptement, de ce triste séjour, v.320 (Acte 2, scène 1, TYRSIS)
Pour obtenir ce bien où mon âme prétend v.323 (Acte 2, scène 1, TYRSIS)
Déjà flotte à la rade un vaisseau qui m'attend, v.324 (Acte 2, scène 1, TYRSIS)
Revoir cette beauté dont l'éclat me surprit. v.328 (Acte 2, scène 1, TYRSIS)
Ne veux-tu point calmer cet excès de tristesse, v.330 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Par tes soupirs fréquents mon repos est détruit, v.331 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Hélas ! Comment tarir mes larmes ni mes plaintes, v.333 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Je tombe à tous moments en de nouvelles craintes. v.334 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Chaque objet m'épouvante, et partout où je suis v.335 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Le faîte sourcilleux de nos Palais superbes v.337 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
La Mort cette commune et fatale ennemie, v.341 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Pour engloutir vos champs la Terre s'est ouverte, v.345 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Et de tous les trésors dont nous souffrons la perte v.346 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Il ne me reste plus qu'un mortel souvenir v.347 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Quoiqu'il soit imploré ne nous assiste pas, v.352 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
J'ai honte de survivre un si triste accident, v.355 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Téopiste un blasphème accompagne tes plaintes, v.357 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Ce Dieu te peut donner de plus rudes atteintes v.358 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Qu'importe d'occuper des Palais magnifiques, v.366 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Mourut sans posséder ni terres ni couvert. v.368 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Quittent l'or dont nos mains semblaient être souillées. v.378 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Compte à peine un moment entre mourir et naître, v.382 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
La Terre les pourrit et traite également. v.388 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Cette nécessité ne respecte personne. v.389 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Il est juste et clément. v.397 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Ma chère Téopiste il faut que je confesse v.401 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Tu murmures à tort, et résistes en vain v.403 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Si l'un monte aux honneurs quand l'autre s'en retire, v.406 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Si l'un a dans sa gloire autant d'adorateurs v.407 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Que l'autre dans sa honte a de persécuteurs, v.408 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Nous trouvant donc réduits aux termes d'endurer, v.411 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Crois-moi, ma Téopiste, arrête si tu m'aimes v.417 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Le cours de tes soupirs, comme de tes blasphèmes. v.418 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Gardons-nous d'ajouter à nos autres défauts v.419 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
La honte de produire un sentiment si faux. v.420 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Je cède à vos raisons aussi justes que saintes, v.425 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Je ne me plaindrai plus que d'avoir fait des plaintes, v.426 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Et d'avoir fait paraître en cette extrémité v.427 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Me retenir ici, c'est vouloir que je meure, v.430 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Vous me délivrerez et de honte et de soin, v.431 (Acte 2, scène 2, TEOPISTE)
Tes désirs sont les miens, courons la terre et l'onde, v.433 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Je vais. Mais Téopiste, ou mes yeux sont trompés, v.439 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Ou quelques Matelots paraissent occupés v.440 (Acte 2, scène 2, EUSTACHE)
Pour te dire v.442 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Où voulez-vous aller, en Égypte ? v.445 (Acte 2, scène 3, MATELOT)
Il n'importe, v.445 (Acte 2, scène 3, TEOPISTE)
Quelque étrange climat où le vaisseau nous porte v.446 (Acte 2, scène 3, TEOPISTE)
Attendez un moment, v.447 (Acte 2, scène 3, MATELOT)
Va, fais-nous cette grâce, v.450 (Acte 2, scène 3, TEOPISTE)
Et s'il peut par tes soins nous souffrir et nous voir v.451 (Acte 2, scène 3, TEOPISTE)
Une terre plus douce et des Astres meilleurs. v.456 (Acte 2, scène 3, TEOPISTE)
Quoi qu'il puisse ordonner sa volonté soit faite, v.457 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Le bonheur le plus grand que mon âme souhaite v.458 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Me vole par tes mains la moitié de ma vie. v.466 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Viens m'ouvrir l'estomac, et d'une main sanglante v.469 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Joindre une moitié morte à sa moitié vivante. v.470 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Viens ravir à mes yeux la clarté qui me reste, v.473 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Et m'ayant obligé par un coup si funeste, v.474 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Va, riche de mon bien, te soumettre à la foi v.475 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Mais hélas ! C'est en vain que ma voix te réclame, v.477 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Je ne te verrai plus aimable Téopiste, v.481 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Cher objet de mes voeux où ma gloire consiste, v.482 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Mon âme, c'en est fait, je ne te verrai plus : v.484 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Je ne te verrai plus merveille de notre âge, v.485 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Épouse toute belle, épouse toute sage, v.486 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Hélas ! Le Ciel le veut, je ne te verrai plus. v.488 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Déployez, déployez ces innocentes armes, v.490 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Voudra prêter l'oreille à la voix de vos pleurs. v.492 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Quand nous aurions reçu de moins rudes atteintes, v.493 (Acte 2, scène 3, AGAPITE)
Votre exemple, mon père, attirerait nos plaintes, v.494 (Acte 2, scène 3, AGAPITE)
D'arrêter du destin l'implacable courroux. v.496 (Acte 2, scène 3, AGAPITE)
La Terre devient sombre, et l'air s'est obscurci. v.499 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Agapite attends-moi. L'eau n'est pas trop profonde. v.505 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Le dérobe à la terre aussi bien qu'à mes yeux. v.508 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Horreur de la Nature, et l'effroi de la Terre, v.513 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Épargnez par pitié cette chair innocente, v.517 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Voici le même sang qu'Eustache vous présente, v.518 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Toi le premier auteur des peines que j'endure, v.525 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Pour me perdre plutôt je te prête des armes, v.529 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Mais je me flatte ici d'un secours impossible, v.533 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Je ne consulte rien qui ne soit insensible, v.534 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Quelqu'un tout à propos se présente à mes yeux. v.540 (Acte 2, scène 3, EUSTACHE)
Est-ce à vous qu'appartient cette maison champêtre ? v.545 (Acte 2, scène 4, EUSTACHE)
Depuis assez longtemps mon père en est le maître. v.546 (Acte 2, scène 4, FLORE)
Mais deux fils grands et forts augmentent sa famille, v.550 (Acte 2, scène 4, FLORE)
Où sont-ils maintenant ? v.552 (Acte 2, scène 4, EUSTACHE)
Contents ? v.553 (Acte 2, scène 4, EUSTACHE)
Et savent éviter les appas dangereux v.555 (Acte 2, scène 4, FLORE)
De cette passion qui fait les malheureux. v.556 (Acte 2, scène 4, FLORE)
Il nous conte les maux dont la Cour est suivie. v.562 (Acte 2, scène 4, FLORE)
Sont deux termes sacrés où personne ne touche, v.573 (Acte 2, scène 4, FLORE)
En un mot il nous dit toutes vos qualités, v.583 (Acte 2, scène 4, FLORE)
Si l'humeur ne dément l'habit que vous portez. v.584 (Acte 2, scène 4, FLORE)
Bergère, mon malheur qui n'a point de limites v.585 (Acte 2, scène 4, EUSTACHE)
Marque en moi des défauts plus grands que vous ne dites. v.586 (Acte 2, scène 4, EUSTACHE)
J'entends sa voix, le ferai-je venir ? v.587 (Acte 2, scène 4, FLORE)
Non, ne l'appelez pas, je vais l'entretenir. v.588 (Acte 2, scène 4, EUSTACHE)
Qu'ont fait mes Lieutenants dans cette conjoncture ? v.589 (Acte 3, scène 1, TRAJAN)
Devaient-ils pas mourir ou venger cette injure ? v.590 (Acte 3, scène 1, TRAJAN)
Dis ce que tu voudras, mais dans cette occurrence v.593 (Acte 3, scène 1, TRAJAN)
Un Messager, pressé de vous entretenir v.599 (Acte 3, scène 2, LYSIS)
Demande cet honneur, le peut-il obtenir ? v.600 (Acte 3, scène 2, LYSIS)
Est d'un nouveau malheur le funeste présage, v.602 (Acte 3, scène 2, TRAJAN)
Approche, et sans t'étendre en discours superflus v.603 (Acte 3, scène 2, TRAJAN)
Sais-tu sous quel prétexte éclate leur malice ? v.609 (Acte 3, scène 2, TRAJAN)
Non, Seigneur, si ce n'est cette sale avarice v.610 (Acte 3, scène 2, LE MESSAGER)
Dont votre Lieutenant semblait être taché. v.611 (Acte 3, scène 2, LE MESSAGER)
Ils eussent en sa perte obligé les Romains v.619 (Acte 3, scène 2, TRAJAN)
Mais qu'ont fait les soldats soumis à sa conduite ? v.625 (Acte 3, scène 2, TRAJAN)
Conte-moi leur destin. v.626 (Acte 3, scène 2, TRAJAN)
Les uns ont pris la fuite, v.626 (Acte 3, scène 2, LE MESSAGER)
Et les autres surpris dans les pièges tendus v.627 (Acte 3, scène 2, LE MESSAGER)
Ce peuple de leurs corps a fait un tel carnage v.630 (Acte 3, scène 2, LE MESSAGER)
Il est temps de s'armer contre leur violence v.633 (Acte 3, scène 2, TRAJAN)
Par l'effort glorieux de mille actes guerriers. v.636 (Acte 3, scène 2, TRAJAN)
De prétendre au secret de cette conférence ? v.638 (Acte 3, scène 3, PLOTINE)
Sous la juste fureur de mes armes nouvelles. v.642 (Acte 3, scène 3, TRAJAN)
Quoi ! Sans vous imposer cette nécessité v.647 (Acte 3, scène 3, PLOTINE)
Permettez qu'il ajoute à ses autres conquêtes v.657 (Acte 3, scène 3, PLOTINE)
La gloire de calmer ces dernières tempêtes, v.658 (Acte 3, scène 3, PLOTINE)
Vous n'avez qu'à donner l'ordre qu'il doit tenir. v.659 (Acte 3, scène 3, PLOTINE)
La honte le retient. v.661 (Acte 3, scène 3, PLOTINE)
La honte ? v.662 (Acte 3, scène 3, TRAJAN)
Que par la cruauté d'un funeste Élément v.668 (Acte 3, scène 3, PLOTINE)
À quelque autre sujet j'impute son absence, v.673 (Acte 3, scène 3, TRAJAN)
Pour douter que Trajan ne soit encor plus fort v.675 (Acte 3, scène 3, TRAJAN)
Que le destin l'attaque, et qu'il le persécute, v.677 (Acte 3, scène 3, TRAJAN)
Quoi qu'attente sa haine, et quoi qu'elle exécute, v.678 (Acte 3, scène 3, TRAJAN)
Dites-lui que charmé de ses exploits guerriers v.683 (Acte 3, scène 3, TRAJAN)
Je destine sa tête à de nouveaux lauriers. v.684 (Acte 3, scène 3, TRAJAN)
N'ayant de sa retraite aucune certitude, v.689 (Acte 3, scène 3, LE MESSAGER)
Il faut exécuter ce que Trajan désire, v.693 (Acte 3, scène 3, ARBILAN)
Assez mal équipé que le vent jette ici. v.695 (Acte 3, scène 3, LE MESSAGER)
Qu'importe qu'il arrive ou qu'il fasse naufrage. v.697 (Acte 3, scène 3, ARBILAN)
Enfin malgré le Ciel et l'horreur des tempêtes v.701 (Acte 3, scène 4, TYRSIS)
Dont le coup dangereux a menacé nos têtes, v.702 (Acte 3, scène 4, TYRSIS)
T'ont fait voir le séjour où t'appellent tes crimes, v.710 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
J'allume ton brasier plutôt que de l'éteindre, v.714 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
Mon coeur assujetti porte bien d'autres chaînes, v.721 (Acte 3, scène 4, TYRSIS)
Mes yeux ! Ah ! Faibles mains que n'êtes-vous capables v.725 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
D'éteindre pour jamais ces lumières coupables, v.726 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
J'abhorre les auteurs de ton mal et du mien, v.728 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
Arrête le progrès de ta fureur extrême, v.733 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
Laisse agir ta raison, règle mieux tes désirs, v.735 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
Et borne ton envie à de justes plaisirs. v.736 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
Avant que commencer tes coupables efforts v.739 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
C'est l'image d'un Dieu, laisse-la toute pure, v.741 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
À quoi toutes ces larmes, v.745 (Acte 3, scène 4, TYRSIS)
S'il quittait un combat dont vous êtes le prix. v.752 (Acte 3, scène 4, TYRSIS)
Croyez-moi consentez au dessein de me plaire, v.753 (Acte 3, scène 4, TYRSIS)
Si le Ciel a des yeux, coeur de sang et de terre, v.757 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
Qu'importe que ces bois souillés par ta présence v.761 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
Couvrent ton attentat de l'ombre et du silence, v.762 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
Et cette solitude où tu sembles caché v.767 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
Vierge toute féconde, et mère toujours pure, v.782 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
La Terre s'est ouverte, et ce Monstre englouti, v.787 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
De tes foudres lancés a le coup ressenti. v.788 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
Dieu qui viens m'assister par ce double miracle, v.790 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
Soumise aveuglément au décret de tes lois, v.791 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
Je rends à tes faveurs les grâces que je dois, v.792 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
Mais enfin il est temps de quitter ce rivage, v.797 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
Il est temps de chercher une main qui soulage, v.798 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
Allons-y rechercher un traitement moins rude v.801 (Acte 3, scène 4, TEOPISTE)
Ils vont pour quelque affaire importante et pressée, v.858 (Acte 3, scène 6, EUSTACHE)
Je veux bien contenter ton esprit curieux, v.863 (Acte 3, scène 6, LE MESSAGER)
Celui que vous cherchez avecque tant de hâte v.877 (Acte 3, scène 6, EUSTACHE)
N'a-t-il point sous l'effort d'une fortune ingrate v.878 (Acte 3, scène 6, EUSTACHE)
Ses Terres, ses trésors, ses meubles, ses valets ? v.880 (Acte 3, scène 6, EUSTACHE)
Ne nous arrête point, à quoi t'amuses-tu ? v.892 (Acte 3, scène 6, LE MESSAGER)
Toutefois Arbilan, Placide... v.899 (Acte 3, scène 6, EUSTACHE)
Justes Dieux ! v.899 (Acte 3, scène 6, ARBILAN)
Quel prodige nouveau se présente à mes yeux ? v.900 (Acte 3, scène 6, ARBILAN)
Excusez notre faute, et notre aveuglement. v.903 (Acte 3, scène 6, ARBILAN)
Et que pour exécuter les ordres qu'on me donne v.913 (Acte 3, scène 6, EUSTACHE)
Et que je vais reprendre afin de les tenter v.915 (Acte 3, scène 6, EUSTACHE)
L'habit que les malheurs m'ont forcé de quitter. v.916 (Acte 3, scène 6, EUSTACHE)
Je vous crois, Téopiste, il n'en faut point jurer, v.919 (Acte 4, scène 1, AMINTOR)
Confessez toutefois que vos pleurs répandus v.923 (Acte 4, scène 1, AMINTOR)
Diraient bien des secrets s'ils étaient entendus, v.924 (Acte 4, scène 1, AMINTOR)
Est sans doute malade, ou d'esprit, ou de corps. v.928 (Acte 4, scène 1, AMINTOR)
La perte que j'ai faite est un peu trop sensible, v.938 (Acte 4, scène 1, TEOPISTE)
Il n'est point de douleur que le temps ne modère. v.941 (Acte 4, scène 1, AMINTOR)
Forte d'affection, mais faible de pouvoir, v.944 (Acte 4, scène 1, TEOPISTE)
Si je ne suis contente on me verra fidèle. v.946 (Acte 4, scène 1, TEOPISTE)
C'est de quoi, Téopiste, on ne saurait douter, v.947 (Acte 4, scène 1, AMINTOR)
Mais il faut à cela quelque chose ajouter, v.948 (Acte 4, scène 1, AMINTOR)
Et paraître plus gaie, afin que ta tristesse v.949 (Acte 4, scène 1, AMINTOR)
Dans la suite du temps ne fâche ta maîtresse, v.950 (Acte 4, scène 1, AMINTOR)
Maintenant tout la brouille, et cet âge où je suis v.955 (Acte 4, scène 1, AMINTOR)
Si tu ne quittes donc cette mélancolie v.957 (Acte 4, scène 1, AMINTOR)
Le succès rendra faux ce funeste présage. v.961 (Acte 4, scène 1, TEOPISTE)
Et quels sont les Tyrans dont les coupables têtes v.977 (Acte 4, scène 2, AMINTOR)
Peuvent être aujourd'hui l'objet de vos conquêtes. v.978 (Acte 4, scène 2, AMINTOR)
On va licencier les nouvelles Cohortes, v.985 (Acte 4, scène 2, LA FORTUNE)
Et du Temple de Mars fermer toutes les portes, v.986 (Acte 4, scène 2, LA FORTUNE)
Pourquoi vous affliger si le peuple est content ? v.988 (Acte 4, scène 2, AMINTOR)
Et voir dans des États, tristes et désolés v.991 (Acte 4, scène 2, AMINTOR)
Témoins tant de soldats qui nous tendent la main, v.995 (Acte 4, scène 2, AMINTOR)
Témoins tant de pays et de villes désertes. v.997 (Acte 4, scène 2, AMINTOR)
Il n'est de maux si grands ni de si grandes pertes v.998 (Acte 4, scène 2, LA FLEUR)
De sa témérité le juste repentir, v.1008 (Acte 4, scène 2, AMINTOR)
Le dessein de Trajan était juste sans doute. v.1013 (Acte 4, scène 2, LA FORTUNE)
Je n'en murmure pas, j'y souscris, et j'ajoute v.1014 (Acte 4, scène 2, AMINTOR)
Ah ! Que nos sentiments ont un juste rapport, v.1019 (Acte 4, scène 2, LA FORTUNE)
Je vois que le dessein que j'ai fait de te plaire v.1021 (Acte 4, scène 2, LA FORTUNE)
Je connais que mon coeur t'aime plus tendrement. v.1024 (Acte 4, scène 2, LA FORTUNE)
D'offrir à ton mérite un service éternel, v.1028 (Acte 4, scène 2, LA FLEUR)
Du faîte des grandeurs où nous étions montés, v.1040 (Acte 4, scène 2, LA FLEUR)
Mon père ayant souffert cette chute importune v.1041 (Acte 4, scène 2, LA FLEUR)
Mais prêt de s'embarquer, un Pirate impudent v.1043 (Acte 4, scène 2, LA FLEUR)
Redoubla ses malheurs par un triste accident, v.1044 (Acte 4, scène 2, LA FLEUR)
Après ce coup mortel digne de mes regrets v.1047 (Acte 4, scène 2, LA FLEUR)
Enfin après un temps de brouillard obscurci v.1051 (Acte 4, scène 2, LA FLEUR)
Trompèrent sa fureur, et forcèrent la bête v.1057 (Acte 4, scène 2, LA FLEUR)
De vomir à leurs pieds sa dernière conquête, v.1058 (Acte 4, scène 2, LA FLEUR)
N'achève pas, tu te moques de moi. v.1059 (Acte 4, scène 2, LA FORTUNE)
Toutefois en un point tu manques de mémoire, v.1062 (Acte 4, scène 2, LA FORTUNE)
Ou ceux qui t'ont appris le conte que tu sais v.1063 (Acte 4, scène 2, LA FORTUNE)
N'eussent épouvanté cette bête effroyable v.1070 (Acte 4, scène 2, LA FORTUNE)
Vous êtes donc, bon Dieu ! v.1073 (Acte 4, scène 2, LA FLEUR)
Quoi ? Je suis Agapite. v.1073 (Acte 4, scène 2, LA FORTUNE)
Oui, par les mouvements que la Nature excite v.1074 (Acte 4, scène 2, LA FLEUR)
Êtes-vous Téopiste ? v.1076 (Acte 4, scène 2, AGAPITE)
Puisque pour contracter une amitié si pure v.1081 (Acte 4, scène 2, AGAPITE)
Le mérite s'est joint avecque la Nature, v.1082 (Acte 4, scène 2, AGAPITE)
Heurtez. v.1087 (Acte 4, scène 2, AGAPITE)
Qui heurte ? v.1087 (Acte 4, scène 3, TEOPISTE MÈRE)
Ô Dieu ! La belle hôtesse. v.1089 (Acte 4, scène 3, TEOPISTE)
N'importe de trouver le maître ou la maîtresse v.1090 (Acte 4, scène 3, AGAPITE)
Mais d'où naît dans mon coeur cette secrète joie. v.1094 (Acte 4, scène 3, TEOPISTE)
Dieu du Ciel, arbitre de la Terre ! v.1102 (Acte 4, scène 3, TEOPISTE)
Pourrais-je bien jouir de ce contentement. v.1103 (Acte 4, scène 3, TEOPISTE)
À ce conte on soulait nommer autrement ? v.1104 (Acte 4, scène 3, TEOPISTE)
Téopiste, et mon frère, Agapite. v.1105 (Acte 4, scène 3, TEOPISTE)
Hélas ! À ces deux noms mon bonheur ressuscite, v.1106 (Acte 4, scène 3, TEOPISTE)
Ah ! Je n'en doute plus, v.1111 (Acte 4, scène 3, TEOPISTE)
Par de chastes transports et des marques secrètes v.1113 (Acte 4, scène 3, TEOPISTE)
Le sang beaucoup plus fort me dit ce que vous êtes. v.1114 (Acte 4, scène 3, TEOPISTE)
Votre esprit se verra de doutes éclairci. v.1124 (Acte 4, scène 3, TEOPISTE)
Vous êtes sur le point d'en avoir des nouvelles, v.1130 (Acte 4, scène 3, TEOPISTE FILS)
Donne le mouvement au corps de cette armée, v.1134 (Acte 4, scène 4, TEOPISTE)
Lieutenant ou consul excusez par pitié v.1135 (Acte 4, scène 4, TEOPISTE)
Celle que vous voyez à vos pieds prosternée v.1137 (Acte 4, scène 4, TEOPISTE)
Juste Dieu quel objet à mes yeux se présente ? v.1141 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
Mais puisque la fortune un peu trop inconstante v.1142 (Acte 4, scène 4, TEOPISTE)
C'est elle assurément ; mais retenons encore v.1145 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
Les justes mouvements du feu qui me dévore. v.1146 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
Je suis absente ou veuve d'un Époux v.1147 (Acte 4, scène 4, TEOPISTE)
Après le tour fatal d'une funeste roue v.1149 (Acte 4, scène 4, TEOPISTE)
Me couvrant d'un manteau m'ôta tout à la fois v.1159 (Acte 4, scène 4, TEOPISTE)
L'accident qui suivit cette triste aventure v.1161 (Acte 4, scène 4, TEOPISTE)
Aussi je m'en tairai pour vous solliciter v.1163 (Acte 4, scène 4, TEOPISTE)
D'une grâce qui peut mes douleurs arrêter. v.1164 (Acte 4, scène 4, TEOPISTE)
À ta chaste moitié firent ce lâche tour ? v.1167 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
Donnez quelque relâche à vos justes regrets, v.1172 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
Il faut que votre mal désormais se tempère, v.1173 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
Téopiste ? v.1175 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
Approche et contribue à mon contentement, v.1176 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
Vous mes portraits vivants dont j'ai pleuré la perte, v.1181 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
Puisqu'encore à mes yeux votre image est offerte v.1182 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
Venez me raconter quel heureux accident v.1183 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
Et pour me soulager dans ce juste désir v.1187 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
J'y consens. Toutefois si je ne suis déçue v.1189 (Acte 4, scène 4, TEOPISTE)
Ne vous parle pour moi, quel mérite puissant v.1195 (Acte 4, scène 4, AMINTOR)
Lui jurer un service éternel et constant. v.1199 (Acte 4, scène 4, TEOPISTE)
Je ne veux qu'un pardon, et puis je suis content. v.1200 (Acte 4, scène 4, AMINTOR)
C'est à moi d'ajouter à des offres si justes v.1201 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
De mon affection quelque marques augustes, v.1202 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
Cette chaîne, Amintor, est un gage assuré v.1203 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
De ce que Téopiste en vos mains a juré, v.1204 (Acte 4, scène 4, EUSTACHE)
Et sans rien altérer de vos contentements v.1211 (Acte 4, scène 4, AMINTOR)
Adieu, de tes souhaits le Ciel te récompense. v.1213 (Acte 4, scène 4, TEOPISTE)
Croira que je l'invente ou que je l'ai rêvé, v.1216 (Acte 4, scène 4, AMINTOR)
Ce présent toutefois à son esprit avare, v.1217 (Acte 4, scène 4, AMINTOR)
Amis, puisque Placide a pu les mériter v.1219 (Acte 5, scène 1, ORMOND)
De nos justes devoirs allons nous acquitter, v.1220 (Acte 5, scène 1, ORMOND)
Et pour un monument d'éternelle mémoire v.1221 (Acte 5, scène 1, ORMOND)
Dressons-lui des Autels au Temple de la Gloire, v.1222 (Acte 5, scène 1, ORMOND)
Et de quelques honneurs qu'on me flatte aujourd'hui v.1235 (Acte 5, scène 2, EUSTACHE)
Je viens donc recevoir cette marque d'estime, v.1237 (Acte 5, scène 2, EUSTACHE)
Après eux toutefois le repos des Romains v.1243 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Allons donc grand guerrier contenter votre zèle, v.1249 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Porter de nos Autels jusques dedans les Cieux v.1251 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Pour contenter son père et fléchir son courroux v.1259 (Acte 5, scène 2, EUSTACHE)
Sur l'Autel de la Croix s'est immolé pour nous. v.1260 (Acte 5, scène 2, EUSTACHE)
Ce corps impatient de revoir son auteur v.1267 (Acte 5, scène 2, EUSTACHE)
Ne craint point de s'offrir à son persécuteur, v.1268 (Acte 5, scène 2, EUSTACHE)
La pitié me combat, et j'ai honte de voir v.1271 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Où vous porte l'horreur de votre désespoir. v.1272 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Joignez quelque prudence avec tant de mérite, v.1273 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Et puisqu'en ce moment tout le monde vous quitte v.1274 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Je perds avec plaisir cette troupe importune v.1277 (Acte 5, scène 2, EUSTACHE)
Et je puis sans rien craindre affronter le trépas v.1279 (Acte 5, scène 2, EUSTACHE)
Vaincra la tyrannie et l'injure des temps. v.1284 (Acte 5, scène 2, EUSTACHE)
Quelle chute, Placide, et quel aveuglement ? v.1287 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
En cette occasion ma honte fait ma gloire v.1289 (Acte 5, scène 2, EUSTACHE)
Et quelque cruauté qu'on me puisse imputer v.1295 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
L'Empereur m'a prescrit de les exécuter. v.1296 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Préparez un Autel, voici votre victime v.1298 (Acte 5, scène 2, EUSTACHE)
Toute prête à souffrir la rigueur de vos coups. v.1299 (Acte 5, scène 2, EUSTACHE)
Informer l'Empereur de ce triste accident, v.1308 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Que de tenir sa mort quelque temps en balance. v.1310 (Acte 5, scène 2, ORMOND)
Contraint de m'acquitter de ce fâcheux devoir v.1320 (Acte 5, scène 3, ORMOND)
Je l'ai fait prisonnier; toutefois s'il vous reste v.1321 (Acte 5, scène 3, ORMOND)
Quelque charme pour rompre un dessein si funeste, v.1322 (Acte 5, scène 3, ORMOND)
Faites qu'elle lui parle. v.1325 (Acte 5, scène 3, ORMOND)
Il n'importe. v.1325 (Acte 5, scène 3, ORMOND)
Hélas dans quel péril ma faiblesse me porte ! v.1326 (Acte 5, scène 3, TEOPISTE)
Je redoute le coup qui doit m'ôter la vie. v.1330 (Acte 5, scène 3, TEOPISTE)
Allez trouver Placide, et faites-lui connaître v.1333 (Acte 5, scène 3, TEOPISTE)
Faites qu'il vous écoute, et qu'il ne meure pas, v.1335 (Acte 5, scène 3, TEOPISTE)
Ou s'il ne peut sans crime éviter le trépas v.1336 (Acte 5, scène 3, TEOPISTE)
Dites qu'il le diffère, et qu'il faut qu'il m'attende v.1337 (Acte 5, scène 3, TEOPISTE)
Au logis du Préteur. v.1339 (Acte 5, scène 3, UN SOLDAT)
Ou plutôt au logis de son persécuteur. v.1340 (Acte 5, scène 3, TEOPISTE)
L'éclat de ses grandeurs facile à se ternir v.1347 (Acte 5, scène 4, TEOPISTE)
Que le mal qu'il ressent fait toute ma tristesse. v.1354 (Acte 5, scène 4, TEOPISTE)
Pour empêcher sa mort sont d'assez fortes armes, v.1358 (Acte 5, scène 4, TEOPISTE)
Est tout ce qu'on impute à ce coeur magnanime. v.1365 (Acte 5, scène 4, TEOPISTE)
Qui couvrant nos Autels d'un injuste mépris v.1368 (Acte 5, scène 4, PLOTINE)
Font éclater partout leur puissance magique, v.1369 (Acte 5, scène 4, PLOTINE)
Mais ne vous flattez point, s'il persiste il est mort, v.1372 (Acte 5, scène 4, PLOTINE)
J'eusse pu d'un seul mot son pardon obtenir, v.1375 (Acte 5, scène 4, PLOTINE)
Puisqu'en cette matière un décret solennel v.1379 (Acte 5, scène 4, PLOTINE)
Punit l'intercesseur comme le criminel. v.1380 (Acte 5, scène 4, PLOTINE)
Juste Dieu c'en est fait, je cède, je me rends, v.1384 (Acte 5, scène 4, TEOPISTE)
Quitte le nom de Juge, et prends celui de père v.1390 (Acte 5, scène 4, TEOPISTE)
De seconder Placide en son juste désir. v.1392 (Acte 5, scène 4, TEOPISTE)
Cueillons avecque lui cette palme immortelle, v.1398 (Acte 5, scène 4, TEOPISTE)
Aussi bien j'aperçois le Préteur qui revient. v.1399 (Acte 5, scène 4, TEOPISTE)
De tourmenter son corps, d'affliger son esprit, v.1404 (Acte 5, scène 5, ORMOND)
Trajane toutefois a dû faire un effort, v.1412 (Acte 5, scène 5, ORMOND)
À ce premier abord je veux me retenir, v.1416 (Acte 5, scène 5, ORMOND)
Les voici, mais sans doute à voir sa gaieté v.1423 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
Que Placide a des yeux et modestes et graves, v.1425 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
Cette confession de la nôtre est suivie, v.1433 (Acte 5, scène 6, AGAPITE)
Quoi, vous méprisez donc nos Autels et nos Temples, v.1437 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
De tant d'hommes punis les funestes exemples v.1438 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
Ne portent point d'horreur qui vous puisse toucher ? v.1439 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
Expose-moi vivante aux flammes d'un bûcher, v.1440 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE)
En vain tu fais paraître une âme si constante, v.1445 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
La mort a des regards dont le trait épouvante, v.1446 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
Sauvez cette beauté dont le sexe innocent v.1455 (Acte 5, scène 6, EUSTACHE)
Placide en te sauvant veux-tu que je périsse ? v.1462 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE)
Et que pour éviter la peine d'un moment v.1463 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE)
Celle que tu chéris souffre éternellement ? v.1464 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE)
S'il faut sauver quelqu'un, c'est toi qui le mérites, v.1465 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE)
Ton bras a de l'Empire étendu les limites, v.1466 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE)
Si l'ayant pu sauver il te laisse périr, v.1468 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE)
Écoutez par pitié la voix de ses blessures, v.1470 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE)
Consultez ses exploits, et pour vous émouvoir v.1471 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE)
Sauvez avecque lui ses vivantes images, v.1473 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE)
Est un juste devoir auquel je me résous. v.1484 (Acte 5, scène 6, AGAPITE)
Ou si l'ingrate main d'un Tyran implacable v.1485 (Acte 5, scène 6, AGAPITE)
Ou comme auteur du mal ou bien comme complice. v.1490 (Acte 5, scène 6, AGAPITE)
Ouvre à nos justes voeux ton oreille et ton sein, v.1492 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE FILS)
Je ne quitterai point tes genoux que j'embrasse, v.1497 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE FILS)
Que ton coeur imploré ne m'ait fait cette grâce, v.1498 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE FILS)
Tu leur ôtes le jour que tu leur as donné. v.1504 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
Mesure encor un coup les grandeurs qui t'attendent v.1505 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
À la honteuse fin que tes crimes demandent, v.1506 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
Placide repens-toi, retourne à nos Autels, v.1507 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
Je vais te préparer des honneurs immortels. v.1508 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
J'abhorre avec raison tes présents criminels, v.1511 (Acte 5, scène 6, EUSTACHE)
Et ne veux plus de biens s'ils ne sont éternels. v.1512 (Acte 5, scène 6, EUSTACHE)
Lève donc le bandeau dont ta haine est couverte, v.1513 (Acte 5, scène 6, EUSTACHE)
Prononce mon salut en prononçant ma perte, v.1514 (Acte 5, scène 6, EUSTACHE)
N'en parle plus, il est temps que la mort v.1515 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
Règle vos différends, et vous mette d'accord. v.1516 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
Contenter ta folie, et te faire éprouver v.1519 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
Capables d'infecter toute la République, v.1522 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
Cette perte insensé n'a donc rien qui te touche ? v.1534 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
Il n'importe. v.1537 (Acte 5, scène 6, EUSTACHE)
Roi du Céleste Empire v.1537 (Acte 5, scène 6, AGAPITE)
Pour nos persécuteurs nous t'offrons ce martyre. v.1538 (Acte 5, scène 6, AGAPITE)
Et ne puis résister aux transports dont me presse v.1545 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE)
Cette nécessité qui fait que je vous laisse. v.1546 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE)
Mais pour nous rassembler faites quelques efforts v.1547 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE)
Me le promettez-vous ? v.1551 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE)
Oui, partez seulement, v.1551 (Acte 5, scène 6, EUSTACHE)
Dieu du plus haut des Cieux vous tend une Couronne ; v.1554 (Acte 5, scène 6, EUSTACHE)
Heureuse Téopiste admirez votre sort, v.1555 (Acte 5, scène 6, EUSTACHE)
Dites de la victoire. v.1558 (Acte 5, scène 6, EUSTACHE)
Je résigne ma peine et ma mort en tes mains. v.1560 (Acte 5, scène 6, TEOPISTE)
Mais puisque je reçois cette faveur insigne, v.1566 (Acte 5, scène 6, EUSTACHE)
Je te donne mon coeur, et mon corps à ces flammes. v.1570 (Acte 5, scène 6, EUSTACHE)
Mais qu'est-ce que j'entends ? Que voyez-vous mes yeux, v.1572 (Acte 5, scène 6, ORMOND)
Venez exécuteurs de nos lâches desseins, v.1575 (Acte 5, scène 6, ORMOND)

CLARIMONDE (1643)

Lydiane c'est trop, tes soins officieux v.3 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Dans l'horrible transport qui me presse à toute heure, v.5 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Leur source toutefois n'est pas prête à finir, v.11 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Trop de fâcheux sujets viennent l'entretenir ; v.12 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Mais esclave d'un Roi lâche, injuste, brutal, v.15 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Almazan ! Ah ce nom me fait frémir de crainte. v.17 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Hélas j'y suis contrainte, v.18 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Chassez de votre esprit ces funestes images, v.25 (Acte 1, scène 1, LYDIANE)
S'il arrête ses yeux sur l'éclat de vos charmes, v.33 (Acte 1, scène 1, LYDIANE)
Et ma main prévenant des malheurs éternels, v.39 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Éteindrait aujourd'hui ces flambeaux criminels. v.40 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Ce cruel attentat offenserait Alcandre, v.41 (Acte 1, scène 1, LYDIANE)
Toutefois être Reine est un grand avantage. v.49 (Acte 1, scène 1, LYDIANE)
Il tâche toutefois d'accorder dans son âme v.57 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Il présente le coup, mais il retient le bras, v.60 (Acte 1, scène 1, CLARIMONDE)
Cette étroite union contractée entre vous v.63 (Acte 1, scène 1, LYDIANE)
Mélidor en ressent des atteintes mortelles. v.65 (Acte 1, scène 1, LYDIANE)
Sans yeux, pour être exempt de l'ardeur violente, v.69 (Acte 1, scène 2, MÉLIDOR)
Qui par eux dans mon sein d'heure en heure s'augmente ; v.70 (Acte 1, scène 2, M?LIDOR)
Vos malheurs et les miens d'un silence éternel. v.72 (Acte 1, scène 2, M?LIDOR)
Vous n'en dites que trop, les Dieux contre mon père v.73 (Acte 1, scène 2, CLARIMONDE)
Ont sans doute lancé les traits de leur colère, v.74 (Acte 1, scène 2, CLARIMONDE)
Solimont ne vit plus, et je dois l'imiter. v.75 (Acte 1, scène 2, CLARIMONDE)
La raison vous défend de rien précipiter, v.76 (Acte 1, scène 2, MÉLIDOR)
Ajoute à ma prison la prison de mon père ? v.82 (Acte 1, scène 2, CLARIMONDE)
Prudence toutefois, adresse, ni courage v.89 (Acte 1, scène 2, MÉLIDOR)
Si des maux que je sens vous arrêtez la course, v.94 (Acte 1, scène 2, M?LIDOR)
Assez depuis longtemps mes soins vous ont fait voir v.95 (Acte 1, scène 2, M?LIDOR)
Me traite sans mépris et sans ingratitude, v.98 (Acte 1, scène 2, M?LIDOR)
Où vous jette l'aspect d'un Astre malheureux. v.100 (Acte 1, scène 2, M?LIDOR)
Nous fuirons vous et moi loin de cette contrée, v.105 (Acte 1, scène 2, M?LIDOR)
Je quitterai pour vous, parents, Prince et patrie, v.109 (Acte 1, scène 2, M?LIDOR)
Rien ne paraît injuste à mon Idolâtrie v.110 (Acte 1, scène 2, M?LIDOR)
Vous plaire est mon désir, et pour vous assister v.111 (Acte 1, scène 2, M?LIDOR)
Je puis tout entreprendre et tout exécuter. v.112 (Acte 1, scène 2, M?LIDOR)
Alcandre, mais sans doute au bruit, que nous oyons, v.123 (Acte 1, scène 2, MÉLIDOR)
Et si pour notre bien quelque désir nous reste, v.125 (Acte 1, scène 2, CLARIMONDE)
Cachons-nous pour jamais à cet objet funeste. v.126 (Acte 1, scène 2, CLARIMONDE)
De ta présomption ta défaite est le fruit, v.132 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Sont le prix de ta haine et de tes injustices. v.134 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Cesse de me noircir de tes propres forfaits, v.135 (Acte 1, scène 3, SOLIMONT)
Pour te précipiter du trône dans la boue. v.138 (Acte 1, scène 3, SOLIMONT)
Même sort te regarde, et le Dieu des batailles v.141 (Acte 1, scène 3, SOLIMONT)
Peut mêler ton triomphe avec tes funérailles. v.142 (Acte 1, scène 3, SOLIMONT)
J'aurai cet avantage et ce contentement v.143 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Sa perte pour le moins devancera la mienne. v.145 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
N'importe de quel bras ta disgrâce provienne, v.146 (Acte 1, scène 3, SOLIMONT)
Armera contre toi tout le reste du monde. v.150 (Acte 1, scène 3, SOLIMONT)
Si ton malheur présent ne l'en peut retenir v.151 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Loin de le redouter le désire et l'attend ; v.156 (Acte 1, scène 3, SOLIMONT)
Et couvre cette horreur d'un prétexte apparent : v.159 (Acte 1, scène 3, SOLIMONT)
Va forcer tout le monde à craindre cette armée, v.170 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Et je crois justement que pour tes faits guerriers v.171 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
La terre désormais manquera de lauriers : v.172 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Qu'à trouver les moyens de te récompenser. v.176 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Au contraire je crains que le Ciel ne s'irrite v.181 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
De voir que ma fortune excède mon mérite, v.182 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Je sais que le pouvoir que ma faveur te donne v.185 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Tu n'oses ! Quel sujet pourrait t'en retenir ? v.191 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Tu peux tout désirer pouvant tout obtenir. v.192 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
J'ai suivi vos destins sur la terre et sur l'onde, v.194 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Vous avez commencé de tenter les hasards, v.199 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Est le juste sujet pour qui je vous implore, v.214 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Et quand cette beauté qui vous est asservie v.217 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Que voulez-vous de plus ? Il est temps d'arrêter v.223 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Le coup que votre haine est prête à lui porter : v.224 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Mêlant à la justice un acte de clémence, v.225 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Tu sais qu'à tes désirs je ne puis rien défendre, v.230 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Mais contente en ce point mon esprit curieux v.231 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Auprès de Solimont voulut me députer v.239 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Sur des points importants qui s'offraient à traiter : v.240 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Là par d'extrêmes soins, je m'efforçai d'éteindre v.241 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Cette beauté divine en charmes si puissante v.245 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Alluma dans mon coeur une flamme innocente, v.246 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Mais de qui le pouvoir est si juste et si fort v.247 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Qu'il vaincra la rigueur du temps et de la mort. v.248 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Et pour lui résister mes combats furent vains. v.252 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Sire, je puis jurer que cette vanité, v.255 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Cette jeune merveille a souffert mes services : v.258 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
À ta prospérité toute chose conspire v.262 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Esclave comme elle est te pouvoir posséder, v.263 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Va donc rompre les fers de cette prisonnière, v.265 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Et délivre son corps, mais arrête son coeur : v.268 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Un Dieu ne te saurait disputer Clarimonde, v.270 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Ah Dieux qu'ai-je entendu ? v.271 (Acte 1, scène 3, MÉLIDOR)
Grand Roi, par qui j'obtiens ce que j'ai prétendu, v.272 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Ne me permettent pas d'exprimer autrement v.275 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Je vais puisqu'il vous plaît revoir cette captive, v.277 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Et retirer des fers l'auteur de ma prison. v.280 (Acte 1, scène 3, ALCANDRE)
Va le Ciel à tes voeux soit toujours favorable. v.281 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Ah parlons, il est temps, Monarque redoutable v.282 (Acte 1, scène 3, MÉLIDOR)
Excusez mon erreur si j'ose contester v.283 (Acte 1, scène 3, M?LIDOR)
Sur l'Hymen inégal que l'on vient d'arrêter, v.284 (Acte 1, scène 3, M?LIDOR)
Mérite un Souverain et non pas un sujet. v.292 (Acte 1, scène 3, M?LIDOR)
À quel plus grand parti pourrait-elle s'attendre, v.297 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Il peut plus haut encor porter son espérance, v.310 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
La différence entre eux me semble bien petite, v.313 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Car s'il ne l'est de sang, il en a le mérite. v.314 (Acte 1, scène 3, ALMAZAN)
Mais avant que souffrir ce déplaisir mortel, v.319 (Acte 1, scène 3, MÉLIDOR)
Mon coeur allons tenter le hasard d'un cartel, v.320 (Acte 1, scène 3, M?LIDOR)
Qui d'Alcandre ou de moi la mérite le mieux. v.324 (Acte 1, scène 3, M?LIDOR)
Toutefois ce dessein me paraît impossible, v.325 (Acte 1, scène 3, M?LIDOR)
Tu me trompes Alcandre en tenant ce langage, v.329 (Acte 2, scène 1, CLARIMONDE)
Rallumant mes désirs éteint mon espérance, v.334 (Acte 2, scène 1, CLARIMONDE)
Vous êtes aujourd'hui l'arbitre de ma vie, v.350 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Mon sort est dans vos mains, et mon contentement v.351 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Tes désirs sont les miens, tu le sais, tu le vois, v.355 (Acte 2, scène 1, CLARIMONDE)
Et mon coeur par mes yeux te l'a dit mille fois. v.356 (Acte 2, scène 1, CLARIMONDE)
Et que dans ce moment mon feu te soit connu v.359 (Acte 2, scène 1, CLARIMONDE)
Par un mot que la honte a toujours retenu ? v.360 (Acte 2, scène 1, CLARIMONDE)
Écoute en ce seul mot l'arrêt de ta victoire. v.362 (Acte 2, scène 1, CLARIMONDE)
Heureux Alcandre entre tous les mortels, v.363 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Destins, Princesse, Amour, que je vous dois d'autels : v.364 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Mais pour bien m'acquitter d'une faveur si grande, v.365 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Il ôte à ma raison l'Empire de mes sens, v.368 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
La rend également satisfaite et troublée. v.370 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Que j'ose la prétendre ah quel aveuglement ! v.372 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Et qu'elle a de bonté voyant cette injustice v.373 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
La terre n'aura point d'assez puissant obstacle v.381 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Je sais ce qu'envers moi ta vertu doit prétendre, v.386 (Acte 2, scène 1, CLARIMONDE)
Tempère seulement les bouillons de ton âme, v.389 (Acte 2, scène 1, CLARIMONDE)
Donne-lui de ta flamme une marque bien forte, v.397 (Acte 2, scène 1, CLARIMONDE)
Obtiens sa liberté, romps les chaînes qu'il porte, v.398 (Acte 2, scène 1, CLARIMONDE)
Et par cette action d'amour et de pitié v.399 (Acte 2, scène 1, CLARIMONDE)
Le funeste décret semble être irrévocable, v.402 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Mon amour toutefois hardie à le servir v.403 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Mais voyons Almazan, il est temps de lui rendre v.405 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Les grâces et l'honneur qu'un bienfait doit attendre. v.406 (Acte 2, scène 1, ALCANDRE)
Je crains que cet objet n'excite mon courroux, v.408 (Acte 2, scène 1, CLARIMONDE)
J'en redoute l'abord. v.409 (Acte 2, scène 1, CLARIMONDE)
Contenez-vous Madame, v.409 (Acte 2, scène 1, LYDIANE)
Il est temps de calmer les troubles de votre âme, v.410 (Acte 2, scène 1, LYDIANE)
Puisque j'obtiens de vous cette rare merveille, v.413 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Et si les immortels n'étaient exempts d'envie v.417 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Sa grâce et sa beauté sont de puissantes armes. v.421 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Par qui l'âme fait honte aux richesses du corps. v.424 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Elle flatte, elle blesse, elle plaît, elle tue, v.426 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Et ma reconnaissance et mon contentement. v.432 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Je songe à te donner une autre récompense, v.434 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Excite des ardeurs que je veux assouvir, v.436 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Cherche d'autres beautés capables de te plaire v.438 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Hélas que dites-vous par quel projet funeste v.441 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Voulez-vous me ravir la gloire qui me reste ? v.442 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Et pour le mériter qu'ai-je dit ? Qu'ai-je fait ? v.444 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Je ne t'impute rien ton malheur est ton crime. v.446 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Si j'ose vous nommer l'auteur de mes ennuis, v.452 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Et si près de souffrir un traitement si rude v.453 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Voyez mon sein ouvert, portez-les sur mes plaies. v.457 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
L'emporte sur les coups que tu veux faire voir : v.460 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Mais consultons un peu cette beauté fatale v.462 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Et que par un prodige aussi juste qu'étrange, v.466 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Et te faisant l'honneur de t'accepter pour femme, v.470 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Admire ce bienfait et n'en soit pas ingrate v.473 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Songe aux prospérités dont ma grandeur te flatte, v.474 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Et dans le différend qui se vient d'agiter, v.479 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Je vois mon précipice, et ne puis l'éviter ; v.480 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Mais j'ai d'autre désirs, d'autres sceptres m'attendent, v.485 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Grand Prince pardonnez à ce juste refus, v.487 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Si mon coeur était libre, et s'il pouvait sans honte v.489 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Effacer le portrait du vainqueur qui le dompte, v.490 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Tu peux ce qui te plaît il n'est rien qui t'engage, v.494 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
J'ai fait voeu d'être sienne et je le veux tenir. v.500 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Quelques lois qu'aujourd'hui la mienne te prescrive, v.502 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Verra sur son auteur l'outrage repousser, v.504 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Mais si pour obtenir la fin de mes supplices, v.505 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Montrez qu'en ce moment votre désir soit tel, v.507 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Vous verrez la victime aussi tôt que l'autel. v.508 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Votre bras et mon corps feront cette partie, v.509 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Si le feu qui vous brûle est éteint dans mon sang. v.512 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Le bien que je prétends penses-tu l'emporter ? v.515 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Clarimonde en un mot cède sans disputer, v.516 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Mille nouveaux tourments vengeront tes mépris. v.519 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Et si l'on m'ôte Alcandre, il faut m'ôter le jour. v.524 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Si ma haine te plaît prépare-toi cruelle, v.525 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
À l'éprouver extrême aussi bien qu'éternelle, v.526 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Mais avant que la mort succède à tes désirs, v.527 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Par ta propre rigueur mon triomphe s'apprête, v.529 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
Et malgré tes refus tu seras ma conquête. v.530 (Acte 2, scène 2, ALMAZAN)
À la force, au secours, ah quel acte barbare ! v.533 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Je ne te verrai plus Alcandre on nous sépare. v.534 (Acte 2, scène 2, CLARIMONDE)
Barbares arrêtez. v.535 (Acte 2, scène 2, LYDIANE)
Arrêtez inhumains. v.535 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Après un tel affront je n'ai plus qu'à mourir. v.539 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Justes Dieux quel remède au mal qui me possède v.542 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Respect dont j'ai senti l'injuste violence, v.549 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Ou mon coeur expirant sous leur vengeance prompte v.553 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
N'eût pas eu le regret de survivre à ma honte. v.554 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Recours des affligés, funestes mouvements v.555 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Et me représentez à ma faible raison, v.559 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Fais honte à ce Tyran de sa foi violée, v.566 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Et puisque ton bonheur par sa perte est changé, v.567 (Acte 2, scène 2, ALCANDRE)
Pour arrêter d'Alcandre, et le bras et l'esprit, v.576 (Acte 2, scène 4, LYDIANE)
De crainte que son mal plus fort que sa constance v.577 (Acte 2, scène 4, LYDIANE)
Ne l'aveugle et le porte à quelque violence. v.578 (Acte 2, scène 4, LYDIANE)
Pour arrêter mon bras, ah que c'est bien en vain, v.579 (Acte 2, scène 4, ALCANDRE)
Après ma lâcheté suspecte ou criminelle v.582 (Acte 2, scène 4, ALCANDRE)
Elle craint justement v.583 (Acte 2, scène 4, LYDIANE)
Au reste, elle m'envoie. v.585 (Acte 2, scène 4, LYDIANE)
J'achèterais ce bien par le prix de ma vie, v.589 (Acte 2, scène 4, ALCANDRE)
Mais hélas ! Mon destin cette gloire m'envie, v.590 (Acte 2, scène 4, ALCANDRE)
On la retient sans doute dans quelque appartement v.591 (Acte 2, scène 4, ALCANDRE)
Où mille oiseaux mignards gazouillent à toute heure v.597 (Acte 2, scène 4, LYDIANE)
Oui je m'acquitterai de ce juste devoir, v.603 (Acte 2, scène 4, ALCANDRE)
Mais sous un autre habit que celui que je porte, v.605 (Acte 2, scène 4, ALCANDRE)
Le respect me contraint d'en user de la sorte, v.606 (Acte 2, scène 4, ALCANDRE)
Porterait jusqu'au bout sa haine contre nous, v.608 (Acte 2, scène 4, ALCANDRE)
Je vais de ce dessein la tenir avertie. v.613 (Acte 2, scène 4, LYDIANE)
Pourquoi cette partie ? v.614 (Acte 2, scène 4, MÉLIDOR)
Méditez-vous ici quelques exploits guerriers, v.619 (Acte 2, scène 4, MÉLIDOR)
Sur le point d'ajouter le Myrte à vos lauriers ? v.620 (Acte 2, scène 4, M?LIDOR)
Doivent seuls méditer quelque grande entreprise, v.622 (Acte 2, scène 4, ALCANDRE)
J'en sais de criminels dont la haute espérance v.629 (Acte 2, scène 4, MÉLIDOR)
Surpasse le mérite et dément la naissance. v.630 (Acte 2, scène 4, M?LIDOR)
Sait tenir un milieu dans ces extrémités. v.635 (Acte 2, scène 4, ALCANDRE)
Mais où que ton orgueil porte tes espérances, v.641 (Acte 2, scène 4, MÉLIDOR)
Te coûtera bientôt, et la vie et l'honneur. v.644 (Acte 2, scène 4, M?LIDOR)
J'ai, fidèle Argiran, quelque chose à te dire, v.645 (Acte 3, scène 2, ALMAZAN)
Atteint également de colère et d'amour, v.647 (Acte 3, scène 2, ALMAZAN)
Ce que je ferais Sire ? Ayant de quoi dompter v.663 (Acte 3, scène 2, ARGIRAN)
Celle de qui l'orgueil ose vous résister, v.664 (Acte 3, scène 2, ARGIRAN)
Après avoir poussé tant de plaintes frivoles, v.665 (Acte 3, scène 2, ARGIRAN)
Je voudrais ajouter les effets aux paroles, v.666 (Acte 3, scène 2, ARGIRAN)
Charger de fers pesants ses délicates mains. v.672 (Acte 3, scène 2, ALMAZAN)
Mais quel contentement ou plutôt quelle gloire, v.673 (Acte 3, scène 2, ALMAZAN)
D'acheter à ce prix une telle victoire ? v.674 (Acte 3, scène 2, ALMAZAN)
L'ingrate dont l'orgueil m'attaque insolemment v.683 (Acte 3, scène 2, ALMAZAN)
Chercherait son bonheur dans mon contentement, v.684 (Acte 3, scène 2, ALMAZAN)
Certes si par douceur on pouvait la gagner, v.687 (Acte 3, scène 2, ARGIRAN)
Mais que mon coeur ne fît cette conquête, v.689 (Acte 3, scène 2, ARGIRAN)
Et qu'un Myrte amoureux ne couronnât ma tête, v.690 (Acte 3, scène 2, ARGIRAN)
J'ajouterais sa perte à ses autres malheurs v.691 (Acte 3, scène 2, ARGIRAN)
J'ai formé ce dessein, injuste ou légitime, v.693 (Acte 3, scène 2, ALMAZAN)
Mon feu n'est allumé que pour cette victime, v.694 (Acte 3, scène 2, ALMAZAN)
Monte dessus le trône, ou descende au tombeau. v.696 (Acte 3, scène 2, ALMAZAN)
Il les faut écouter, va qu'ils entrent aussi. v.704 (Acte 3, scène 2, ALMAZAN)
Si j'ose l'interrompre, et d'un fâcheux discours v.707 (Acte 3, scène 3, MÉLIDOR)
Une puissante loi m'ordonne de le faire : v.709 (Acte 3, scène 3, M?LIDOR)
Cette raison légère offenserait les Dieux, v.711 (Acte 3, scène 3, M?LIDOR)
Avant qu'exprimer ce qu'il faut qu'elle entende, v.713 (Acte 3, scène 3, MÉLIDOR)
Rien ne peut mériter cette reconnaissance, v.725 (Acte 3, scène 3, MÉLIDOR)
Mais Sire je vous tiens trop longtemps en balance, v.726 (Acte 3, scène 3, M?LIDOR)
Mais j'ai su découvrir ses funestes menées, v.730 (Acte 3, scène 3, M?LIDOR)
Et rien ne m'est caché de l'horrible attentat, v.731 (Acte 3, scène 3, M?LIDOR)
L'extermine, l'écrase, et le réduise en poudre, v.734 (Acte 3, scène 3, ALMAZAN)
Il suffit que bientôt vos yeux justes témoins v.739 (Acte 3, scène 3, MÉLIDOR)
Il ne peut éviter les pièges qu'on lui dresse, v.742 (Acte 3, scène 3, M?LIDOR)
Sois certain Mélidor d'obtenir dans l'Empire v.745 (Acte 3, scène 3, ALMAZAN)
Songe donc à ma vie, et ne perds point de temps. v.747 (Acte 3, scène 3, ALMAZAN)
Enfin, chers Compagnons, mes désirs sont contents, v.748 (Acte 3, scène 3, MÉLIDOR)
J'aurai de mes travaux la juste récompense, v.749 (Acte 3, scène 3, M?LIDOR)
Le bien que je souhaite, et que je me promets, v.752 (Acte 3, scène 3, M?LIDOR)
Quoi qu'il faille tenter nous en viendront à bout, v.756 (Acte 3, scène 3, CHEF)
Notre destin au vôtre est joint de telle sorte, v.757 (Acte 3, scène 3, CHEF)
Qu'on ne peut voir de noeud ni de chaîne plus forte. v.758 (Acte 3, scène 3, CHEF)
Ce lieu n'est pas commode à vous entretenir, v.760 (Acte 3, scène 3, MÉLIDOR)
Écartons-nous un peu, l'affaire le mérite, v.761 (Acte 3, scène 3, M?LIDOR)
Et le secret importe au coup que je médite. v.762 (Acte 3, scène 3, M?LIDOR)
Si quelque impatience agite mon esprit, v.763 (Acte 3, scène 4, CLARIMONDE)
Dures extrémités ! Importune contrainte ! v.769 (Acte 3, scène 4, CLARIMONDE)
Faut-il brûler d'espoir faut-il geler de crainte, v.770 (Acte 3, scène 4, CLARIMONDE)
Loin de le surmonter et de surgir au port, v.775 (Acte 3, scène 4, LYDIANE)
Trouve dans son naufrage et la honte et la mort. v.776 (Acte 3, scène 4, LYDIANE)
Eût-il toute la terre et les cieux ennemis, v.779 (Acte 3, scène 4, LYDIANE)
Vous êtes sous la foi d'une Clef seulement, v.784 (Acte 3, scène 4, LYDIANE)
Si ma perte le touche il doit cesser de vivre, v.789 (Acte 3, scène 4, CLARIMONDE)
Je ne puis Lydiane éviter le trépas : v.792 (Acte 3, scène 4, CLARIMONDE)
Si les Dieux protecteurs d'une sainte amitié, v.795 (Acte 3, scène 4, LYDIANE)
Et ma crainte à ce coup surmonte mon désir. v.800 (Acte 3, scène 4, CLARIMONDE)
Que mon funeste abord vous étonne et vous blesse, v.802 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Je ne suis plus qu'un Monstre à qui le juste sort v.803 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Mais ce qui peut ma peine et ma crainte causer, v.811 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Détruis par ta prudence un injuste pouvoir, v.819 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Je pense toutefois qu'une fuite soudaine v.825 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Foulant d'un pied superbe un vieillard terrassé, v.844 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Ce funeste penser vous dérobe des pleurs, v.851 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Cette crainte à mon sexe est un vice fatal, v.855 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Mais de quelque douleur que la mienne te blesse, v.857 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Il faut exécuter en faveur de mon père, v.861 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Et qu'il me faut du temps pour t'en entretenir, v.864 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Fais le guet Lydiane, et veille en telle sorte v.865 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Quel le Roi sans ton su ne puisse ouvrir la porte. v.866 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Hâte-toi de nous en avertir. v.867 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Afin qu'au moins Alcandre ait le temps de sortir. v.868 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
En un mot, d'Almazan l'injuste violence v.873 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Mérite un châtiment égal à son offense, v.874 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Cet arrêt me remplit d'un juste étonnement. v.880 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Tu dois perdre ce Monstre, et le Ciel te l'ordonne. v.882 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Le Ciel condamnerait cet acte violent. v.883 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Les Dieux sur les Rois ont un juste pouvoir, v.887 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Pour les Princes cléments, justes et magnanimes, v.889 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
C'est à lui d'en connaître, et non pas aux mortels. v.895 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Lâche pourquoi crains-tu d'abattre ses autels ? v.896 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
On doit trop ma Princesse aux têtes couronnées, v.897 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Ses sujets contre lui s'arment injustement : v.900 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Il apporte en naissant de sacrés privilèges, v.901 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Car son impiété par un acte odieux v.903 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Madame à ses pareils toute chose est permise, v.905 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Te servir mieux que lui de cette autorité, v.908 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Doncques cette action si récente et si noire, v.910 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Est hors de ton esprit ou ne te touche pas ? v.912 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Arrête Alcandre et pardonne à ma flamme, v.917 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Si j'ai voulu jeter ce dessein dans ton âme, v.918 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Et garde que ta main ne commette un forfait, v.923 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Trop injuste en sa cause aussi bien qu'en l'effet, v.924 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Je te soumets Alcandre, à deux lois qu'il faut suivre. v.925 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Que je vive, et qu'un autre à ma honte, à mes yeux, v.927 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Je te propose Alcandre un projet hasardeux, v.931 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Les Dieux que ce Tyran par ses crimes irrite v.933 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
T'accorderont le bien que ta vertu mérite. v.934 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Leur espérance éteinte en leurs derniers combats v.936 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Détournez cependant votre perte et ma mort, v.940 (Acte 3, scène 5, ALCANDRE)
Si tu doutes de moi tu me fais un outrage, v.942 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
L'amitié qui t'est due, et que je te promets : v.944 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Il faut te retirer. v.950 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Parmi des mots confus m'a souvent fait entendre v.953 (Acte 3, scène 5, LYDIANE)
Et si le Ciel s'oppose à l'espoir qui nous reste, v.957 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Allons d'une prison faire un tombeau funeste. v.958 (Acte 3, scène 5, CLARIMONDE)
Je doute aussi peu ta langue que ton bras. v.960 (Acte 4, scène 1, MÉLIDOR)
Mais pour ne point ternir le lustre de ta gloire, v.965 (Acte 4, scène 1, ALCANDRE)
Désiste de poursuivre une action si noire, v.966 (Acte 4, scène 1, ALCANDRE)
Si ma bonne fortune a pu blesser tes yeux, v.967 (Acte 4, scène 1, ALCANDRE)
Fais que Mars te le donne, et crois que les guerriers v.971 (Acte 4, scène 1, ALCANDRE)
Doivent cueillir le Myrte où naissent les lauriers. v.972 (Acte 4, scène 1, ALCANDRE)
Folle prétention, je ne le puis sans blâme, v.974 (Acte 4, scène 1, MÉLIDOR)
Au lieu de me noircir cette injure t'offense, v.978 (Acte 4, scène 1, ALCANDRE)
Je ne puis te punir non plus que me venger. v.980 (Acte 4, scène 1, ALCANDRE)
Mais où se doit borner la fureur qui te dompte ? v.981 (Acte 4, scène 1, ALCANDRE)
Oui peur être à ta honte ; v.982 (Acte 4, scène 1, ALCANDRE)
Justes Cieux, v.991 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
Alcandre sous des fers se présente à mes yeux. v.992 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
Sire, l'habit qu'il porte est un témoin pressant : v.996 (Acte 4, scène 2, MÉLIDOR)
Je crois ce que tu dis, cette preuve puissante v.1001 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
Tend son dessein visible, et sa faute évidente, v.1002 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
Quel démon t'inspira cette damnable envie v.1005 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
D'usurper mes États, d'attenter à ma vie ? v.1006 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
J'ai tracé le projet de cet acte inhumain, v.1008 (Acte 4, scène 2, ALCANDRE)
Que la terre s'entrouvre, et qu'elle m'engloutisse, v.1009 (Acte 4, scène 2, ALCANDRE)
Que ne dois-je donner à qui m'ôte la vie ? v.1022 (Acte 4, scène 2, ALCANDRE)
Donc, Sire, d'un regard faites mes destinées, v.1025 (Acte 4, scène 2, ALCANDRE)
Si je puis espérer d'obtenir Clarimonde, v.1029 (Acte 4, scène 2, ALCANDRE)
La honte de me nuire et de vous abuser : v.1032 (Acte 4, scène 2, ALCANDRE)
Et si vous n'écoutez en me manquant de foi, v.1035 (Acte 4, scène 2, ALCANDRE)
Plaignez-vous, il est temps, familles désolées, v.1041 (Acte 4, scène 2, ALCANDRE)
Ne dis plus rien âme ingrate et traîtresse, v.1045 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
Te voilà convaincu par trop de conjectures, v.1049 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
Va honte de ton siècle et des races futures, v.1050 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
Ah c'est trop tes discours superflus v.1052 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
A de cet assassin détourné l'attentat, v.1055 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
Auteur de mon salut, protecteur de l'État, v.1056 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
S'il n'est rien qu'on ne doive à ton mérite extrême, v.1057 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
Et que par ma conduite et l'ardeur de mon zèle v.1065 (Acte 4, scène 2, MÉLIDOR)
Elle doit m'accorder cette belle captive. v.1070 (Acte 4, scène 2, M?LIDOR)
Et le prix suffisant à payer tes services ? v.1073 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
Ils sont de mes désirs les plus justes limites. v.1077 (Acte 4, scène 2, MÉLIDOR)
Je crois qu'elle te plaît, et que tu la mérites, v.1078 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
Mais en vain ton esprit se flatte sur ce point, v.1079 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
Tu ne peux l'obtenir. v.1084 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
Mais cette volonté, Sire, étant engagée, v.1089 (Acte 4, scène 2, MÉLIDOR)
Celle que tu prétends est ailleurs destinée, v.1094 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
De cette passion tâche de te guérir, v.1095 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
Cherche quelque autre prix à te récompenser. v.1099 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
Clarimonde est le seul qu'Almazan te refuse, v.1101 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
De croire l'emporter contre mon sentiment. v.1103 (Acte 4, scène 2, ALMAZAN)
Quand j'ai cru l'emporter je l'ai cru justement, v.1104 (Acte 4, scène 2, MÉLIDOR)
Que je rendrai funeste à qui ne le croit pas. v.1107 (Acte 4, scène 2, M?LIDOR)
N'est-il rien sous le Ciel qui te puisse amollir ? v.1111 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
Et dans le cours égal de tes prospérités, v.1123 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
Tu verras par l'effet tes désirs surmontés. v.1124 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
Tu verras à ta honte éclater ma colère, v.1126 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
En l'état déplorable où le Ciel m'a réduite, v.1129 (Acte 4, scène 3, CLARIMONDE)
Je crains votre faveur moins que votre poursuite ; v.1130 (Acte 4, scène 3, CLARIMONDE)
Quel moyen d'adorer une main violente, v.1133 (Acte 4, scène 3, CLARIMONDE)
Du sang de mes sujets encor toute sanglante, v.1134 (Acte 4, scène 3, CLARIMONDE)
Un seul trait de tes yeux si charmants et si doux v.1139 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
À vos contentements mes disgrâces résistent, v.1141 (Acte 4, scène 3, CLARIMONDE)
De votre hostilité trop de marquent subsistent, v.1142 (Acte 4, scène 3, CLARIMONDE)
De tes Palais brûlés la cendre fume encore, v.1146 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
Mais sois mienne un moment et je te les promets v.1147 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
Aussi bien c'est en vain que tu voudrais prétendre, v.1153 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
Tu n'en saurais tirer le secours attendu. v.1156 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
Oui je tiens sous mes fers cette âme criminelle, v.1158 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
Ô Sainte vérité montre-toi toute nue, v.1162 (Acte 4, scène 3, CLARIMONDE)
Viens Déesse immortelle, et donne à l'innocent, v.1163 (Acte 4, scène 3, CLARIMONDE)
Sire, n'imputez rien au généreux Alcandre, v.1165 (Acte 4, scène 3, CLARIMONDE)
Que te feindre coupable afin de l'excuser. v.1172 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
Ce forfait avéré mérite le supplice, v.1173 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
S'il n'en est pas l'auteur il en est le complice, v.1174 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
Il mourra Clarimonde, et ne te flatte pas, v.1175 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
Et pour n'être à toi-même ingrate extrêmement, v.1183 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
Exempte du tombeau ton père et ton Amant. v.1184 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
Qu'on les amène ici, je veux te présenter v.1187 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
Ces objets que ton âme a droit de consulter, v.1188 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
Si comme leur salut ma passion te touche, v.1190 (Acte 4, scène 3, ALMAZAN)
Justes Dieux si l'état de mon âme affligée, v.1194 (Acte 4, scène 3, CLARIMONDE)
Inspirez dans mon coeur de justes mouvements, v.1196 (Acte 4, scène 3, CLARIMONDE)
Et toi ma Lydiane aide-moi, je te prie, v.1197 (Acte 4, scène 3, CLARIMONDE)
Ce conseil est injuste aussi bien qu'impossible. v.1201 (Acte 4, scène 3, CLARIMONDE)
Le sang et le devoir combattent contre vous. v.1204 (Acte 4, scène 3, LYDIANE)
Vous demande le jour que vous tenez de lui. v.1208 (Acte 4, scène 3, LYDIANE)
Mais si tu n'as dessein d'augmenter mes douleurs, v.1215 (Acte 4, scène 4, SOLIMONT)
Retiens pour quelque temps tes soupirs et tes pleurs ; v.1216 (Acte 4, scène 4, SOLIMONT)
Ouvre tes bras chéris, embrasse hélas, embrasse v.1221 (Acte 4, scène 4, SOLIMONT)
Est prête de s'éteindre, et n'a plus aujourd'hui v.1223 (Acte 4, scène 4, SOLIMONT)
Au funeste succès de vos dernières armes. v.1230 (Acte 4, scène 4, CLARIMONDE)
Pour les voir terminer il ne faut qu'un instant. v.1236 (Acte 4, scène 4, SOLIMONT)
Oui dans cette espérance, v.1237 (Acte 4, scène 4, SOLIMONT)
Je viens belle Princesse exécuter l'Arrêt, v.1240 (Acte 4, scène 5, ALCANDRE)
Par qui l'injuste Ciel veut que je vous présente v.1241 (Acte 4, scène 5, ALCANDRE)
D'un homme déjà mort la dépouille vivante. v.1242 (Acte 4, scène 5, ALCANDRE)
Et qu'arrachant ce coeur où vous êtes gravée, v.1246 (Acte 4, scène 5, ALCANDRE)
Chasse cette pensée, Alcandre si tu m'aimes, v.1249 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Souviens-toi toutefois que les rigueurs extrêmes v.1250 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Qu'excite dans son âme un feu continuel, v.1251 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Achève, sais-tu bien d'où vient cette entrevue, v.1254 (Acte 4, scène 5, SOLIMONT)
Me présente ses voeux, me menace, et me presse, v.1257 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Il me traite en esclave, il me traite en maîtresse, v.1258 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Et plus forte qu'un Camp de bataillons épais v.1267 (Acte 4, scène 5, SOLIMONT)
Nous rendre par tes yeux la victoire, et la paix. v.1268 (Acte 4, scène 5, SOLIMONT)
Cette paix criminelle v.1269 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Produirait dans mon âme une guerre immortelle. v.1270 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
De racheter mon sceptre aux dépends de ta vie : v.1274 (Acte 4, scène 5, SOLIMONT)
J'aime encore tes jours beaucoup plus que les miens, v.1276 (Acte 4, scène 5, SOLIMONT)
Une mort animée, un squelette vivant, v.1280 (Acte 4, scène 5, SOLIMONT)
Qu'importe de partir du trône ou de mes fers. v.1284 (Acte 4, scène 5, SOLIMONT)
Hélas que dites-vous, ce penser est coupable, v.1285 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Dans cette opinion votre esprit s'est déçu : v.1287 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Ah ne contestez plus. v.1291 (Acte 4, scène 5, ALCANDRE)
Le mérite d'un père et celui d'un Amant. v.1296 (Acte 4, scène 5, ALCANDRE)
De hâter le secours qu'il a droit d'espérer, v.1300 (Acte 4, scène 5, ALCANDRE)
Est puni justement de sa témérité. v.1304 (Acte 4, scène 5, ALCANDRE)
Je suis prête à trahir le sang et le devoir. v.1308 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Ah ne le faites pas, généreuse Princesse, v.1309 (Acte 4, scène 5, ALCANDRE)
Un sceptre vous attend et Solimont vous presse v.1310 (Acte 4, scène 5, ALCANDRE)
Vous tenez trop longtemps son esprit en balance, v.1313 (Acte 4, scène 5, ALCANDRE)
Je ne mérite pas... v.1316 (Acte 4, scène 5, ALCANDRE)
Rien, toutefois approche, en vain je le diffère, v.1321 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Le Ciel reconnaîtra cette marque d'amour, v.1328 (Acte 4, scène 5, SOLIMONT)
Avant qu'il soit longtemps aura sa récompense. v.1330 (Acte 4, scène 5, SOLIMONT)
Et bien es-tu content ? v.1331 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Oui si vous permettez v.1331 (Acte 4, scène 5, ALCANDRE)
Et parmi les grandeurs où vous devez prétendre, v.1333 (Acte 4, scène 5, ALCANDRE)
Ne hâte point ce temps, Adieu, console-toi. v.1339 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Et ne m'accuse pas de te manquer de foi : v.1340 (Acte 4, scène 5, CLARIMONDE)
Cherchons d'autres sujets à nous entretenir. v.1344 (Acte 5, scène 1, ALMAZAN)
Il doit être content de voir mon repentir. v.1348 (Acte 5, scène 1, ALMAZAN)
Une paix dont le cours dure éternellement. v.1352 (Acte 5, scène 1, ALMAZAN)
Puisque cette Beauté qui vous doit sa naissance v.1353 (Acte 5, scène 1, ALMAZAN)
À vos contentements toutes choses sont prêtes, v.1361 (Acte 5, scène 1, SOLIMONT)
Je cède à vos désirs ainsi qu'à vos conquêtes, v.1362 (Acte 5, scène 1, SOLIMONT)
Que la suite des temps n'interrompe jamais. v.1364 (Acte 5, scène 1, SOLIMONT)
Pardonnons toute chose, et faisons à ce jour v.1367 (Acte 5, scène 1, ALMAZAN)
D'une haine mortelle une immortelle amour. v.1368 (Acte 5, scène 1, ALMAZAN)
J'atteste de mes Dieux la puissance suprême. v.1369 (Acte 5, scène 1, ALMAZAN)
Puisque de tant de maux dont ce peuple est atteint v.1375 (Acte 5, scène 1, ALMAZAN)
Le sujet importun est à jamais éteint. v.1376 (Acte 5, scène 1, ALMAZAN)
Que me rendre porteur de si bonnes nouvelles. v.1378 (Acte 5, scène 1, ARGIRAN)
Souviens-toi d'ajouter à ce premier devoir v.1380 (Acte 5, scène 1, ALMAZAN)
Le soin de publier sur la terre et sur l'onde, v.1381 (Acte 5, scène 1, ALMAZAN)
Et ton obéissance à mes justes désirs, v.1391 (Acte 5, scène 2, SOLIMONT)
Reprends ta gaieté, fais montre de tes charmes, v.1393 (Acte 5, scène 2, SOLIMONT)
Laisse enfin épuiser la source de tes larmes, v.1394 (Acte 5, scène 2, SOLIMONT)
Et voyant ton bonheur et mon contentement, v.1395 (Acte 5, scène 2, SOLIMONT)
Ne bénir pas la main par qui le juste sort v.1399 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Vous porte du naufrage aux délices du port. v.1400 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Mais certes je le dis, et sans doute à ma honte, v.1401 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Si de vos intérêts je tenais moins de compte, v.1402 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
La gloire et le bonheur dont vous flattez mes sens, v.1403 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Et vivrais innocente ou je ne vivrais plus. v.1408 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Éteindre la puissance et le feu de leurs charmes ? v.1414 (Acte 5, scène 2, ALMAZAN)
Vous n'entendrez jamais l'effroyable tonnerre, v.1417 (Acte 5, scène 2, ALMAZAN)
Chassez donc ce regret dont vous semblez atteinte, v.1421 (Acte 5, scène 2, ALMAZAN)
Et faisant succéder l'espérance à la crainte, v.1422 (Acte 5, scène 2, ALMAZAN)
J'atteste en ce moment les Dieux et la nature, v.1434 (Acte 5, scène 2, ALMAZAN)
Rendez, rendez l'honneur à cette âme héroïque, v.1450 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Clarimonde hélas que faites-vous ? v.1455 (Acte 5, scène 2, ALMAZAN)
Grand Prince je présente Alcandre à vos genoux, v.1456 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Et cette faible voix par la sienne animée, v.1458 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Possédez, triomphez, je ne résiste point. v.1464 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Je vais vous l'envoyer, cependant permettez v.1475 (Acte 5, scène 2, ALMAZAN)
Que je hâte le temps de mes prospérités, v.1476 (Acte 5, scène 2, ALMAZAN)
Cette prochaine nuit soit le jour de ma gloire. v.1478 (Acte 5, scène 2, ALMAZAN)
De prévenir ta nuit d'une nuit éternelle ? v.1482 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Quoique fasse le sort pour étendre mes jours, v.1487 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Il est en mon pouvoir d'en terminer le cours. v.1488 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Afin que mon trépas et juste et généreux v.1491 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Refuser un secours que tu peux me prêter, v.1499 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
N'est-ce pas me trahir ? N'est-ce pas me quitter ? v.1500 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Et de vos désespoirs la fureur arrêter, v.1503 (Acte 5, scène 2, LYDIANE)
Ce n'est point vous trahir, ce n'est point vous quitter. v.1504 (Acte 5, scène 2, LYDIANE)
L'office que tes soins refusent de me rendre v.1505 (Acte 5, scène 2, CLARIMONDE)
Je viens vous présenter sous des fers invisibles, v.1513 (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Enfin pour me combler d'un regret immortel, v.1523 (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
N'a-t-on point résolu que je pare l'autel, v.1524 (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Ah funeste moment ! v.1527 (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Je l'ai fait, pour mêler à ta triste fortune v.1530 (Acte 5, scène 3, CLARIMONDE)
Je t'aime, cher Alcandre, et le Ciel qui m'écoute v.1533 (Acte 5, scène 3, CLARIMONDE)
Sait bien qu'en cet instant tu me possèdes toute : v.1534 (Acte 5, scène 3, CLARIMONDE)
Des myrtes dont le Roi veut être couronné. v.1536 (Acte 5, scène 3, CLARIMONDE)
Au bonheur qu'il prétend ne porte point d'envie, v.1538 (Acte 5, scène 3, CLARIMONDE)
Cette faveur, Madame, excède mon mérite, v.1545 (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Mais celle dont mon coeur vos bontés sollicite, v.1546 (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Ni de monter au trône où je vous vois courir, v.1551 (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Mourir ! Ah ne crois pas que mon coeur y consente, v.1553 (Acte 5, scène 3, CLARIMONDE)
Quelques fâcheux ennuis que ton âme ressente, v.1554 (Acte 5, scène 3, CLARIMONDE)
N'attente rien sur toi, cherche dans les batailles, v.1557 (Acte 5, scène 3, CLARIMONDE)
Attends que je t'en donne un exemple sanglant. v.1560 (Acte 5, scène 3, CLARIMONDE)
Madame, je vais donc aux deux bouts de la terre v.1561 (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Ainsi pour une absence éternelle et funeste, v.1565 (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Prendre congé de vous est tout ce qui me reste v.1566 (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Adieu le seul objet de mes chastes désirs ; v.1568 (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Vous voyez que le Ciel justement irrité v.1571 (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Alcandre tu me quittes, v.1573 (Acte 5, scène 3, CLARIMONDE)
Que le gouffre est profond où tu me précipites, v.1574 (Acte 5, scène 3, CLARIMONDE)
Tu me quittes Alcandre, ô triste et dure loi ! v.1575 (Acte 5, scène 3, CLARIMONDE)
Je pourrais l'éviter en achevant mon sort. v.1579 (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
N'importe j'aime mieux ton départ que ta mort. v.1580 (Acte 5, scène 3, CLARIMONDE)
Dites-moi seulement un Adieu. v.1584 (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Mais c'est trop résister, il est temps de se rendre, v.1586 (Acte 5, scène 3, CLARIMONDE)
Permets que je contente une fois mon envie, v.1597 (Acte 5, scène 3, CLARIMONDE)
Que comme ta présence était toute ma vie, v.1599 (Acte 5, scène 3, CLARIMONDE)
Je te perds, mais que vois-je ? v.1601 (Acte 5, scène 3, CLARIMONDE)
En un mot Mélidor suivi de ses cohortes v.1605 (Acte 5, scène 4, LYDIANE)
A pu se faire jour dans les première portes, v.1606 (Acte 5, scène 4, LYDIANE)
Ont si bien combattu qu'on ne les attend plus, v.1608 (Acte 5, scène 4, LYDIANE)
À peine de nos gens ce qui reste en défense, v.1609 (Acte 5, scène 4, LYDIANE)
Solimont comme lui ne s'attend qu'à mourir, v.1612 (Acte 5, scène 4, LYDIANE)
Le tonnerre est tout prêt d'éclater sur leur tête. v.1613 (Acte 5, scène 4, LYDIANE)
Et si vous ne fuyez vous serez la conquête v.1614 (Acte 5, scène 4, LYDIANE)
Où fuir ? Il n'importe. v.1617 (Acte 5, scène 4, LYDIANE)
Mais j'entends un grand bruit on force cette porte, v.1618 (Acte 5, scène 4, LYDIANE)
Attendons en ce lieu ce rebelle sujet, v.1623 (Acte 5, scène 5, ALMAZAN)
À plus forte raison ce Palais écarté, v.1627 (Acte 5, scène 5, SOLIMONT)
Mélidor tout percé de blessures mortelles v.1638 (Acte 5, scène 6, ARGIRAN)
Et sa chute aujourd'hui fatale à ses complices, v.1641 (Acte 5, scène 6, ARGIRAN)
Leur laisse pour butin la honte et les supplices. v.1642 (Acte 5, scène 6, ARGIRAN)
Vous raconter ici les exploits qu'il a faits, v.1651 (Acte 5, scène 6, ARGIRAN)
De sorte que l'ayant à ses pieds terrassé v.1655 (Acte 5, scène 6, ARGIRAN)
L'exemple de sa mort tout le reste a chassé. v.1656 (Acte 5, scène 6, ARGIRAN)
Ô récit qui me flatte, et l'esprit et l'oreille ! v.1658 (Acte 5, scène 6, ALMAZAN)
Donc si j'ai du repos Alcandre en est l'auteur, v.1659 (Acte 5, scène 6, ALMAZAN)
Donc qui devrait me perdre est mon libérateur ? v.1660 (Acte 5, scène 6, ALMAZAN)
D'exhaler devant vous les restes de sa vie, v.1662 (Acte 5, scène 6, ARGIRAN)
Et son bras me couvrant de mortelles blessures v.1669 (Acte 5, scène 7, MÉLIDOR)
Puisque je sens le trait dont la fatale atteinte v.1673 (Acte 5, scène 7, M?LIDOR)
Affranchit les mortels et de peine et de crainte. v.1674 (Acte 5, scène 7, M?LIDOR)
Ôtez-le de mes yeux v.1675 (Acte 5, scène 7, ALMAZAN)
Ce traître qui naquit à la honte des Cieux, v.1676 (Acte 5, scène 7, ALMAZAN)
Ô Dieux quel changement ! Et que viens-je d'entendre ? v.1690 (Acte 5, scène 8, CLARIMONDE)
Et tu me vois tout prêt à te rendre ton bien, v.1695 (Acte 5, scène 9, ALMAZAN)
Grand Prince permettez que mon prix soit le sien v.1696 (Acte 5, scène 9, ALMAZAN)
Contracte avec Alcandre un plus doux hyménée v.1698 (Acte 5, scène 9, ALMAZAN)
Je l'adopte à l'empire, et veux qu'en sa personne v.1701 (Acte 5, scène 9, ALMAZAN)
N'y consentez-vous pas ? v.1703 (Acte 5, scène 9, ALMAZAN)
Mériteraient un prix plus grand que Clarimonde, v.1706 (Acte 5, scène 9, SOLIMONT)
Suivons-les mon Alcandre, et de voeux immortels v.1715 (Acte 5, scène 9, CLARIMONDE)
Allons remplir la terre et charger nos autels. v.1716 (Acte 5, scène 9, CLARIMONDE)

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 2: parser error : Start tag expected, '<' not found in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: LES AVENTURES DU ROI PAUSOLE in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

LE PRINCE FUGITIF (1649)

Ah ! Je te prie v.5 (Acte 1, scène 1, PHILOXANDRE)
Compte entre ses parents le Prince de Cyrène, v.10 (Acte 1, scène 1, PHILOXANDRE)
Dis qu'après tes bienfaits, Clyton, je dois parler, v.20 (Acte 1, scène 1, PHILOXANDRE)
Par un coup de tempête, à mon âme imprévue, v.25 (Acte 1, scène 1, PHILOXANDRE)
Vous êtes prisonnier ? v.29 (Acte 1, scène 1, CLYTON)
Je le suis d'Archestrate, v.29 (Acte 1, scène 1, PHILOXANDRE)
Cette rare beauté qui me tue et me flatte v.30 (Acte 1, scène 1, PHILOXANDRE)
Prêter à ma douleur un soupir seulement. v.36 (Acte 1, scène 1, PHILOXANDRE)
Elle, qui jugeant mal de cette ardeur extrême, v.38 (Acte 1, scène 1, PHILOXANDRE)
Et croyant que je sors des termes du devoir v.39 (Acte 1, scène 1, PHILOXANDRE)
Que prétendez-vous donc ? v.41 (Acte 1, scène 1, CLYTON)
Alceste, pardonnez à ma juste douleur v.51 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Que je vois chancelante, et prête à succomber v.55 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Cette ville attaquée, et ses murs investis, v.59 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Orphise en doit porter et la honte et le blâme : v.62 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Il a fait la querelle, et j'atteste les Dieux v.63 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Je sais : mais à nos yeux Orphise se présente. v.69 (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Enfin ma vigilance a trompé votre attente, v.70 (Acte 1, scène , LE ROI)
Vous ôte pour ce coup les armes de la main : v.72 (Acte 1, scène , LE ROI)
L'obstacle qu'à sa chute on tâche d'opposer : v.80 (Acte 1, scène , ORPHISE)
Élever ses désirs où je porte les miens. v.84 (Acte 1, scène , ORPHISE)
Arrêtez ce transport dont votre âme est saisie, v.85 (Acte 1, scène , LE ROI)
Car enfin, où tendrait ce combat entrepris ? v.87 (Acte 1, scène , LE ROI)
Pensez-vous qu'Archestrate en dût être le prix ? v.88 (Acte 1, scène , LE ROI)
Prétend vous accabler sous l'effort qu'il prépare, v.98 (Acte 1, scène 4, ARCHESTRATE)
Il vient pour couronner ses injustes conquêtes v.101 (Acte 1, scène 4, ARCHESTRATE)
Par le sac de Cyrène, et le prix de nos têtes. v.102 (Acte 1, scène 4, ARCHESTRATE)
Le presse d'achever ma perte, et sa victoire. v.106 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
Le trône qu'il prétend sera son précipice. v.110 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
Il est bon toutefois qu'en des termes pareils v.111 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
Un Roi se détermine aux plus sages conseils. v.112 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
Orphise, et vous Alceste en qui je me propose v.113 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
Parlez, que dois-je faire en cette extrémité ? v.116 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
Pour cela permettez qu'au front de cette armée v.121 (Acte 1, scène 4, ORPHISE)
Mon bras aille écraser ce funeste serpent v.123 (Acte 1, scène 4, ORPHISE)
Par les justes efforts d'une prompte vengeance v.125 (Acte 1, scène 4, ORPHISE)
Osmond verra sa perte, et votre délivrance, v.126 (Acte 1, scène 4, ORPHISE)
De venger Archestrate, et d'essuyer ses yeux. v.132 (Acte 1, scène 4, ORPHISE)
Mais le soin de venger Archestrate offensée, v.134 (Acte 1, scène 4, ALCESTE)
Et de porter la mort au sein des ennemis v.135 (Acte 1, scène 4, ALCESTE)
C'est de moi que Cyrène attend cette merveille, v.137 (Acte 1, scène 4, ALCESTE)
Qui sous tes étendards ne se trouvent forcés. v.140 (Acte 1, scène 4, ALCESTE)
Animé des beaux yeux qui font toute ma gloire v.141 (Acte 1, scène 4, ALCESTE)
Et de son attentat justement irrité v.143 (Acte 1, scène 4, ALCESTE)
De votre affection cette marque me touche, v.146 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
Elle flatte mes sens, mais cet emploi fameux v.147 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
Donne-moi ton avis, que dois-je exécuter ? v.151 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
Tu sais le différend que l'on vient d'agiter. v.152 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
Je sais que les combats par les vôtres tentés v.155 (Acte 1, scène 4, PHILOXANDRE)
Mais, Sire, il faut tenter un dessein légitime, v.161 (Acte 1, scène 4, PHILOXANDRE)
Et chercher de vos maux la prompte guérison, v.163 (Acte 1, scène 4, PHILOXANDRE)
Ou de chasser Osmond, ou de quitter ces lieux : v.176 (Acte 1, scène 4, PHILOXANDRE)
Pour le prix d'un conseil si juste. v.185 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
Et si funeste. v.186 (Acte 1, scène 4, ARCHESTRATE)
Je te laisse en dépôt tout le bien qui me reste, v.186 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
Je te laisse avec elle une ville à garder, v.187 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
Le temps est nécessaire à l'effet où j'aspire, v.189 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
Et ce temps ménagé peut sauver mon Empire. v.190 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
Et d'un trône affermi le juste successeur. v.200 (Acte 1, scène 4, LE ROI)
Cette loi me ravit. v.205 (Acte 1, scène 4, ORPHISE)
Ah ! Funeste départ qui me fera mourir. v.208 (Acte 1, scène 4, ARCHESTRATE)
Vous partez mécontente ? v.211 (Acte 1, scène 5, PHILOXANDRE)
Je ne dois qu'à toi seul la perte de mon père. v.214 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
Mais dites pour le moins en voyant mon supplice, v.221 (Acte 1, scène 5, PHILOXANDRE)
L'honneur et le devoir, ont fait mon attentat, v.227 (Acte 1, scène 5, PHILOXANDRE)
Ne remettez qu'à moi ce rude châtiment, v.231 (Acte 1, scène 5, PHILOXANDRE)
Il est prêt, Archestrate, en voici le moment, v.232 (Acte 1, scène 5, PHILOXANDRE)
Puisqu'il faut vous quitter, et perdre l'espérance v.233 (Acte 1, scène 5, PHILOXANDRE)
Me quitter ! v.235 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
Il veut que ce coupable exécute en personne v.237 (Acte 1, scène 5, PHILOXANDRE)
Les funestes conseils que son audace donne, v.238 (Acte 1, scène 5, PHILOXANDRE)
Cruel fais d'Archestrate un meilleur jugement, v.243 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
Fais briller ta conduite au milieu de Cyrène, v.250 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
Quoi, tu ne réponds rien ? Qui te ferme la bouche ? v.253 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
Parle, suis-je un dépôt indigne de tes soins ? v.255 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
J'en prends votre mérite et vos yeux à témoins. v.256 (Acte 1, scène 5, PHILOXANDRE)
Mais, Madame, une loi secrète et souveraine v.257 (Acte 1, scène 5, PHILOXANDRE)
Me force de quitter Archestrate et Cyrène ; v.258 (Acte 1, scène 5, PHILOXANDRE)
Y vivre est un bonheur que le Ciel m'interdit, v.259 (Acte 1, scène 5, PHILOXANDRE)
Et pour m'y retenir le Prince en a trop dit. v.260 (Acte 1, scène 5, PHILOXANDRE)
Vous portez dans les yeux des traits pour le chasser. v.264 (Acte 1, scène 5, PHILOXANDRE)
Permettez-donc, Madame, et je vous en conjure, v.265 (Acte 1, scène 5, PHILOXANDRE)
Permettez que je cueille un peu de ces lauriers v.267 (Acte 1, scène 5, PHILOXANDRE)
Consentez... v.269 (Acte 1, scène 5, PHILOXANDRE)
Cyrène est un séjour que l'honneur t'interdit, v.271 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
Et pour t'y retenir le Prince en a trop dit. v.272 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
Je ne résiste plus, ami, va, vois, surmonte, v.273 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
Couvre l'ingrat Osmond d'une éternelle honte, v.274 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
Fais rougir de son crime et son front et la terre, v.278 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
Porte cent coups mortels dans cet indigne flanc, v.279 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
Et qu'un bras qui n'a point de sceptres à porter v.283 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
En peut bien acquérir, s'il en peut mériter. v.284 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
Va, puisque t'arrêter est un coup impossible, v.285 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
Souviens-toi seulement dans ce moment terrible, v.286 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
Où l'air retentira de tes coups furieux, v.287 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
Mêle au soin d'attaquer celui de te défendre, v.289 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
Adieu je te pardonne. v.294 (Acte 1, scène 5, ARCHESTRATE)
Je te dis mon humeur, j'abhorre le carnage. v.302 (Acte 2, scène 1, ARCHESTRATE)
Quel plaisir toutefois du haut de cette Tour v.303 (Acte 2, scène 1, LUCINDE)
Et déployant au jour ses couleurs éclatantes, v.309 (Acte 2, scène 1, LUCINDE)
Peindre mille Soleils sur des armes brillantes. v.310 (Acte 2, scène 1, LUCINDE)
Elle brûle, elle tremble, et n'est pas moins atteinte v.317 (Acte 2, scène 1, ARCHESTRATE)
Des traits de la pitié, que de ceux de la crainte. v.318 (Acte 2, scène 1, ARCHESTRATE)
La crainte ? v.319 (Acte 2, scène 1, LUCINDE)
Vous étendez bien loin un sentiment si doux, v.320 (Acte 2, scène 1, LUCINDE)
La Nature et l'Amour font ce juste partage, v.326 (Acte 2, scène 1, LUCINDE)
C'est-à-dire qu'Alceste et le Roi... v.328 (Acte 2, scène 1, LUCINDE)
Alceste : qu'as-tu dit ? v.329 (Acte 2, scène 1, ARCHESTRATE)
C'est donc en vous nommant Alceste pour Orphise. v.330 (Acte 2, scène 1, LUCINDE)
Vous êtes le sujet de leur idolâtrie, v.334 (Acte 2, scène 1, LUCINDE)
Qu'à toute autre personne on les doit préférer. v.336 (Acte 2, scène 1, LUCINDE)
Ah ! Que tu connais mal ce que peut le mérite, v.337 (Acte 2, scène 1, ARCHESTRATE)
Comme leur passion leur recherche m'irrite, v.338 (Acte 2, scène 1, ARCHESTRATE)
Quoi tu ne peux m'entendre ? v.341 (Acte 2, scène 1, ARCHESTRATE)
Et crois que pour prétendre de hautes fortunes v.345 (Acte 2, scène 1, LUCINDE)
Pour te dire en deux mots ce que j'en imagine, v.349 (Acte 2, scène 1, ARCHESTRATE)
Et sache, s'il ne porte un visage menteur, v.351 (Acte 2, scène 1, ARCHESTRATE)
Excitent dans les coeurs de justes passions ; v.356 (Acte 2, scène 1, ARCHESTRATE)
Je ne m'informe point de ces hautes sciences v.361 (Acte 2, scène 1, LUCINDE)
Où ce fameux esprit porte ses connaissances, v.362 (Acte 2, scène 1, LUCINDE)
Il ne le saura point, l'amour que je lui porte v.365 (Acte 2, scène 1, ARCHESTRATE)
Trouve dans mon devoir une chaîne trop forte. v.366 (Acte 2, scène 1, ARCHESTRATE)
Le tira d'un état triste et misérable, v.370 (Acte 2, scène 1, LUCINDE)
Tout triste et tout tremblant. v.378 (Acte 2, scène 2, LUCINDE)
À cette majesté dont éclatent les Rois, v.380 (Acte 2, scène 2, ARCHESTRATE)
Celui dont tes bontés ont prolongé la trame, v.382 (Acte 2, scène 2, ARCHESTRATE)
Par bonheur ma fenêtre ouverte en ce moment v.391 (Acte 2, scène 2, CLYTON)
Tel qu'un ferme rocher contre un flot irrité, v.396 (Acte 2, scène 2, CLYTON)
Sa bouche ne poussa ni plainte ni menace, v.397 (Acte 2, scène 2, CLYTON)
De l'effroi qui saisit l'âme des matelots, v.400 (Acte 2, scène 2, CLYTON)
Il vit cent et cent fois la pointe de ses voiles v.405 (Acte 2, scène 2, CLYTON)
Du centre de la terre aller jusqu'aux étoiles, v.406 (Acte 2, scène 2, CLYTON)
Céder à la tempête et périr sous les eaux. v.408 (Acte 2, scène 2, CLYTON)
J'en déplore le sort, mais ma Lucinde écoute v.409 (Acte 2, scène 2, ARCHESTRATE)
Le Soleil nous paraît au milieu de sa route, v.410 (Acte 2, scène 2, ARCHESTRATE)
Consolez-vous, Princesse toute belle, v.413 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
J'accours vous apporter une grande nouvelle. v.414 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
L'insolence d'Osmond funeste à ses guerriers, v.416 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
Ne me flattes-tu point d'un espoir décevant ? v.423 (Acte 2, scène 3, ARCHESTRATE)
Perdre en même temps l'espoir, le sang et l'âme. v.426 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
Ont produit aujourd'hui de funestes effets, v.428 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
Et par un coup du Ciel justement espéré v.436 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
Osmond ayant versé pour terminer vos peines v.437 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
Ce qui reste vivant des ennemis domptés v.444 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
Fait cesser le carnage, et vient par sa retraite v.445 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
Rendre comme vos yeux votre âme satisfaite. v.446 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
Sage et parfait ami que ne te dois-je pas ? v.448 (Acte 2, scène 3, ARCHESTRATE)
Peut jamais égaler cette faveur insigne. v.450 (Acte 2, scène 3, ARCHESTRATE)
Permettez, Madame, v.451 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
Regarde tes malheurs, et qu'elle est sa vertu. v.452 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
Permettez qu'un éternel silence v.453 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
Et bien loin d'imiter ses exploits glorieux, v.460 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
Je le veux, Philoxandre, il faut te satisfaire, v.465 (Acte 2, scène 3, ARCHESTRATE)
Depuis assez longtemps je sais l'art de me taire, v.466 (Acte 2, scène 3, ARCHESTRATE)
Mais j'entends quelque bruit. v.467 (Acte 2, scène 3, ARCHESTRATE)
De ne me point cacher qu'elle est cette aventure, v.469 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
Cherchons un lieu plus propre à nous entretenir. v.472 (Acte 2, scène 3, PHILOXANDRE)
Arrête, enfin le cours de ces larmes de joie, v.473 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Vouloir que je rejette un penser qui me flatte, v.477 (Acte 2, scène 4, ARCHESTRATE)
C'est chercher trop de force en l'esprit d'Archestrate, v.478 (Acte 2, scène 4, ARCHESTRATE)
Quoi ? Vous voir triomphant et n'être pas atteinte v.481 (Acte 2, scène 4, ARCHESTRATE)
D'un mouvement contraire à ma première crainte, v.482 (Acte 2, scène 4, ARCHESTRATE)
Ce triomphe obtenu n'est rien en apparence, v.485 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
A tout seul soutenu cet État chancelant, v.488 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Par le secours puissant de cette main hardie v.489 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Ces Princes ont de même éternisé leur gloire, v.494 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Pensez-y désormais, mon aimable Archestrate, v.497 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Prends part à ce bienfait, et n'en soit point ingrate, v.498 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Écoute leurs soupirs, récompense leurs voeux, v.499 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Sire, cette Princesse en miracles féconde v.509 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
A prononcé l'Arrêt le plus juste du monde, v.510 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Que nul ne la mérite, et qu'un seul la possède. v.514 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
C'est trop pour un mortel que de la rechercher, v.515 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Mais je crois si quelqu'un a droit de la prétendre, v.517 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Prince victorieux, c'est en vain qu'on agite v.521 (Acte 2, scène 4, ORPHISE)
S'il est dans l'Univers quelqu'un qui la mérite, v.522 (Acte 2, scène 4, ORPHISE)
Ou d'Alceste ou de moi vous a le mieux servi : v.528 (Acte 2, scène 4, ORPHISE)
Cette condition de tous deux acceptée v.529 (Acte 2, scène 4, ORPHISE)
C'est de là que j'attends ou la vie ou la mort. v.532 (Acte 2, scène 4, ORPHISE)
Mais plus je le balance, et plus son juste poids v.535 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Ôte à mon jugement la liberté du choix : v.536 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Je sais bien toutefois qu'il faut vous satisfaire, v.537 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Qu'un décret solennel ne vous rende contents. v.540 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Donner si peu de terme à m'y pouvoir résoudre, v.541 (Acte 2, scène 4, ARCHESTRATE)
Goûtez avec plaisir le fruit d'une victoire v.545 (Acte 2, scène 4, ARCHESTRATE)
Et pour faire ce choix je demande du temps. v.556 (Acte 2, scène 4, ARCHESTRATE)
Du temps ? N'espère pas d'en tirer avantage, v.557 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Tu connais leur mérite autant que leur courage, v.558 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Pour juger toutefois du prix de tes amants v.559 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Je me rends, Archestrate, au pouvoir de tes larmes. v.561 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Cependant chers Amis allons quitter nos armes, v.562 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Mars parut moins terrible et moins fier mille fois v.568 (Acte 3, scène 1, ALCESTE)
N'en parlons plus, quittons cette manie, v.569 (Acte 3, scène 1, ORPHISE)
Qui veille à leur défense, et sans doute aujourd'hui v.571 (Acte 3, scène 1, ORPHISE)
Alceste, ces discours me semblent superflus, v.576 (Acte 3, scène 1, ORPHISE)
Imitons le Pilote échappé du naufrage, v.577 (Acte 3, scène 1, ORPHISE)
Ouvrons un peu nos coeurs, mais n'usons plus de feinte, v.585 (Acte 3, scène 1, ORPHISE)
Et pour me confirmer le sujet de ma crainte v.586 (Acte 3, scène 1, ORPHISE)
Confessez qu'Archestrate a d'un oeil plus humain v.587 (Acte 3, scène 1, ORPHISE)
Vous êtes son désir, vous êtes ses délices, v.589 (Acte 3, scène 1, ORPHISE)
Renversez tout cela, dites qu'elle a pour vous v.591 (Acte 3, scène 1, ALCESTE)
Vous êtes de ses voeux la plus chère espérance, v.593 (Acte 3, scène 1, ALCESTE)
Jamais cette beauté n'a payé mes respects v.595 (Acte 3, scène 1, ORPHISE)
Que de discours forcés, ou de termes suspects. v.596 (Acte 3, scène 1, ORPHISE)
Aucun ressentiment de ma discrète flamme. v.598 (Acte 3, scène 1, ALCESTE)
N'avez-vous rien tenté pour vaincre sa rigueur ? v.599 (Acte 3, scène 1, ORPHISE)
Je m'en vais consulter l'oracle de sa voix. v.604 (Acte 3, scène 1, ALCESTE)
Fit rentrer tous fumants dans le sein de la terre. v.610 (Acte 3, scène 2, LUCINDE)
Là Jupiter riant de leur vaine fureur v.615 (Acte 3, scène 2, LUCINDE)
Se couvrira le front d'une feinte terreur, v.616 (Acte 3, scène 2, LUCINDE)
Là pour avoir fini sa crainte et ses malheurs v.619 (Acte 3, scène 2, LUCINDE)
Qui des temps à venir mépriseront l'injure, v.621 (Acte 3, scène 2, LUCINDE)
J'eusse tenu sans doute à bien plus d'avantage v.625 (Acte 3, scène 2, ALCESTE)
Puisque j'en ai le temps je vais l'en conjurer. v.628 (Acte 3, scène 2, ALCESTE)
Confidente d'un coeur que le mien idolâtre, v.633 (Acte 3, scène 2, ORPHISE)
Si pour une faveur j'en ai mille à te rendre, v.641 (Acte 3, scène 2, ORPHISE)
Juge après ce bienfait ce que tu dois attendre. v.642 (Acte 3, scène 2, ORPHISE)
C'est de votre mérite un peu se défier, v.644 (Acte 3, scène 2, LUCINDE)
Et pour tirer de moi toute sorte d'efforts, v.647 (Acte 3, scène 2, LUCINDE)
Mais le coeur d'Archestrate est un fort imprenable, v.649 (Acte 3, scène 2, LUCINDE)
J'ai trop tardé, je crains qu'on ne m'attende, v.657 (Acte 3, scène 2, LUCINDE)
Une petite affaire autre part me demande. v.658 (Acte 3, scène 2, LUCINDE)
Juste Ciel, mais Alceste est déjà de retour. v.659 (Acte 3, scène 2, ORPHISE)
Archestrate nous joue, et feint adroitement v.663 (Acte 3, scène 3, ALCESTE)
Maintenant qu'elle goûte un repos assuré v.667 (Acte 3, scène 3, ALCESTE)
Il faut qu'il craigne un bras sans qui cette Couronne v.673 (Acte 3, scène 3, ORPHISE)
Mais sans nous amuser à flatter un esprit v.675 (Acte 3, scène 3, ORPHISE)
Crois-tu seul résister contre mes volontés ? v.680 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Tes conseils ont sauvé le sceptre que tu vois, v.683 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Et ne l'impute point à nos fameux exploits, v.684 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Ne conteste donc plus, exprime tes désirs, v.687 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Que ton mérite encor ne soit au-dessus d'elle. v.690 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Lui seul peut assouvir toutes mes vanités, v.695 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Avez-vous obtenu ? v.703 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Sire, cette beauté v.703 (Acte 3, scène 4, ALCESTE)
Sans doute une honnête pudeur v.707 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Je n'ai voulu tenter ni son coeur ni sa bouche, v.710 (Acte 3, scène 4, ORPHISE)
Vous seul me tenez lieu de Maître et de Maîtresse. v.714 (Acte 3, scène 4, ORPHISE)
A contraint son humeur et retenu sa bouche ; v.718 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Il faut que vos deux noms écrits dans mes tablettes v.721 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Découvrent à nos yeux ses passions secrètes. v.722 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Porte-les, Philoxandre, et fais qu'absolument v.723 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Sous peine d'attirer une juste colère. v.725 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Que je les porte, Sire. v.726 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Mais te trouves-tu mal tu changes de couleur, v.731 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
D'où vient cette triste et soudaine pâleur ? v.732 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Tu dois en ma faveur vaincre cette faiblesse, v.734 (Acte 3, scène 4, LE ROI)
Dure Commission, injuste obéissance, v.738 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Éclate, Apollonie, ah ! C'est trop de silence, v.739 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Exhale ta douleur, et fais-la retentir v.740 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Appelle à ton secours cette illustre Couronne v.742 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Enfin, parle si haut que ta voix entendue v.746 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Ne laisse plus douter de l'ardeur qui me tue, v.747 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Et que l'air tout rempli de ses tristes accents v.748 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Mais parler qu'ai-je dit ? Étouffons cette envie, v.750 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Ménageons un peu mieux quelques restes de vie, v.751 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Toutefois consentir qu'on me vole Archestrate v.754 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Sans que je la dispute, ou sans que je combatte, v.755 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Exécute plutôt ce qu'inspire la rage, v.759 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Meurs, Prince misérable, achève tes travaux, v.760 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Mais trouve dans ta mort la mort de tes rivaux ; v.761 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Et ta juste vengeance une fois assouvie v.762 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Et je ne trouverai dans ce dessein funeste v.766 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Qu'un naufrage assuré de l'espoir qui me reste. v.767 (Acte 3, scène 4, PHILOXANDRE)
Deux mots te l'apprendront, Alceste, c'est tout dire. v.778 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Un Ennemi n'a su vous surmonter ? v.788 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
Deux tout à la fois viennent vous affronter, v.789 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
Qu'ils doivent vous porter un coup inévitable. v.791 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
Ces tablettes que j'ai vous les reconnaissez ? v.792 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
Voyons. La main te tremble, ô Dieux quelle surprise ! v.798 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Marque lequel tu veux ou d'Alceste ou d'Orphise, v.799 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Ô Ciel ! Quelle menace ? Et quelle injuste loi ? v.801 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Remettez-vous, Madame, v.802 (Acte 3, scène 5, LUCINDE)
Cette Commission que le Roi t'a fait prendre v.810 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Vous étendez partout les lois de votre Empire, v.815 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
Et dans tous les climats qu'habitent les mortels v.816 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
Vos yeux ou votre nom se sont fait des autels : v.817 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
Sans doute en ce moment mille Rois tributaires v.818 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
Mais enfin cette douce ou cruelle ordonnance v.823 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Te déplaît-elle ou non ? v.824 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Mais il peut être injuste en ce qu'il nous ordonne. v.830 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Il n'est rien si douteux que le choix d'un Amant. v.832 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
N'est-ce pas me traiter avecque tyrannie ? v.839 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Puisque nul autre qu'eux ne vous peut mériter v.856 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
Il croit que vos désirs le doivent imiter. v.857 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
Peut-être qu'il se trompe, et qu'en cette matière v.858 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Le soin de procéder à cette différence, v.867 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Elle est un peu suspecte, et le droit la récuse, v.871 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
Le Roi pour cet arrêt ne consulte que vous. v.872 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
Adieu, ne m'attends point, mais reviens dans une heure. v.874 (Acte 3, scène 5, ARCHESTRATE)
Pour prévenir ce mal, Dieux faites que je meure ! v.875 (Acte 3, scène 5, PHILOXANDRE)
Ne me tourmentez plus, et laissez-moi paisible v.878 (Acte 4, scène 1, ARCHESTRATE)
Attendre la rigueur d'une mort infaillible. v.879 (Acte 4, scène 1, ARCHESTRATE)
Que vous pourriez guérir de cette injuste flamme. v.887 (Acte 4, scène 1, LUCINDE)
Injuste ? v.888 (Acte 4, scène 1, ARCHESTRATE)
Je connais sans mérite. v.890 (Acte 4, scène 1, ARCHESTRATE)
Supposons que d'aimer l'offense fut petite, v.891 (Acte 4, scène 1, LUCINDE)
Te fait quitter le corps pour t'attacher à l'ombre : v.895 (Acte 4, scène 1, ARCHESTRATE)
Emprunter pour une heure ou ma flamme ou mes yeux, v.897 (Acte 4, scène 1, ARCHESTRATE)
Tu verrais que la sienne est d'autant plus ardente v.898 (Acte 4, scène 1, ARCHESTRATE)
Et plus rude à souffrir qu'elle est moins évidente. v.899 (Acte 4, scène 1, ARCHESTRATE)
Il a paru tantôt pâle, triste, et tremblant ? v.901 (Acte 4, scène 1, ARCHESTRATE)
0n n'a pas en tout temps une santé pareille, v.903 (Acte 4, scène 1, LUCINDE)
Il ne faut pour causer toute cette langueur v.904 (Acte 4, scène 1, LUCINDE)
Qu'un simple mal de tête. v.905 (Acte 4, scène 1, LUCINDE)
Et demeure d'accord, sans flatter ce que j'aime, v.906 (Acte 4, scène 1, ARCHESTRATE)
Je lis dans ses regards et sa flamme et sa crainte, v.910 (Acte 4, scène 1, ARCHESTRATE)
J'y vois les mouvements dont son âme est atteinte, v.911 (Acte 4, scène 1, ARCHESTRATE)
Et malgré le silence ou juste ou criminel v.912 (Acte 4, scène 1, ARCHESTRATE)
Où j'engage pour moi son respect éternel, v.913 (Acte 4, scène 1, ARCHESTRATE)
Je meurs belle Archestrate, et je n'ose le dire. v.915 (Acte 4, scène 1, ARCHESTRATE)
Je t'attends Philoxandre avec impatience v.918 (Acte 4, scène 2, ARCHESTRATE)
Pour te montrer l'effet de mon obéissance. v.919 (Acte 4, scène 2, ARCHESTRATE)
Mon âme à lui complaire enfin déterminée v.922 (Acte 4, scène 2, ARCHESTRATE)
Qui n'ai quelque sujet de lui porter envie ; v.927 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Et certes quand je pense à cet excès de rage v.930 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Où ce coup dangereux portera son courage, v.931 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Je me trouve réduit à telle extrémité v.932 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Tiens, va trouver le Roi, rapporte ses tablettes v.938 (Acte 4, scène 2, ARCHESTRATE)
De mon intention fidèles interprètes. v.939 (Acte 4, scène 2, ARCHESTRATE)
Sois discret toutefois rends-les sans les ouvrir, v.940 (Acte 4, scène 2, ARCHESTRATE)
Si d'un blâme éternel tu ne veux te couvrir, v.941 (Acte 4, scène 2, ARCHESTRATE)
S'il y faut ajouter une force plus grande v.942 (Acte 4, scène 2, ARCHESTRATE)
Fuite précipitée où je lis mon malheur. v.944 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Arrêt jadis ma crainte, aujourd'hui ma douleur, v.945 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Écrit infortuné, choix, tablettes, message, v.946 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Que vous faites d'une âme un funeste partage. v.947 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
On n'apprend que trop tôt une triste nouvelle. v.951 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Mais je suis sans témoins, n'importe mon devoir v.952 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Lui prête pour cela les yeux qui lui défaillent. v.955 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
J'irai faire éclater et ma honte et sa gloire ? v.963 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Cherche qui te punisse ou trouve qui te venge, v.967 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Toutefois insensé qu'est-ce que j'entreprends ? v.980 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Ah ! Dieux que mes transports sont injustes et grands : v.981 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
C'est trop nous oublier, vengeons-nous d'autre sorte, v.982 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Foulons au lieu du nom le Prince qui le porte, v.983 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Respectons Archestrate, et baisons cet arrêt, v.984 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Tout injuste, tout rude et funeste qu'il est. v.985 (Acte 4, scène 2, PHILOXANDRE)
Quel sujet si longtemps a pu te retenir ? v.988 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Sire, on n'a su plutôt sa réponse obtenir. v.989 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
Tu le sais, et sans doute en un état pareil, v.996 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Sire, puissent les Dieux me traiter en parjure, v.998 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
J'en ai reçu l'arrêt sans y porter les yeux. v.1000 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
Quelle raison puissante en peut être la cause ? v.1002 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Marque lequel tu veux d'Alceste ou d'Orphise, v.1006 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Vous vous trompez mes yeux, vous vous êtes mépris ; v.1016 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
S'il est vrai mille morts puniront cette injure, v.1022 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Elle s'est expliquée, Alceste est son désir. v.1029 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Tel pense bien choisir qui se trouve attrapé. v.1033 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
D'un pareil déplaisir son mérite l'exempte. v.1034 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
Veux-tu bien de tout point rendre une âme contente, v.1035 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Fais qu'Alceste par toi de sa gloire informé v.1036 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Le temps de son triomphe et la fin de sa peine, v.1039 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Ô Dieux ! Il obéit. Arrête, Philoxandre, v.1042 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Ce bien n'est pas si grand qu'il ne puisse attendre, v.1043 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Il faut le découvrir. J'ai deux mots à te dire, v.1046 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Et l'on n'en peut douter sans me faire un outrage. v.1050 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
Où même n'oserait prétendre un demi-dieu. v.1053 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
N'a jamais allumé de plus puissante flamme, v.1055 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
Brûler comme tu fais, d'une flamme secrète, v.1070 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
N'est pas une action d'une âme peu discrète, v.1071 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Sous ce juste silence un nom qui t'est si cher, v.1073 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Si je dois ignorer cette beauté divine v.1074 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Je n'ai pu contenter ma curiosité, v.1077 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Assouvi maintenant ce désir qui me presse, v.1078 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
J'aime le serviteur autant que la maîtresse. v.1079 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Traite comme il lui plaît une naissance obscure. v.1083 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
Je puis pour éclater d'une gloire infinie v.1086 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
Emprunter si je veux le nom d'Apollonie, v.1087 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
M'a poursuivi sur terre et sur les flots amers, v.1104 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
Jusqu'à ce que ma flotte ayant couru les mers, v.1105 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
Sans savoir où surgir, errante ou vagabonde v.1106 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
On ne se jette pas dans ces extrémités, v.1109 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Parle plus nettement, je jure Philoxandre v.1110 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Que ta vertu m'inspire un sentiment bien tendre. v.1111 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Et de qui la fortune est réduite à ce point v.1116 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
Hâtez puisqu'il le faut le triomphe d'Alceste, v.1118 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
Il languit trop longtemps, pressez l'heure funeste v.1119 (Acte 4, scène 3, PHILOXANDRE)
Je suivrai ton conseil, ne te mets pas en peine, v.1122 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Infidèle Archestrate, âme lâche et rebelle v.1126 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Voilà de tes désirs la source criminelle, v.1127 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Et ce triste rebut d'un perfide élément v.1128 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Et dans son châtiment ma honte éclaterait : v.1137 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Non, non, couvrons ici d'un éternel silence v.1138 (Acte 4, scène 3, LE ROI)
Les Princes, Sire, attendent. v.1140 (Acte 4, scène 4, ARCYLAS)
Je t'entends, v.1140 (Acte 4, scène 4, LE ROI)
Un arrêt dont sans doute ils seront peu contents, v.1141 (Acte 4, scène 4, LE ROI)
Qu'ils entrent, achevons, puisqu'on m'en sollicite, v.1142 (Acte 4, scène 4, LE ROI)
Il faut que je la donne à qui mieux la mérite v.1143 (Acte 4, scène 4, LE ROI)
Archestrate incertaine en tous ses mouvements v.1144 (Acte 4, scène 5, LE ROI)
Rien qui m'arrête, v.1146 (Acte 4, scène 5, LE ROI)
Enfin à m'obéir il faut qu'elle s'apprête, v.1147 (Acte 4, scène 5, LE ROI)
Puisqu'elle a tant de peine à se déterminer ; v.1149 (Acte 4, scène 5, LE ROI)
Archestrate, grand Roi ne peut trop balancer v.1152 (Acte 4, scène 5, ORPHISE)
De ne devoir son bien qu'à l'auteur de sa vie. v.1155 (Acte 4, scène 5, ORPHISE)
Dans le juste désir de procurer son bien v.1156 (Acte 4, scène 5, LE ROI)
Il ne faut consulter son esprit ni le mien, v.1157 (Acte 4, scène 5, LE ROI)
Cet illustre débat qui reste à décider, v.1165 (Acte 4, scène 5, LE ROI)
L'affaire le mérite, allez vous préparer. v.1169 (Acte 4, scène 5, LE ROI)
Ô Dieux ! Pour soulager cette âme impatiente v.1170 (Acte 6, scène 1, LUCINDE)
Où dois-je recourir ? Que faut-il que j'invente ? v.1171 (Acte 6, scène 1, LUCINDE)
Pourquoi cruelle, ah ! Je vais te le dire, v.1178 (Acte 6, scène 2, ARCHESTRATE)
J'irais sans redouter les plus âpres dangers v.1180 (Acte 6, scène 2, ARCHESTRATE)
Et joindre par le noeud d'une chaste amitié v.1184 (Acte 6, scène 2, ARCHESTRATE)
Hélas ! Que dites-vous, une âme bien sensée v.1186 (Acte 6, scène 2, LUCINDE)
Conçut-elle jamais une telle pensée, v.1187 (Acte 6, scène 2, LUCINDE)
Songez un peu Madame, au nom que vous portez, v.1188 (Acte 6, scène 2, LUCINDE)
Et ne démentez pas le sang dont vous sortez : v.1189 (Acte 6, scène 2, LUCINDE)
Ces Aïeux renommés dont tu fais tant de compte, v.1198 (Acte 6, scène 2, ARCHESTRATE)
Ont connu comme moi le Tyran qui me dompte, v.1199 (Acte 6, scène 2, ARCHESTRATE)
Mais je formais sans doute un projet inutile, v.1202 (Acte 6, scène 2, ARCHESTRATE)
Ma douleur trahira tes soins et tes paroles, v.1211 (Acte 6, scène 2, ARCHESTRATE)
Il lui ferait sans doute un très mauvais parti. v.1217 (Acte 6, scène 2, LUCINDE)
Archestrate ? v.1222 (Acte 6, scène 3, LE ROI)
Cette noble fierté qu'est-elle devenue ? v.1223 (Acte 6, scène 3, LE ROI)
Laisse dire à tes yeux ton coupable dessein, v.1224 (Acte 6, scène 3, LE ROI)
C'est eux seuls toutefois qu'il faut que l'on punisse, v.1226 (Acte 6, scène 3, ARCHESTRATE)
Ils sont auteurs du mal dont ma main est complice, v.1227 (Acte 6, scène 3, ARCHESTRATE)
Puisqu'au lieu de s'armer d'une juste rigueur, v.1228 (Acte 6, scène 3, ARCHESTRATE)
Sire, permettez-donc que dans l'eau de mes larmes v.1230 (Acte 6, scène 3, ARCHESTRATE)
J'éteigne ce qu'ils ont de lumière ou de charmes, v.1231 (Acte 6, scène 3, ARCHESTRATE)
Seigneur à deux genoux j'implore cette grâce. v.1234 (Acte 6, scène 3, ARCHESTRATE)
Si j'ai su ton amour j'ai su ta retenue, v.1238 (Acte 6, scène 3, LE ROI)
Et puisque de moi seul cette ardeur est connue, v.1239 (Acte 6, scène 3, LE ROI)
Ta conduite me plaît et me fait balancer, v.1240 (Acte 6, scène 3, LE ROI)
Si je dois te punir ou te récompenser. v.1241 (Acte 6, scène 3, LE ROI)
Mais enfin, Archestrate, il est temps que ton âme v.1242 (Acte 6, scène 3, LE ROI)
S'affranchisse du joug de cette indigne flamme, v.1243 (Acte 6, scène 3, LE ROI)
Te retienne captive en de plus nobles fers, v.1245 (Acte 6, scène 3, LE ROI)
A suspendu le choix qu'Archestrate a dû faire, v.1251 (Acte 6, scène , LE ROI)
Cette rougeur qui couvre mon visage v.1254 (Acte 6, scène , ORPHISE)
Et m'épargner, grand Roi, la honte d'avouer, v.1256 (Acte 6, scène , ORPHISE)
Puisqu'il faut toutefois par une loi prescrite v.1258 (Acte 6, scène , ORPHISE)
De ce peu que j'ai fait exalter le mérite, v.1259 (Acte 6, scène , ORPHISE)
Je jure par vous, Sire, et par cette beauté v.1260 (Acte 6, scène , ORPHISE)
Montrez la pesanteur de mes coups violents, v.1265 (Acte 6, scène , ORPHISE)
Que celles dont Alceste a fait de pâles ombres v.1266 (Acte 6, scène , ORPHISE)
Sortent en même temps de leurs demeures sombres, v.1267 (Acte 6, scène , ORPHISE)
J'abandonne le myrte, et n'espère plus rien v.1269 (Acte 6, scène , ORPHISE)
Mais, Sire, à des exploits de cette conséquence v.1270 (Acte 6, scène , ORPHISE)
Et pour la mériter il faut monter plus haut. v.1273 (Acte 6, scène , ORPHISE)
C'est par là qu'on me doit le prix que je dispute, v.1274 (Acte 6, scène , ORPHISE)
De l'État ébranlé j'ai détourné la chute, v.1275 (Acte 6, scène , ORPHISE)
Cette fatale main de peu d'autres suivie v.1278 (Acte 6, scène , ORPHISE)
J'ai procuré le bien qu'Archestrate ressent, v.1281 (Acte 6, scène , ORPHISE)
Vu tomber d'ennemis une suite innombrable, v.1299 (Acte 6, scène , ALCESTE)
Au père d'Archestrate avoir sauvé la vie, v.1302 (Acte 6, scène , ALCESTE)
Si jamais un esprit ; mais que te veut ce page ? v.1318 (Acte 6, scène , LE ROI)
Qu'il entre, justes Cieux v.1320 (Acte 6, scène , LE ROI)
Philoxandre l'auteur de notre délivrance ! v.1326 (Acte 6, scène 5, LE ROI)
Oui, Sire, je présente à votre majesté v.1329 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
Celui de qui la voix dans le Ciel entendue v.1330 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
Ce lâche usurpateur de cent crimes souillé v.1332 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
Me céder en mourant cette fatale épée v.1334 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
Du sang de vos sujets encor toute trempée, v.1335 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
Et j'ose protester que l'honneur qu'ils reçoivent v.1337 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
J'ai tiré ces captifs de la honte des fers, v.1340 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
Je les ai relevés d'une chute commune. v.1342 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
Sire, j'en suis l'auteur et la cause première ; v.1346 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
Je viens dans les remords qu'excitent mes offenses, v.1349 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
Perdez en même jour deux funestes objets, v.1363 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
De ce juste dessein rien ne vous doit distraire, v.1365 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
Faites ce que la mer a refusé de faire, v.1366 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
Nourrit pour Archestrate un feu qui vous déplaît. v.1372 (Acte 6, scène 5, PHILOXANDRE)
Mais après le repos que je goûte aujourd'hui v.1375 (Acte 6, scène 5, LE ROI)
Pardonnez seulement à ma crainte première, v.1377 (Acte 6, scène 5, LE ROI)
Cherche un peu plus de jour dans cette obscurité. v.1380 (Acte 6, scène 5, LE ROI)
J'ouïs la même plainte et le même langage, v.1382 (Acte 6, scène 5, CLYTON)
Je me suis vu forcé de les tenir secrets. v.1384 (Acte 6, scène 5, CLYTON)
Sire, n'en doutez plus, une moindre naissance v.1385 (Acte 6, scène 5, ALCESTE)
Du trône qui m'attend je lui cède le droit ; v.1388 (Acte 6, scène 5, ALCESTE)
Et bien loin de porter les rênes d'un Empire, v.1390 (Acte 6, scène 5, ALCESTE)
Plus j'entends ces discours, plus ces discours me troublent. v.1394 (Acte 6, scène 5, LE ROI)
Juste Ciel ! C'est mon fidèle Acante. v.1401 (Acte 6, scène , PHILOXANDRE)
Grand Roi toute l'Asie à vos pieds se présente, v.1402 (Acte 6, scène , ACANTE)
Quatre mois sont passés depuis l'heure funeste v.1405 (Acte 6, scène , ACANTE)
Que Séleuque souillé de l'horreur d'un inceste v.1406 (Acte 6, scène , ACANTE)
Le juste possesseur du Royaume de Tyr, v.1408 (Acte 6, scène , ACANTE)
Enfin le Ciel touché de cette violence v.1413 (Acte 6, scène , ACANTE)
Je le plains toutefois cet illustre parent v.1422 (Acte 6, scène , LE ROI)
Ce Prince dont la perte aujourd'hui vous fait plaindre ? v.1425 (Acte 6, scène , LE ROI)
Il n'en faut point douter. v.1429 (Acte 6, scène , LUCINDE)
Acante lève-toi, v.1431 (Acte 6, scène , APOLLONIE)
Je me sens accablé d'une honte infinie, v.1433 (Acte 6, scène , LE ROI)
Le glorieux auteur de ma félicité. v.1435 (Acte 6, scène , LE ROI)
Maintenant qu'elle voit ma passion extrême, v.1440 (Acte 6, scène , APOLLONIE)
S'il faut qu'elle résiste à l'ardeur de mes feux v.1442 (Acte 6, scène , APOLLONIE)
Son teint parle pour elle, et ce rouge éclatant v.1443 (Acte 6, scène , LE ROI)
Qu'elle aille sans obstacle où son bonheur l'invite, v.1445 (Acte 6, scène , LE ROI)
C'est un coup du destin, ce Prince la mérite, v.1446 (Acte 6, scène , LE ROI)
Il la doit emporter, puisqu'elle en fut le prix. v.1448 (Acte 6, scène , LE ROI)
Le bien dont ce discours flatte mon espérance v.1449 (Acte 6, scène , APOLLONIE)
J'ai deux soeurs toutefois qui cet Astre excepté v.1451 (Acte 6, scène , APOLLONIE)
Emportent aujourd'hui le prix de la beauté, v.1452 (Acte 6, scène , APOLLONIE)
J'accepte cet honneur. v.1455 (Acte 6, scène , ORPHISE)
Venez à votre Empire ajouter ma Couronne, v.1458 (Acte 6, scène , LE ROI)

LA CLORISE (1634)

Tel depuis fort longtemps je vis dans ce bocage, v.9 (Acte 1, scène , PHÉDON)
Tout ce dont j'ai besoin la Terre me le donne ; v.14 (Acte 1, scène , PH?DON)
Que même pour régner je ne quitterais pas, v.16 (Acte 1, scène , PH?DON)
Que remporter ailleurs des victoires insignes. v.18 (Acte 1, scène , PH?DON)
Saison où chaque fleur est couverte d'émail, v.20 (Acte 1, scène , PH?DON)
Saison, où le Printemps au lever de l'Aurore v.21 (Acte 1, scène , PH?DON)
Compte tous les baisers de Zéphyr et de Flore ; v.22 (Acte 1, scène , PH?DON)
Déchargé de ce faix, éclate d'un beau vert ; v.24 (Acte 1, scène , PH?DON)
Vint chercher le repos en cette solitude : v.30 (Acte 1, scène , PHÉDON)
Que si vous doutez, je n'ai pour le prouver v.39 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Dites, puisqu'on a mis nos deux âmes en une, v.41 (Acte 1, scène , PHÉDON)
Quand Éraste naquit, et que le Ciel prospère v.49 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Je l'ai tenu toujours en état de les craindre, v.53 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Et certes, cher Phédon, j'aurais tort de m'en plaindre v.54 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Son naturel facile à toutes mes humeurs v.55 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Mais je crains l'avenir, cette jeunesse prompte v.57 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Ne sait pas distinguer l'honneur d'avec la honte, v.58 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Rien ne peut retenir ses premiers mouvements, v.59 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Son esprit aveuglé court aux contentements, v.60 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Et que pour arrêter les chaleurs de son âge v.65 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Ajoutez à mon contentement. v.72 (Acte 1, scène , PHÉDON)
Quoi vous y consentez ? v.73 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Oui de toute mon âme. v.73 (Acte 1, scène , PHÉDON)
Éraste n'aura donc que Clorise pour femme. v.74 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Que Clorise n'aura qu'Éraste pour époux, v.76 (Acte 1, scène , PHÉDON)
Me voilà satisfait, Grand Dieu qui dans tes mains v.83 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Tournes comme il te plaît le destin des humains v.84 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Mais il faut empêcher qu'Éraste ne s'éloigne. v.86 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Mon fils ? Éraste ? Un mot. v.87 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Il faut que désormais aux plaisirs tu t'apprêtes. v.89 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Tu m'arrêtes v.90 (Acte 1, scène , NICANDRE)
Sont de cette nouvelle infiniment surpris. v.96 (Acte 1, scène , ÉRASTE)
Qu'importe d'y rêver, son amour non commune v.97 (Acte 1, scène , ?RASTE)
Il est triste, et c'est mal savoir prendre son temps v.103 (Acte 1, scène , ?RASTE)
Que de parler de rire avec les mécontents. v.104 (Acte 1, scène , ?RASTE)
Fidèle confident de toutes mes pensées v.105 (Acte 1, scène , ALIDOR)
J'ai failli par devoir, ton mérite en est cause, v.121 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Je ne puis m'exempter de la loi qu'il m'impose, v.122 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Et qui saura ma faute et mon mal infini v.123 (Acte 1, scène , ALIDOR)
À ce compte je vois que pour mieux être frère ; v.125 (Acte 1, scène , PHILIDAN)
Vous savez qu'Éliante a pour moi des mépris v.127 (Acte 1, scène , PHILIDAN)
Dont l'ingrate aujourd'hui conspire mon supplice, v.130 (Acte 1, scène , PHILIDAN)
Vous faites de la peine à son esprit rusé. v.136 (Acte 1, scène , PHILIDAN)
Jamais cette fureur ne régna dans mon âme, v.141 (Acte 1, scène , PHILIDAN)
Que nous perdons de temps en ces discours frivoles v.145 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Le vent, avec la poudre emporte nos paroles, v.146 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Ajoute. v.165 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Que l'honneur d'être sien fera toute ma gloire. v.166 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Hâte-toi, mais reviens v.167 (Acte 1, scène , ALIDOR)
M'annoncer promptement ou mon mal ou mon bien, v.168 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Me prêteront leur ombre afin de reposer v.171 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Attendant ton retour. v.172 (Acte 1, scène , ALIDOR)
À goûter le sommeil, car de trois nuits entières v.173 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Si Clorise me doit traiter en criminel v.175 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Dieux faites-moi dormir d'un sommeil éternel. v.176 (Acte 1, scène , ALIDOR)
N'y pensons plus mon âme il est temps que je tâche v.177 (Acte 1, scène , ÉLIANTE)
De sorte qu'impuissante à lui montrer ma flamme v.193 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Prends exemple à ce coeur qu'en tes mains je remets, v.196 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Et donne-moi l'honneur de te pouvoir soumettre. v.197 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Mais le hasard présente à mes yeux une lettre, v.198 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Quelque Berger sans doute aussi blessé que moi v.199 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Curieuse assouvis le désir qui t'emporte : v.201 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Mais tout mon sang s'émeut, ma main tremble, il n'importe, v.202 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Ouvrons-le ; toutefois ce dessein indiscret v.203 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Clorise il est temps que ton coeur v.207 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
S'apprête à me rendre Justice, v.208 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Er qu'il accepte mon service, v.209 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Que mes cris sont toutes mes armes, v.214 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Toutefois, aimable beauté, v.217 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Et si la perte de ma vie v.219 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Doit contenter ta cruauté ; v.220 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Je suis prêt, je n'attends que l'heure v.221 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Ce qui te plaît m'est agréable, v.224 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Je connais le sujet de tes mépris passés, v.228 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Je sens cette fureur qui me vient bourreler, v.236 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Et pour souffrir en l'âme un affront plus mortel v.239 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Je suis donc sa victime, une autre est son Autel ? v.240 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Ah laissez-moi sortir de ce honteux servage, v.245 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Ose donc Éliante et pense pour le moins v.247 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Cette grande beauté montre bien qu'on a tort v.251 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Pourquoi lui laisses-tu le bien dont il te prive ? v.254 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Son silence est commun à toute la Nature, v.258 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Je n'entends aucun bruit, le Rossignol caché v.259 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Et dans tout le séjour de cette solitude v.261 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Hélas qui te retient v.263 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Me flatte en ce discours allégué faussement, v.267 (Acte 1, scène , ALIDOR)
N'importe tu m'auras trompé bien doucement. v.268 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Il est temps de sortir de cette rêverie. v.269 (Acte 1, scène , ÉLIANTE)
Non sa douceur me plaît, parle encore je te prie v.270 (Acte 1, scène , ALIDOR)
J'ai peur de te chasser Démon fallacieux : v.272 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Tu te moques de moi v.275 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Ah c'est trop me flatter ! Démon retire-toi. v.276 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Fuirai-je ? Nullement attendons qu'il nous voie. v.281 (Acte 1, scène , ÉLIANTE)
Te voilà disparu faux objet de ma joie. v.282 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Que Philidan est long, mais je vois Éliante v.285 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Berger Pan te contente v.286 (Acte 1, scène , ÉLIANTE)
M'a fait depuis deux jours quelques plaintes de toi. v.296 (Acte 1, scène , ÉLIANTE)
Dissimulé menteur. v.299 (Acte 1, scène , ÉLIANTE)
Alidor je te prie arrête un seul moment, v.311 (Acte 1, scène , ÉLIANTE)
Veux-tu savoir son nom ? Hélas ! C'est Éliante v.313 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Nomme-moi si tu veux criminelle insolente v.314 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Cruel quelle raison peut produire tes glaces v.321 (Acte 1, scène , ÉLIANTE)
Manquai-je de beauté, de mérite ou de grâces ? v.322 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Et bien n'ai-je pas droit de te nommer parjure ? v.330 (Acte 1, scène , ÉLIANTE)
Désiste de poursuivre une ingrate qui fuit v.335 (Acte 1, scène , ÉLIANTE)
Et prends part aux douleurs de celle qui te suit v.336 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Même au-delà du temps prescrit à la Nature. v.342 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Adorable Vertu, reçoit cette Victime v.345 (Acte 1, scène , ÉLIANTE)
Laisse-moi contenter v.347 (Acte 1, scène , ÉLIANTE)
La rigueur qui te pousse à me persécuter. v.348 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Lâchez-moi ce couteau. v.349 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Mon juste désespoir s'oppose à ton envie, v.350 (Acte 1, scène , ÉLIANTE)
Ennemi de ma flamme impiteux adversaire, v.354 (Acte 1, scène , ÉLIANTE)
Tu caches le poison dessous cette douceur v.355 (Acte 1, scène , ?LIANTE)
Vous travaillez en vain je ne vous quitte pas v.359 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Arrache ce couteau. v.365 (Acte 1, scène , ALIDOR)
Cette ingrate devait pour plaire à mon dessein v.371 (Acte 1, scène , PHILIDAN)
Qui te plais d'opposer mon devoir à mes flammes, v.374 (Acte 2, scène , CLORISE)
J'ai vu dessus son front son âme toute nue v.390 (Acte 2, scène , CLORISE)
Cependant mon humeur envers lui trop ingrate v.393 (Acte 2, scène , CLORISE)
Ne lui permets jamais aucun bien qui le flatte, v.394 (Acte 2, scène , CLORISE)
Disputer de l'excès avec ma cruauté. v.396 (Acte 2, scène , CLORISE)
Or le même poison qu'à cette heure j'évente v.397 (Acte 2, scène , CLORISE)
Est entré par les yeux dans le coeur d'Éliante, v.398 (Acte 2, scène , CLORISE)
De sorte qu'elle vient d'implorer mon secours v.399 (Acte 2, scène , CLORISE)
Contrainte qui me tue, et dont la violence v.401 (Acte 2, scène , CLORISE)
Et condamner en moi cette injuste pitié v.403 (Acte 2, scène , CLORISE)
Certes le Ciel fait voir qu'il nous aime bien peu : v.408 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Il parle d'Éliante. v.411 (Acte 2, scène , CLORISE)
En échange du bien que vous me souhaitez v.415 (Acte 2, scène , CLORISE)
Le Ciel vous donne aussi ce que vous méritez. v.416 (Acte 2, scène , CLORISE)
Celui de consulter vos appas, inhumaine, v.418 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Et de solliciter au secours d'un Amant v.419 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Semble vouloir prescrire une éternelle absence v.422 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Cruelle, contentez son amoureuse envie, v.425 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Et ne consentez plus qu'en son juste courroux v.427 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Sa faute méritait une peine plus dure. v.430 (Acte 2, scène , CLORISE)
Quelle justice veut qu'on défende la plainte ? v.433 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
La Justice permet qu'on punisse une feinte. v.434 (Acte 2, scène , CLORISE)
Hélas depuis le temps que vous l'avez chassé v.435 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Ce funeste soupçon devrait être effacé ; v.436 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Éliante. v.457 (Acte 2, scène , CLORISE)
Ah l'ingrate ! Adieu c'est injustice v.457 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
De laisser plus longtemps Alidor au supplice, v.458 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Lâche et faible Raison, faut-il qu'un peu de honte v.461 (Acte 2, scène , CLORISE)
L'emporte par-dessus un Dieu qui me surmonte ? v.462 (Acte 2, scène , CLORISE)
Toutefois je n'ai plus de discours qui me serve, v.465 (Acte 2, scène , CLORISE)
L'intérêt d'Éliante est plus fort que le mien, v.467 (Acte 2, scène , CLORISE)
Je crois que ma douleur ne se rend violente v.473 (Acte 2, scène , ÉLIANTE)
Que pour vous affliger et me faire insolente. v.474 (Acte 2, scène , ?LIANTE)
Dites la vérité v.475 (Acte 2, scène , ÉLIANTE)
Pardonnez cette faute à mon âme blessée, v.477 (Acte 2, scène , ?LIANTE)
Laissons la feinte à part. v.481 (Acte 2, scène , ÉLIANTE)
Le Ciel, pour me traiter bien plus cruellement v.487 (Acte 2, scène , ÉLIANTE)
Toutefois s'il est vrai qu'au mal qui me possède v.489 (Acte 2, scène , ?LIANTE)
Je doive quelque jour attendre du remède, v.490 (Acte 2, scène , ?LIANTE)
Je ne regrette pas qu'un excès d'amitié, v.491 (Acte 2, scène , ?LIANTE)
Clorise hâtez donc cette faveur promise v.493 (Acte 2, scène , ?LIANTE)
Obtenez qu'Alidor accepte ma franchise, v.494 (Acte 2, scène , ?LIANTE)
Ma requête est injuste autant que téméraire, v.497 (Acte 2, scène , ?LIANTE)
Je sais qu'elle mérite une peine exemplaire v.498 (Acte 2, scène , ?LIANTE)
Toute chose s'apprête à vos contentements v.503 (Acte 2, scène , CLORISE)
Lui cache le secret de notre intelligence, v.510 (Acte 2, scène , CLORISE)
Son frère en peu de temps me le doit amener ; v.511 (Acte 2, scène , CLORISE)
Ménagez bien le temps, pour moi je me contente v.517 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
De rencontrer un arbre au défaut d'Éliante, v.518 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Car au triste discours de mon cruel ennui v.519 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Saisi d'étonnement, de merveille, et de crainte, v.521 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Je ne viens pas ici pour vous faire ma plainte, v.522 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Du récit ennuyeux de ma triste fortune, v.526 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Toutes mes actions en sont un témoignage, v.529 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Ouvre pour m'abîmer le centre de la terre, v.534 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Quand il veut triompher d'une fille imprudente v.541 (Acte 2, scène , CLORISE)
Sa bouche ne dit rien que son coeur ne démente, v.542 (Acte 2, scène , CLORISE)
Cette feinte regarde un courage abattu, v.544 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Êtes-vous de ce nombre ? v.549 (Acte 2, scène , CLORISE)
Ah que cette demande v.549 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Vous n'en sauriez douter sans me désespérer. v.551 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Si durant vos mépris mon amour n'est pas morte v.553 (Acte 2, scène , ALIDOR)
En voulez-vous chercher une preuve plus forte ? v.554 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Vous avez de mon teint tous les traits effacés. v.556 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Affronter un Sanglier, ou combattre des Loups, v.563 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Vous promettez beaucoup. v.566 (Acte 2, scène , CLORISE)
De parler d'Éliante à la Postérité. v.568 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Je veux que, mais qui vient ? Éliante, elle-même. v.570 (Acte 2, scène , CLORISE)
Quoi nous quitter ainsi ? Mon esprit irrité v.575 (Acte 2, scène , CLORISE)
Ne pardonnerait pas cette incivilité, v.576 (Acte 2, scène , CLORISE)
Bel Arbre permets je te prie v.579 (Acte 2, scène , ÉLIANTE)
Mieux gravé que sur cette écorce. v.586 (Acte 2, scène , ?LIANTE)
Accepte-les berger je les adresse à toi. v.588 (Acte 2, scène , ÉLIANTE)
C'est en quoi ton mépris ingrate se contemple. v.593 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Je ne saurais faillir après un tel exemple. v.594 (Acte 2, scène , ÉLIANTE)
Que ton consentement à ma flamme soit joint ? v.596 (Acte 2, scène , ÉLIANTE)
De sexe différente elle a de l'avantage. v.601 (Acte 2, scène , CLORISE)
Faites-moi donc Justice. v.606 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Certes à sa beauté ne paraître sensible v.610 (Acte 2, scène , CLORISE)
Ingrate, s'il est vrai que mes flammes plus vives v.613 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Ne puissent surmonter vos froideurs excessives, v.614 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
De sorte qu'elle peut dessus toi toute chose ? v.621 (Acte 2, scène , CLORISE)
M'ouvrir en sa faveur les portes du trépas. v.624 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Ce discours de ta foi m'oblige et me contente, v.625 (Acte 2, scène , CLORISE)
Mais j'en veux un essai ; vois-tu bien Éliante, v.626 (Acte 2, scène , CLORISE)
Dont le coeur d'un mortel pût jamais être atteint : v.628 (Acte 2, scène , CLORISE)
Aime-la, je le veux, et je te le commande. v.629 (Acte 2, scène , CLORISE)
Après avoir rendu ma douleur éternelle ? v.634 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Une nécessité de te désobéir. v.636 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Barbare où penses-tu qu'un désespoir m'emporte ? v.637 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Oses-tu présumer que mon amour soit forte v.638 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Ah vaine opinion injustement conçue v.641 (Acte 2, scène , ALIDOR)
De quoi ni mes ardeurs, ni la suite des ans v.643 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Outre que de nos maux la cause est différente, v.649 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Car tu n'as contre toi que le coeur d'Éliante, v.650 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Au lieu que je remarque à ma perte conjoint v.651 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Qui voudrait les punir d'une éternelle honte v.653 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Devrait de leur mépris ne tenir point de compte. v.654 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Dieux qu'il est difficile ! Et qu'en cette pensée v.657 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Commandement injuste, et dont la tyrannie v.665 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Je dois en même temps aimer et n'aimer pas, v.667 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Mais ingrate reviens, puisqu'il faut que je meure v.673 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Je mourrai plus content si je meurs de bonne heure ; v.674 (Acte 2, scène , ALIDOR)
D'où provient ce transport ? Cher frère je te prie v.681 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Oppose ton courage à cette rêverie. v.682 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Quelle prompte faveur nous tirera de peine : v.685 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
J'aperçois un Pasteur qui traverse la plaine, v.686 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Pasteur ? Approche un peu. v.687 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Mais va quérir de l'eau Pasteur. v.692 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Laisse-la-moi jeter. v.696 (Acte 2, scène , PHILIDAN)
Ah Philidan c'est toi, dont l'amitié funeste v.705 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Entretient malgré moi la vigueur qui me reste : v.706 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Me présente le fer, les feux, et le poison ; v.712 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Et pour mieux terminer ma peine sans seconde, v.713 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Lignon à leur défaut me prêtera son onde ? v.714 (Acte 2, scène , ALIDOR)
Enfin pour éviter une injuste poursuite v.721 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Ma fureur a trouvé son salut en ma fuite, v.722 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Favorable Rocher dont les pointes cornues v.725 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Surpassent en hauteur la région des Nues, v.726 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Ouvre-moi tes détours, je te viens consulter v.727 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Sur le dessein que j'ai de me précipiter. v.728 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Habitez aujourd'hui ces cavernes profondes, v.730 (Acte 3, scène , ALIDOR)
De ce corps divisé ne faites qu'un repas ; v.732 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Une ingrate, pour plaire à son humeur barbare v.733 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Avec des hurlements faites mes funérailles. v.738 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Sensible à la pitié tends-moi tes bras humides, v.741 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Toute prête à finir celle de mes supplices ; v.746 (Acte 3, scène , ALIDOR)
N'ont pas plus de hauteur que l'herbe des marais v.748 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Ici te dois changer par un dernier effort v.755 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Cause de mes douleurs belle ingrate viens voir v.759 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Combien tes cruautés ont sur moi de pouvoir, v.760 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Qui, fidèle témoin des soupirs que j'évente v.765 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Lui fasse le discours de ma fin violente, v.766 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Mais ou mon oeil me trompe, ou ma juste requête v.769 (Acte 3, scène , ALIDOR)
A trouvé dans le Ciel une assistance prête ; v.770 (Acte 3, scène , ALIDOR)
C'est Éliante ! v.773 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Hélas ! À quoi me sert la plainte v.773 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
Si de nulle pitié son âme n'est atteinte, v.774 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Hâte-toi d'approcher v.779 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Pour la dernière fois ce funeste rocher. v.780 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Sans doute il a regret de voir qu'à mon ennui v.783 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
Bergère, ainsi le Ciel tes souhaits accomplisse, v.785 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Arrête et prends bien garde à mon dernier supplice ; v.786 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Un berger qui se plaint de ses injustes lois, v.788 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Méritait auprès d'elle un meilleur traitement, v.792 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Vante-toi si ta gloire en a quelque besoin v.795 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Berger arrête. Ah Dieux ! Quelle manie, v.797 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
De crainte de rendre une fois son image v.805 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Ne me doit pas jeter mon courage irrité ? v.808 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Mais ne le faisons pas cette mort est trop douce, v.810 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Que je sois jointe à lui-même dans le trépas. v.812 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Grands Dieux, qu'attendez-vous d'apprêter mes tourments ? v.815 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Faites jurer ma perte à tous les Éléments, v.816 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Que la Terre à l'instant par un trait de Justice v.817 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Refuse à mes poumons de quoi s'entretenir, v.820 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Et si l'Eau ne tenait mon berger hors du monde, v.821 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Mais que ma plainte est folle, et que mes cris sont vains, v.823 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Interdit ce remède à mes maux déplorables : v.825 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Sur un soupçon douteux qui me trouble en effet, v.831 (Acte 3, scène , CLORISE)
Triste j'accours aux cris que ma compagne fait ; v.832 (Acte 3, scène , CLORISE)
Elle imite la rage où sont les insensés ? v.836 (Acte 3, scène , CLORISE)
Il s'en faut éclaircir, douteuse j'appréhende v.837 (Acte 3, scène , CLORISE)
Éliante d'où vient une fureur si grande ? v.838 (Acte 3, scène , CLORISE)
De plonger un couteau dans ce coupable sein. v.840 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
Qui me va rendre horrible à toute la Nature. v.842 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
Dites tout hardiment. v.848 (Acte 3, scène , CLORISE)
C'est moi, mon injuste prière v.849 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
Contrainte de céder à ce malheur extrême, v.854 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
La perte d'Alidor. v.861 (Acte 3, scène , CLORISE)
Qu'elle te la raconte, elle seule l'a vue. v.862 (Acte 3, scène , CLORISE)
Ah je n'en doute plus, Destins malicieux ! v.863 (Acte 3, scène , PHILIDAN)
J'en vois toute l'histoire écrite dans ces yeux : v.864 (Acte 3, scène , PHILIDAN)
Je reconnais ma faute, et sais bien que je dois v.871 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
De quoi te satisfaire et de quoi me punir. v.876 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Donc mes yeux, permettez qu'une source de pleurs v.883 (Acte 3, scène , CLORISE)
Présente à mon envie v.889 (Acte 3, scène , CLORISE)
Et si quelque pitié te touche de mon deuil v.891 (Acte 3, scène , CLORISE)
À pu faire souffrir ce funeste supplice, v.894 (Acte 3, scène , CLORISE)
Souffrent que les Mortels soient dans l'esprit des morts, v.896 (Acte 3, scène , CLORISE)
Il m'a fait opposer ma rigueur à tes voeux, v.900 (Acte 3, scène , CLORISE)
Mais je t'aimais pourtant, et dessous cette feinte v.901 (Acte 3, scène , CLORISE)
Je cachais une forte, et véritable atteinte. v.902 (Acte 3, scène , CLORISE)
Attends-moi. v.905 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Les Dieux en cette mort ont-ils fait un miracle ? v.906 (Acte 3, scène , CLORISE)
Arrête encore un coup Clorise t'en conjure v.909 (Acte 3, scène , CLORISE)
Chère Ombre attends un peu mon tombeau n'est pas loin v.911 (Acte 3, scène , CLORISE)
Attendez que je vive aux lieux, où les Amants v.923 (Acte 3, scène , CLORISE)
N'ont plus rien qui s'oppose à leurs contentements ; v.924 (Acte 3, scène , CLORISE)
Où l'âme, loin du corps qui l'avait détenue, v.925 (Acte 3, scène , CLORISE)
Sans crime laisse voir sa beauté toute nue. v.926 (Acte 3, scène , CLORISE)
Pour peu que vous puissiez dissiper cette crainte, v.933 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Deux mots vous apprendront le succès de ma feinte ; v.934 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Ce remède est fâcheux toutefois excusable v.937 (Acte 3, scène , CLORISE)
Lorsque votre rigueur un peu trop violente v.941 (Acte 3, scène , ALIDOR)
M'a prescrit de mourir ou d'aimer Éliante, v.942 (Acte 3, scène , ALIDOR)
De sorte que j'allais mettre fin à ma vie v.945 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Feignez donc de quitter le soin de vos brebis, v.951 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Nous le ferons porter tout contre ces rochers v.955 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Et là quand vous aurez d'une plainte commune v.957 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Vous précipiterez ce fantôme dans l'eau, v.960 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Que n'a fait jusqu'ici le Temps ni votre flamme v.966 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Éliante en aura beaucoup de déplaisir, v.967 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Sans doute qu'il mourra, le temps qui tout efface v.969 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Qui de fort peu de temps a prévenu l'effet, v.972 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Mais lorsque je cherchais un témoin de ma perte v.973 (Acte 3, scène , ALIDOR)
De hasard Éliante à mes yeux s'est offerte, v.974 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Qui par cette action trompée heureusement v.975 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Si ma feinte vous fâche, et s'il faut que ma voix v.979 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Murmure encor un coup de vos injustes lois, v.980 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Tu n'auras plus sujet de te plaindre de moi : v.984 (Acte 3, scène , CLORISE)
Mette en même degré mon devoir, et ma flamme, v.986 (Acte 3, scène , CLORISE)
Qu'un respect éternel anime tes désirs, v.987 (Acte 3, scène , CLORISE)
Tu conduiras ma vie au gré de tes plaisirs. v.988 (Acte 3, scène , CLORISE)
Consiste en la rigueur, car la facilité v.991 (Acte 3, scène , CLORISE)
Clorise, si les lois que vous m'avez prescrites, v.993 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Au milieu de mon coeur ne demeurent écrites, v.994 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Mais rendez s'il se peut Éliante guérie, v.997 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Tirez-la tout à fait de cette rêverie. v.998 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Mais berger hâte-toi d'observer ta parole. v.1006 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
Si vous ne me teniez la vôtre également v.1007 (Acte 3, scène , PHILIDAN)
N'en doute nullement v.1008 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
Certes ces accidents ne me semblent qu'un songe v.1010 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
Arbitre des mortels que mon sort est mutin, v.1011 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Ne doit jamais tenter une chose impossible. v.1018 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Ah que cette pitié v.1027 (Acte 3, scène , ALIDOR)
M'attache avecque vous d'une étroite amitié, v.1028 (Acte 3, scène , ALIDOR)
Qu'il ne puisse finir qu'avecque tes années. v.1030 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
Certes j'en porte encore la honte sur le front. v.1032 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
Et j'eusse assurément attenté sur ma vie v.1037 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
Il m'a donc raconté toute la tromperie v.1041 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
De sorte qu'arrêtant l'effet de ma furie, v.1042 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
De cette passion que j'avais pour son frère. v.1046 (Acte 3, scène , ?LIANTE)
Ma Compagne il est temps de finir nos ennuis, v.1055 (Acte 3, scène , ÉLIANTE)
Mais depuis trop longtemps ceci nous entretient, v.1063 (Acte 3, scène , CLORISE)
Nous n'en pouvions attendre un succès plus heureux. v.1068 (Acte 3, scène , PHILIDAN)
Ah que je suis ravi, d'entendre de ta bouche v.1069 (Acte 4, scène , PHILIDAN)
Que de mes maux passés le repentir te touche ; v.1070 (Acte 4, scène , PHILIDAN)
Tu deviendras savante en l'art de m'obliger. v.1072 (Acte 4, scène , PHILIDAN)
On ne peut démentir cette comparaison ; v.1076 (Acte 4, scène , PHILIDAN)
Il porte comme toi la chevelure blonde, v.1078 (Acte 4, scène , PHILIDAN)
Et moi je dois mon jour à tes yeux seulement, v.1080 (Acte 4, scène , PHILIDAN)
Menteur tout ce discours n'a pas un bon objet v.1083 (Acte 4, scène , ÉLIANTE)
Parlons de ton corsage, ou de ce teint si blanc v.1087 (Acte 4, scène , PHILIDAN)
Tu me flattes toujours d'une même façon, v.1091 (Acte 4, scène , ÉLIANTE)
Mais, berger, faisons mieux, disons cette chanson v.1092 (Acte 4, scène , ?LIANTE)
Éliante et Philidan. v.1095 (Acte 4, scène , PHILIDAN)
Elle est égale à ton mérite. v.1097 (Acte 4, scène , PHILIDAN)
Berger, elle est donc bien petite. v.1098 (Acte 4, scène , ÉLIANTE)
Elle est parfaite comme toi. v.1099 (Acte 4, scène , PHILIDAN)
Dieux ! Inventez un supplice v.1102 (Acte 4, scène , ÉLIANTE, PHILIDAN)
Le temps éteindra cette flamme. v.1106 (Acte 4, scène , ÉLIANTE)
Plutôt il éteindra mes jours. v.1107 (Acte 4, scène , PHILIDAN)
Dieux ! Inventez un supplice v.1110 (Acte 4, scène , ÉLIANTE, PHILIDAN)
Veux-tu bien m'obliger ? Confesse à cette fois v.1112 (Acte 4, scène , PHILIDAN)
Je le veux bien, pourvu que jamais tu ne sortes v.1114 (Acte 4, scène , ÉLIANTE)
Des termes du respect qu'il faut que tu me portes. v.1115 (Acte 4, scène , ?LIANTE)
C'est trop, je ne saurais plus longtemps consentir v.1120 (Acte 4, scène , ÉLIANTE)
À t'aimer et te voir capable de mentir. v.1121 (Acte 4, scène , ?LIANTE)
La voilà toute nue. v.1123 (Acte 4, scène , PHILIDAN)
Je saurai châtier l'Auteur et les complices. v.1127 (Acte 4, scène , ÉLIANTE)
Ils t'ont donné sujet de te moquer de moi. v.1133 (Acte 4, scène , ÉLIANTE)
Au moins, si tes rigueurs ne sont du tout extrêmes v.1134 (Acte 4, scène , PHILIDAN)
Sois discret, Philidan, ou je te vais punir, v.1136 (Acte 4, scène , ÉLIANTE)
Je te veux marier, Clorise je le jure v.1138 (Acte 4, scène , PHÉDON)
Cela ne sera point, Éraste ton époux, v.1141 (Acte 4, scène , PHÉDON)
Ma fille, songe à toi, toutes ces belles marques v.1146 (Acte 4, scène , PH?DON)
Le temps fait les beautés, mais enfin il détruit v.1148 (Acte 4, scène , PH?DON)
Déchus en peu de temps de leur éclat trompeur v.1152 (Acte 4, scène , PH?DON)
Sans doute, au lieu d'amour, feront mourir de peur. v.1153 (Acte 4, scène , PH?DON)
Toutes les fleurs mourront qui paraissent écloses, v.1154 (Acte 4, scène , PH?DON)
Sur ce teint tout couvert et de lys et de roses, v.1155 (Acte 4, scène , PH?DON)
Et rien n'y restera que ce jaune souci v.1156 (Acte 4, scène , PH?DON)
Ce beau sang, qui te bout aujourd'hui dans les veines, v.1158 (Acte 4, scène , PH?DON)
N'aura plus de vigueur que pour nourrir tes peines. v.1159 (Acte 4, scène , PH?DON)
L'or de tes beaux cheveux prendra le teint d'argent, v.1160 (Acte 4, scène , PH?DON)
Qui te fait admirer à la danse, à la chasse, v.1162 (Acte 4, scène , PH?DON)
Enfin cet Embonpoint, et cette peau si nette, v.1166 (Acte 4, scène , PH?DON)
Un jour seront pareils à l'horreur d'un squelette. v.1167 (Acte 4, scène , PH?DON)
Alors que deviendra l'hommage qu'on te doit ? v.1168 (Acte 4, scène , PH?DON)
Tous ceux qui te verront te montreront au doigt, v.1169 (Acte 4, scène , PH?DON)
Et diront qu'un défaut d'esprit, ou de mérite, v.1170 (Acte 4, scène , PH?DON)
T'aura fait mourir fille en l'âge décrépite. v.1171 (Acte 4, scène , PH?DON)
Libre, dès sa naissance, elle peut en tout temps v.1176 (Acte 4, scène , CLORISE)
N'est pas, comme le corps, d'une essence mortelle, v.1179 (Acte 4, scène , CLORISE)
Ils ne peuvent finir qu'avec l'éternité. v.1181 (Acte 4, scène , CLORISE)
Telle j'ose espérer qu'en cet Âge où vous êtes, v.1182 (Acte 4, scène , CLORISE)
Quoi que fille, j'aurai des douceurs très parfaites, v.1183 (Acte 4, scène , CLORISE)
Et malgré ce corps qu'un siècle va gâter v.1184 (Acte 4, scène , CLORISE)
Mon âme aura de quoi se faire respecter. v.1185 (Acte 4, scène , CLORISE)
Espoir de mes vieux ans, cesse de te défendre v.1186 (Acte 4, scène , PHÉDON)
Tu dois discrètement user de tes appas, v.1188 (Acte 4, scène , PH?DON)
Épargne bien le temps qui ne t'épargne pas : v.1189 (Acte 4, scène , PH?DON)
Cette même vertu dont tu fais tant d'estime v.1190 (Acte 4, scène , PH?DON)
Te doit faire trouver mon dessein légitime, v.1191 (Acte 4, scène , PH?DON)
Outre que je puis tout dessus tes volontés, v.1192 (Acte 4, scène , PH?DON)
Éraste vaut beaucoup, et j'aime sa personne v.1195 (Acte 4, scène , PH?DON)
Bien plus que tant de biens dont il doit hériter, v.1196 (Acte 4, scène , PH?DON)
Veux-tu pas en cela mon humeur contenter. v.1197 (Acte 4, scène , PH?DON)
C'en est fait toutefois ma parole est donnée. v.1199 (Acte 4, scène , PHÉDON)
Ah cruelle sentence ! v.1203 (Acte 4, scène , CLORISE)
Si j'ai cru mériter l'honneur qu'on me pourchasse, v.1210 (Acte 4, scène , ÉRASTE)
Je veux que ma raison consente à me trahir v.1216 (Acte 4, scène , ?RASTE)
Je crois bien, que sachant l'amour que je vous porte, v.1218 (Acte 4, scène , PHÉDON)
Vous aurez pour me plaire une passion forte, v.1219 (Acte 4, scène , PH?DON)
Allez vous acquittez du devoir d'un Amant. v.1220 (Acte 4, scène , PH?DON)
Elle reçoit Éraste un peu bien froidement. v.1221 (Acte 4, scène , NICANDRE)
Si je viens ériger un Autel à vos charmes, v.1223 (Acte 4, scène , ÉRASTE)
Et je fais bien connaître en cette extrémité v.1228 (Acte 4, scène , ?RASTE)
La crainte toutefois que j'ai de vous déplaire v.1230 (Acte 4, scène , ?RASTE)
Augmentez d'un sujet l'état de votre Empire, v.1235 (Acte 4, scène , ?RASTE)
La gloire que mon âme attend de vous servir. v.1237 (Acte 4, scène , ?RASTE)
On dit que le silence est un consentement, v.1240 (Acte 4, scène , ÉRASTE)
À ce compte je suis heureux parfaitement. v.1241 (Acte 4, scène , ?RASTE)
Il n'importe, je cède à la nécessité v.1244 (Acte 4, scène , CLORISE)
Ajoute à vos beautés un charme qui m'engage. v.1247 (Acte 4, scène , ÉRASTE)
Éraste un petit mot, encor qu'en apparence v.1250 (Acte 4, scène , PHÉDON)
Ne vous rebutez pas pour connaître l'amour v.1252 (Acte 4, scène , PH?DON)
Content de son accueil, je n'ai de quoi me plaindre. v.1254 (Acte 4, scène , ÉRASTE)
Berger, il n'est plus temps de rougir ni de feindre, v.1255 (Acte 4, scène , NICANDRE)
Cette condition où la vôtre se change ; v.1259 (Acte 4, scène , NICANDRE)
Mais si d'un sens rassis vous y jetez les yeux v.1260 (Acte 4, scène , NICANDRE)
Éraste en premier lieu n'aura de la fortune v.1262 (Acte 4, scène , NICANDRE)
Qu'en dites-vous ? v.1272 (Acte 4, scène , NICANDRE)
C'est trop sa froideur consulter v.1272 (Acte 4, scène , PHÉDON)
Quoi qu'elle eût répondu qu'en peut-il résulter, v.1273 (Acte 4, scène , PH?DON)
Donnez-moi cette main. v.1276 (Acte 4, scène , PH?DON)
Que vous êtes tous deux promis en mariage. v.1283 (Acte 4, scène , PHÉDON)
Pour toi, tu peux de nous un peu te séparer v.1288 (Acte 4, scène , PHÉDON)
Afin d'avoir du temps pour t'y mieux préparer. v.1289 (Acte 4, scène , PH?DON)
Alidor est-il vrai que mon consentement v.1292 (Acte 4, scène , CLORISE)
Ait détruit ton espoir et mon contentement ? v.1293 (Acte 4, scène , CLORISE)
Et que ce Dieu puissant connu sur nos Autels v.1296 (Acte 4, scène , CLORISE)
Fait peu régner la joie en l'esprit des mortels. v.1297 (Acte 4, scène , CLORISE)
J'ai donc trahi tes feux, et d'un coup homicide v.1298 (Acte 4, scène , CLORISE)
Acquis la qualité d'ingrate et de perfide ! v.1299 (Acte 4, scène , CLORISE)
J'ai donc trahi tes feux, et contre mon amour v.1300 (Acte 4, scène , CLORISE)
Préparé ton courage à la perte du jour ! v.1301 (Acte 4, scène , CLORISE)
Ah devoir tyrannique ! Ah contrainte importune ! v.1302 (Acte 4, scène , CLORISE)
Mais je ne l'ai pas fait ! Cet injuste devoir v.1312 (Acte 4, scène , CLORISE)
En ce moment funeste a montré son pouvoir, v.1313 (Acte 4, scène , CLORISE)
Désormais attenter contre ma trahison ? v.1317 (Acte 4, scène , CLORISE)
J'entends son flageolet, ah qu'il ne pense pas v.1324 (Acte 4, scène , CLORISE)
Ne fait pâlir les Matelots, v.1327 (Acte 4, scène , ALIDOR)
N'arrête le cours des poissons v.1338 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Amour arrête ses douleurs, v.1343 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Tous mes maux... Ah je vois cette aimable Beauté v.1350 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Oui trop tôt pour entendre v.1352 (Acte 4, scène , CLORISE)
Le plus fâcheux arrêt que tu pouvais attendre, v.1353 (Acte 4, scène , CLORISE)
Folâtre tu te plais à te moquer de moi ? v.1355 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Éraste en a reçu la parole absolue, v.1357 (Acte 4, scène , CLORISE)
Je ne puis être à toi que le reste du jour. v.1359 (Acte 4, scène , CLORISE)
Nouvelle insupportable ! Ô sentence cruelle ! v.1360 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Il faut donc s'affranchir de cette loi barbare v.1364 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Qui tend à me ravir une beauté si rare, v.1365 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Suivre, telle qu'elle est, cette injuste ordonnance. v.1369 (Acte 4, scène , CLORISE)
Dieux ! Si votre courroux ne punit cette injure v.1373 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Vous êtes impuissants. v.1374 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Sors de ton intérêt et te mets en ma place, v.1376 (Acte 4, scène , CLORISE)
Veux-tu que je me tue afin de te guérir ? v.1378 (Acte 4, scène , CLORISE)
Ajoutez aux tourments que mon âme a soufferts v.1382 (Acte 4, scène , ALIDOR)
D'expier le péché dont vous êtes coupable. v.1385 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Faites place aux transports qui me viennent saisir, v.1395 (Acte 4, scène , ALIDOR)
L'ingrate m'a quitté ! Dieux le puis-je bien dire v.1397 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Et survivre, trahi, ce funeste moment ? v.1398 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Non ne le faisons pas, mourrons, mais promptement v.1399 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Qu'elle n'est pour sortir cent blessures mortelles. v.1404 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Arrête, mon berger, tes fureurs criminelles, v.1405 (Acte 4, scène , CLORISE)
Et si ton amitié n'est éteinte pour moi v.1406 (Acte 4, scène , CLORISE)
Permets que je t'impose encore cette loi. v.1407 (Acte 4, scène , CLORISE)
Acheter ton repos au prix de mon trépas : v.1411 (Acte 4, scène , CLORISE)
Tâche au moins d'alléger le mal qui te possède ; v.1413 (Acte 4, scène , CLORISE)
Aussi bien, dans l'excès où se porte ta rage, v.1416 (Acte 4, scène , CLORISE)
La loi que je te donne, et la bien observer. v.1419 (Acte 4, scène , CLORISE)
Mais devant que je parte au moins trouvons un lieu v.1422 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Où je puisse vous dire un éternel Adieu. v.1423 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Heureux si ce moment à mon repos funeste v.1428 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Pouvait être nommé le dernier qui me reste. v.1429 (Acte 4, scène , ALIDOR)
Et que s'en abstenir en cette extrémité v.1434 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Il est donc ordonné qu'à jamais je m'absente v.1436 (Acte 5, scène , ALIDOR)
De l'objet le plus beau dont la Terre se vante, v.1437 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Enfin cette Beauté, trop prompte à me changer v.1442 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Vint profaner tes bords de ses contentements, v.1451 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Venge-moi je te prie, et dans tes bras humides v.1452 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Avez cent fois redit mes plaintes amoureuses, v.1457 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Comme à moi, vous impose un silence éternel : v.1459 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Mais d'où vient qu'au logis trop longtemps retenue v.1460 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Cette ingrate Beauté n'est point encor venue ; v.1461 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Voudriez-vous bien m'ôter destins pernicieux v.1462 (Acte 5, scène , ALIDOR)
La dernière faveur que j'attends de ses yeux ? v.1463 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Ah je vois bien qu'à tort je fais cette reproche, v.1464 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Partage, je dis mal puisqu'on voit à ma honte v.1472 (Acte 5, scène , CLORISE)
Que ce traître devoir me force et me surmonte. v.1473 (Acte 5, scène , CLORISE)
Vous qui voyez ma peine et ne m'assistez pas, v.1474 (Acte 5, scène , CLORISE)
Et moi, que ta raison voit exempte de crime, v.1480 (Acte 5, scène , CLORISE)
Mais puisque j'ai du temps pour te dire ma peine, v.1484 (Acte 5, scène , CLORISE)
Reposons-nous Berger près de cette fontaine. v.1485 (Acte 5, scène , CLORISE)
Secrète intelligence. v.1494 (Acte 5, scène , ÉRASTE)
Que me rendre coupable, et mériter ta haine : v.1497 (Acte 5, scène , CLORISE)
Pour aimer une fille après un tel défaut, v.1499 (Acte 5, scène , CLORISE)
Sujette à quelque sort qu'un père me prescrive. v.1501 (Acte 5, scène , CLORISE)
Si l'on nomme la mort la fin de toutes choses, v.1505 (Acte 5, scène , CLORISE)
Ne vois-tu pas Berger, qu'en la perte du jour v.1506 (Acte 5, scène , CLORISE)
N'étend point sa chaleur au-delà de mon âme, v.1509 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Ton discours me fournit de quoi te soulager, v.1511 (Acte 5, scène , CLORISE)
Quel sujet auras-tu de te plaindre de moi v.1514 (Acte 5, scène , CLORISE)
Qu'un barbare en élève un Autel à sa gloire, v.1517 (Acte 5, scène , CLORISE)
Que le sale butin de la Terre et des Vers : v.1519 (Acte 5, scène , CLORISE)
Éraste vaut beaucoup, il a des qualités v.1522 (Acte 5, scène , CLORISE)
Je serai du penser compagne de tes pas. v.1527 (Acte 5, scène , CLORISE)
Et bien que ce Rival te dérobe une femme, v.1528 (Acte 5, scène , CLORISE)
Je reconnais qu'en vain mon amour le dispute. v.1532 (Acte 5, scène , ALIDOR)
C'est un commandement qu'il vaut que j'exécute : v.1533 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Où sera ta retraite ? v.1536 (Acte 5, scène , CLORISE)
Où je veux que la mort soit toute mon étude v.1537 (Acte 5, scène , ALIDOR)
L'Enfer même viendra consulter ma douleur, v.1539 (Acte 5, scène , ALIDOR)
S'allument les flambeaux que portent les furies. v.1545 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Écris mon ton séjour, Adieu, Pan te console. v.1552 (Acte 5, scène , CLORISE)
À chercher Éliante. v.1558 (Acte 5, scène , CLORISE)
Dont vous semblez hâter la naissance des fleurs ? v.1559 (Acte 5, scène , ÉRASTE)
Chère moitié de moi, Beauté toute divine, v.1564 (Acte 5, scène , ÉRASTE)
Si vous jugez ma perte utile à vous guérir. v.1567 (Acte 5, scène , ?RASTE)
Dites en quelque lieu que sa crainte le cache v.1569 (Acte 5, scène , ?RASTE)
Contre sa trahison justement irrité, v.1570 (Acte 5, scène , ?RASTE)
Évitez ce péril. v.1572 (Acte 5, scène , CLORISE)
Bergère, si je mens que la Terre envieuse v.1573 (Acte 5, scène , ÉRASTE)
Des plaisirs que je goûte, et de ceux que j'attends v.1574 (Acte 5, scène , ?RASTE)
Pour me perdre plutôt s'ouvre en ce même temps. v.1575 (Acte 5, scène , ?RASTE)
Mais je vois Philidan qui conduit Éliante. v.1576 (Acte 5, scène , ?RASTE)
Qu'à ma fortune hélas ! La sienne est différente. v.1577 (Acte 5, scène , CLORISE)
Depuis quel temps ? v.1581 (Acte 5, scène , ÉLIANTE)
Je m'en vais vous attendre où l'Amour vous convie, v.1585 (Acte 5, scène , ÉRASTE)
Je ne puis l'éviter quelque effort que je fasse, v.1589 (Acte 5, scène , CLORISE)
Quoi donc ? Je permettrai qu'on m'impute la honte v.1596 (Acte 5, scène , ALIDOR)
De vivre et de souffrir qu'un autre la surmonte, v.1597 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Après mon attentat qu'importe qu'on m'accuse, v.1608 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Mon amour le rend juste en cette extrémité. v.1611 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Voici d'où je prétends tirer mon allégeance, v.1616 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Te pensant voir au lit te verront au tombeau. v.1619 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Mais je ne songe pas en formant cette plainte v.1620 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Au principal sujet d'où procède ma crainte ; v.1621 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Peut-être en ce moment, Éraste, mon rival, v.1622 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Et j'ajoute à mes maux encor ce dernier point v.1630 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Achevons le dessein où se porte ma rage, v.1633 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Je dois cette victime à ma fidélité. v.1635 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Et pour joindre l'effet à mes craintes funèbres v.1640 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Il faudra que la nuit leur prête ses ténèbres. v.1641 (Acte 5, scène , ALIDOR)
S'il est vrai, beau Soleil, arrête ici ton cours, v.1642 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Et sans avoir égard à ma juste prière v.1644 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Tu m'ôtes l'espérance avecque ta lumière. v.1645 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Mais pour mieux réussir en ce triste projet, v.1647 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Dont le succès doit être à trois Amants funeste, v.1648 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Laissons passer encor ce peu de jour qui reste. v.1649 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Depuis si peu de temps il ne peut être loin, v.1650 (Acte 5, scène , ÉRASTE)
Hâtons-nous toutefois sa peine en a besoin. v.1651 (Acte 5, scène , ?RASTE)
Bons Dieux j'entends sa voix. v.1658 (Acte 5, scène , PHILIDAN)
Il gît nonchalamment dessus l'herbe étendu. v.1662 (Acte 5, scène , PHILIDAN)
J'ai pour mes conducteurs l'Amour et le Hasard v.1667 (Acte 5, scène , PHILIDAN)
De Clorise et d'Éraste est-il point achevé ? v.1670 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Prophète, vous parlez mieux que vous ne pensez. v.1682 (Acte 5, scène , PHILIDAN)
Tu retiens mes esprits en doute balancés. v.1683 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Mais tu n'avances rien, tes ruses nonpareilles v.1688 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Cela m'est interdit. v.1690 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Voudriez-vous point qu'encor Éraste vous le dit ? v.1691 (Acte 5, scène , PHILIDAN)
Oui vraiment pour guérir du mal que je supporte v.1692 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Il n'en faudrait pas une preuve moins forte, v.1693 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Éraste. v.1696 (Acte 5, scène , PHILIDAN)
Où cette vision fantastique me plonge ? v.1697 (Acte 5, scène , ALIDOR)
C'est une vérité qui te donne cet heur v.1698 (Acte 5, scène , ÉRASTE)
Et bien suis-je menteur ? v.1699 (Acte 5, scène , PHILIDAN)
Berger digne vraiment de louange éternelle, v.1700 (Acte 5, scène , ALIDOR)
L'injure que j'ai faite à ta persévérance : v.1705 (Acte 5, scène , ÉRASTE)
Attacher mon repos à tes contentements v.1707 (Acte 5, scène , ?RASTE)
Ton Adieu m'a touché tantôt de telle sorte v.1712 (Acte 5, scène , ?RASTE)
Qu'on m'eût pris pour un Tronc dont la racine est morte, v.1713 (Acte 5, scène , ?RASTE)
En te voyant partir j'ai senti les efforts v.1714 (Acte 5, scène , ?RASTE)
Mais sans perdre du temps retournons au Village v.1716 (Acte 5, scène , ?RASTE)
Mon père en est content, Phédon le veut aussi, v.1718 (Acte 5, scène , ?RASTE)
Tout ce que j'y prétends je te le cède ici : v.1719 (Acte 5, scène , ?RASTE)
Si bien que tu n'auras en cette entreprise v.1720 (Acte 5, scène , ?RASTE)
Unique et cher Auteur de ma félicité, v.1723 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Par quelles actions pourrai-je m'acquitter v.1726 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Des faveurs que la tienne a voulu mériter. v.1727 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Approche mon enfant, vraie et vivante image v.1736 (Acte 5, scène , PHÉDON)
Lève-toi, je ne puis blâmer tes actions v.1746 (Acte 5, scène , PHÉDON)
Que de m'avoir trop tard ouvert tes passions v.1747 (Acte 5, scène , PH?DON)
Mais puisque la faveur d'Éraste et de Nicandre v.1748 (Acte 5, scène , PH?DON)
Te veut céder un bien qu'ils te pouvaient défendre v.1749 (Acte 5, scène , PH?DON)
De ton propre mérite et de leur amitié. v.1751 (Acte 5, scène , PH?DON)
Est-il vrai que je vive et que je te revoie v.1753 (Acte 5, scène , CLORISE)
N'en dites plus mon âme v.1756 (Acte 5, scène , ALIDOR)
Sans doute nos désirs auront un même effet v.1759 (Acte 5, scène , PHILIDAN)
Unis en même temps par nos deux mariages v.1761 (Acte 5, scène , PHILIDAN)
Que cette nuit m'oblige et me promet de bien. v.1763 (Acte 5, scène , PHILIDAN)
Remettez ce discours et finissons l'affaire v.1764 (Acte 5, scène , NICANDRE)
Que d'un Myrte amoureux votre chef se couronne ; v.1769 (Acte 5, scène , PHÉDON)
Goûtent parfaitement les douceurs de la vie v.1773 (Acte 5, scène , PH?DON)
Et qu'un docte travail tant de fois mérité v.1774 (Acte 5, scène , PH?DON)

CÉLINDE (1629)

Hâte-toi de paraître il est de détruire ! v.3 (Acte 1, scène 1, CHOEUR DE MUSIQUE)
Déjà les Mortels sont contents, v.7 (Acte 1, scène 1, CHOEUR DE MUSIQUE)
Sur la moitié du temps, v.10 (Acte 1, scène 1, CHOEUR DE MUSIQUE)
Qu'attends-tu Parthénice d'exécuter ton juste dessein ? (Acte 1, scène 1, PARTHÉNICE)
Tes soupçons sont éclaircis, Floridan est coupable, et que dois-tu craindre, puisque rien ne saurait empêcher que tu ne trouves au moins de la gloire à mourir de la main de ce perfide ? (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Cruel ne t'en informe pas, mais pousse dans ce flanc, ce misérable fer que mon bras n'a pas eu la force de soutenir ; ne crains pas que mon coeur y résiste, tu l'as déjà éprouvé trop facile à recevoir tes coups. (Acte 1, scène 1, PARTHÉNICE)
Parthénice, quel mauvais démon a mis dans votre âme un si funeste dessein contre moi ? (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Barbare demande-le à ta conscience, en elle seule tu trouveras le crime, les supplices et les bourreaux, non non, comme tu ne peux ignorer ton offense, tu ne devais pas douter de mon ressentiment, et cette âme que tu as idolâtrée durant deux années, n'a pas appris à commettre des lâchetés jusqu'au point de souffrir cette infidélité dont tu vas noircir les meilleures actions de ta vie. (Acte 1, scène 1, PARTHÉNICE)
Ne crois pas toutefois que ces plaintes que je donne à la rigueur de ton changement, naissent en moi du dessein de m'opposer au contentement de Célinde, ni du regret de perdre un captif qui a fait des efforts pour sortir de sa prison ; fais si tu veux que cette Aurore qui semble rougir de mon déguisement, ou plutôt de ton inconstance, compte sur la bouche de Céphale, les baisers que tu as cueillis sur les leurres de celle qui te possède maintenant, oblige la renommée à reprendre pour l'amour d'elle le premier usage de ses ailes et de sa voix, afin qu'elle apprenne à tout le monde, qu'il n'est point d'homme plus heureux que Floridan, ni de beauté plus aimée que Célinde, tout cela ne sera pas une matière à nourrir le feu de ma fureur ; mais veux-tu connaître ce qui rend ma douleur incapable de remède, hélas ! (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
À peine que ce souvenir ne me tue, c'est que tes artifices ont trop souvent abusé de ma crédulité, et que mon âge innocent a permis à tes mains et à ta bouche des faveurs dont la mémoire seule me fait rougir. (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Si vous m'interrompez. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Nullement, je ne suis pas injuste jusqu'à te vouloir défendre de te justifier, mais demeure d'accord que tu ne peux rien alléguer qui autorise ta perfidie, et que s'il y a quelques Dieux qui la protègent, le Ciel et l'Enfer ne doivent être qu'une même chose, puisque l'un et l'autre sont la demeure des criminels. (Acte 1, scène 1, PARTHÉNICE)
Il y a vraiment une Divinité Madame, qui me commande de faire ce que je fais, et celle-là même qui soumet les enfants à l'obéissance des pères, est celle qui porte à Célinde les voeux que Parthénice reçut autrefois de moi. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Mais puisque votre silence me donne le temps de vous représenter quel est maintenant l'état de mon âme et de ma vie, je vais vous en faire le discours avecque serment que si je puis être convaincu d'un seul mensonge je ne refuserai jamais quelque peine que vous me puisiez imposer. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Vous savez, Madame, sous quelles lois je respire aujourd'hui, et que depuis la mort de celui à qui je dois toute la gloire de ma naissance, une mère a pris tant d'autorité sur moi qu'il ne m'est pas seulement permis de murmurer contre les ordonnances qu'elle me veut prescrire. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Or le soin qu'elle a de vouloir perpétuer son nom dans le monde, fait qu'elle me commande de rendre de particuliers devoirs à Célinde, et qu'elle prétend la faire compagne de mon lit. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Il y a déjà quelques jours que son intention m'est connue, et si dès lors qu'elle éclata je ne fis ce que je pus pour en divertir l'effet, je veux que la Terre honteuse de me soutenir m'étouffe dans l'horreur de ses abîmes ; mais que pourrais-je contre les inclinations d'une personne à qui la Nature a donné sur mes volontés une puissance si absolue ? (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Cruel, si l'oubli n'eût alors régné dans ton âme, tu eusses fait combattre ton amour contre ton devoir, et puisque tu ne pouvais éviter d'obéir au commandement qui te forçait de devenir la moitié d'une femme, tu eusses parlé de Parthénice à celle qui peut-être ne te proposa Célinde qu'à faute de se souvenir de moi. (Acte 1, scène 1, PARTHÉNICE)
Floridan, me dit-elle, j'aime Parthénice et l'estime l'une des plus vertueuses filles qui furent jamais, d'autant mieux qu'étant restée Orpheline en l'âge de six ou sept ans, ses actions toutefois ont donné depuis de si grandes preuves de sagesse et de vertu, que la médisance même n'a jamais osé s'y attacher : mais en cela Célinde ne lui cède pas, et bien qu'entre leur âge, leur extraction et leur beauté il se trouve un rapport admirable, je veux que tu saches qu'entre leurs biens, il n'y a nulle sorte de proportion. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Or mon fils, ajouta-t-elle, tu n'ignores pas ce que peut aujourd'hui ce métal, cet Or que les hommes ont été cherché jusques dans les entrailles de la terre ; tu sais qu'en ce Siècle perverti on ne fait état que de ceux qui se vantent d'un nombre de trésors amassés, et que le plus honnête homme du monde paraîtrait sot sous le visage de la pauvreté : l'Or ouvre des portes qui résisteraient à la foudre des canons, et enfin il a le pouvoir, tant notre imagination en est blessée, de faire quelquefois asseoir des bêtes dans le trône même des Dieux : c'est pour cela que je te conseille de suivre la maladie du temps, et de prendre plutôt Célinde riche, que Parthénice, avecque peu de biens. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Voilà Madame, quels furent les propos que j'eus de ma mère sur votre sujet, auxquels je répliquai tout ce que ma passion me suggéra ; mais ayant considéré que mon opiniâtreté me condamnait d'un crime capable d'attirer sur moi sa colère, et celle des Dieux, je me résolus enfin de suivre ses sentiments : de sorte que ses mains m'ayant servi d'Autel, je jurai de mourir plutôt que de lui désobéir jamais. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Quoi, ces caresses que tu soulais nommer le doux entretien de ta vie, et que désormais je nommerai la triste cause de ma mort, seront-elles absolument bannies de ta mémoire, aussi bien que tes promesses et tes serments ? (Acte 1, scène 1, PARTHÉNICE)
Parle Floridan, avec quel oeil souffriras-tu que je soumette à la vue de tout l'Univers, les lettres, et les faveurs où ton sang a marqué de si belles, mais de si mensongères paroles ? (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Toi-même, qui ne pourras éviter de jeter quelquefois les yeux sur celles que ta méfiance a exigées de mon affection, comment ne t'étonneras-tu point de voir éteints dans ton âme tous les feux qu'elles y avaient allumés ? (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Madame, je ne doute pas que votre amour ne condamne mon obéissance, mais il n'arrivera jamais qu'à faute d'obéir, ma mère ait droit d'accuser mon amour ; je dis cette vérité avecque regret, car sans être le plus ingrat de tous les hommes, je ne saurais nier que je ne doive beaucoup aux honnêtes libertés dont votre amitié m'a permis de jouir : mais belle Parthénice, si vous croyez que je vous sois extrêmement obligé pour avoir nourri de quelques faveurs le repos de ma vie, jugez ce que je ne dois point à celle sans qui je n'eusse jamais vu ni Parthénice ni le jour. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Et bien ; puisque le souvenir des larmes dont tes yeux ont mouillé tant de fois mon sein, ni celles que je verse maintenant ne sont capables d'amollir la dureté de ton coeur, change hardiment, et triomphe en même temps de mon amour et de ma vie : tu éprouveras jusqu'à quel point de fureur se peut convertir une patience outragée ; tu sauras que sous le corps d'une fille, je porte un esprit capable de me faire imiter les plus grandes actions que le désespoir ait inspirées à ceux que l'Amour et la fortune n'ont pas mieux traités que moi. (Acte 1, scène 1, PARTHÉNICE)
Mais perfide, mais trompeur, si tu veux d'un seul coup arrêter mon bras et ma résolution, ou quitte le funeste dessein qui te fait consentir à ce changement, ou toi-même exécute ce que ta trahison me va forcer d'entreprendre, plonge dans mon sein ce fer qui n'est pas plus dur ni plus insensible que toi, aussi bien ma seule mort te peut dispenser de tes promesses ; que si autrefois une seule goutte de mon sang a pu te rappeler du trépas à la vie, qui t'oblige à le mépriser maintenant que prodigue de ce bien je ne m'en veux pas réserver une seule goutte ? (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Barbare, tu détournes tes regards, et peut-être de peur que la pitié trouve quelque entrée dans ton âme, tu invoques contre moi le secours de ta Célinde. (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Et bien, puisque tu manques de courage comme d'amour, et qu'au lieu que je soulais voir en toi toutes choses en leur perfection, je n'y remarque aujourd'hui que des défauts, rends-moi, rends-moi cette épée ; permets que je donne à ta tromperie la dépouille de ce corps qui n'a plus d'âme, depuis qu'il ne possède plus Floridan. (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Et m'ôtant les moyens de vivre contente, tu m'ôtes encore les moyens de mourir ? (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Belle Parthénice, vous vous travaillez en vain, je ne consentirai jamais au funeste dessein que vous faites contre vous-même. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Mais puisqu'il m'est permis d'user envers vous du droit des vainqueurs, je vais appendre cette épée sur un Autel consacré à l'Amour : que si l'on entreprend de vous faire quelque outrage, servez-vous de ce que la nature a donné si avantageusement à votre sexe, qui n'a besoin pour assujettir les hommes, d'employer d'autres armes que celles de ses yeux. (Acte 1, scène 1, FLORIDAN)
Comme il n'a plus d'yeux pour voir mes ennuis, il n'a plus d'oreilles pour ouïr mes plaintes : et ce parjure a voulu ajouter à la qualité d'insensible, celle de ne pouvoir être vu. (Acte 1, scène 1, PARTHÉNICE)
Meurs, puisque c'est le seul moyen qui te reste pour assouvir la cruauté de ton destin, et la barbarie de Floridan : peut-être les Dieux permettront que ce que tu ne peux obtenir durant ta vie, te sera accordé après ta mort. (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Oui Floridan, j'espère de la justice du Ciel, que pour me venger, mon ombre, inséparable de tes pas, te pourra toujours reprocher l'énormité de ton crime. (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
J'arracherai à la Discorde le plus cruel de tous ses flambeaux ; et prenant pour compagnes la Haine et la Jalousie, je ferai que ces deux pestes infecteront l'esprit de Célinde et le tien. (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Et toi que la colère me fit choisir pour instrument de ma vengeance, et dont mon ignorance sans doute empêcha que je ne me servisse bien à propos ; dis-moi, je te prie, quel particulier respect t'a fait épargner celui qui n'épargne pas contre ma vie un seul des traits de sa rigueur ? (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Il faut bien que cela soit ; car enfin tu n'as pas dû manquer de poudre, puisque toutes mes espérances y sont réduites ? (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Ni de feu, puisque je brûle encore d'une flamme qui ne se peut éteindre. (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Mais jusqu'où va mon transport, et quelle est cette fatalité qui veut que je ne raisonne qu'avec des choses insensibles ? (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
C'est trop retarder un légitime dessein, allons mourir Parthénice ; toutefois l'inconstance de Floridan qui s'appuie sur la tyrannie de sa mère, n'aura peut-être pas la fin qu'il s'est proposée. (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Allons plutôt nous éclaircir de cette doute, et chercher à ma disgrâce un remède moins violent, j'aurai toujours assez de temps pour recourir aux extrêmes, et quelques accidents que la fortune me prépare, elle ne saurait m'interdire de mourir quand il me plaira : aussi bien on entend déjà force bruit par les rues, les paysans vont au travail, tous les marchands ouvrent leurs boutiques ; et il semble que le Soleil se hâte pour me venir accuser sous cet habit, d'un changement presque aussi punissable, que celui de Floridan. (Acte 1, scène 1, PARTH?NICE)
Vous avez raison, Madame, comme on ne saurait trop tard exécuter un mauvais dessein ; aussi ne saurait-on jamais trop tôt faire une bonne action : par là vous pouvez juger, que tant s'en faut que je doive me plaindre du sujet qui vous a donné le soin de me visiter ce matin, qu'au contraire j'en demeure votre obligé, comme du plus grand bien que vous me pouviez procurer. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Page, des sièges ; Madame, mettez-vous à votre aise : désormais notre âge nous prescrit cette nécessité : et je pense que pour nous montrer que nous devrions quelquefois nous lasser de vivre, nos jambes sont les premières qui se lassent de nous soutenir. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
En cet extrême désir que nous avons de voir prolonger le cours de nos années, nous suivons les purs mouvements que la Nature nous donne, qui ne permet pas que de toutes les choses créées, il en soit une seule qui n'évite ou ne retarde son anéantissement. (Acte 1, scène 2, DORICE)
Vous agréerez donc, sage Amintor, que j'achève de vous proposer ce dont je ne vous ai fait qu'une légère ouverture ; et que je vous découvre une pensée qui occupe mon esprit depuis quelque temps, dont le succès pourrait être également avantageux à nos deux familles. (Acte 1, scène 2, DORICE)
Je vous ai déjà protesté, Madame, que ma plus grande passion était de vous ouïr sur ce sujet, et que vous ne sauriez me proposer un moyen de vous plaire ou de vous servir, que je n'en fasse la plus grande partie de ma gloire. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Parlez donc franchement, je vous supplie ; et surtout que la langue soit fidèle interprète des sentiments de l'âme, car de tout temps j'ai été mortel ennemi de l'artifice et de la dissimulation. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
J'admire en vous cette vertu, presque aussi rare en notre siècle, que le Phénix dont l'antiquité nous a conté tant de merveilles : donc pour ne trahir pas votre désir, ni mon humeur, un mot vous ouvrira mon âme, et vous apprendra que le principal sujet de ma visite, est de vous offrir mon fils Floridan pour gendre, et de le donner à Célinde pour époux. (Acte 1, scène 2, DORICE)
De vous dire maintenant les considérations qui m'ont portée à cette recherche, je l'estime en quelque façon hors de propos, puisque cela ne se peut sans que j'y mêle un récit de vos louanges, dont je craindrais que le discours (quoique véritable et mérité) vous mît quelque rougeur au front, et en l'esprit quelque petit soupçon de flatterie : toutefois il me sera bien permis de dire, que l'illustre nom que vous portez, et que vos Ancêtres ont rendu fameux depuis plusieurs siècles ; que la noblesse de votre sang, dont l'origine se tire d'aussi loin que la naissance de cette Monarchie : que vos vertus particulières, dont l'éclat se va rendre le plus bel exemple qu'on puisse laisser à la postérité ; et qu'enfin les perfections qui se remarquent au corps et en l'âme de Célinde font une partie des charmes qui m'ont vaincue en faveur de Floridan. (Acte 1, scène 2, DORICE)
Vous l'avez bien dit que vous me feriez rougir de vos flatteries : mais, sage Dorice, laissons à part ce qui me regarde, et demeurons d'accord que tout ce que vous avez dit de moi se rencontre en vous et en Floridan, avec bien plus d'avantage. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Je n'ai donc qu'un mot à répondre, pour vous remercier de l'honneur que vous me faites : et pour satisfaire en même temps au désir que vous m'avez témoigné ; c'est que je consens que Célinde, indigne pourtant de ce bien, tombe sous la puissance de Floridan, et laisse entre ses bras ce fruit qui ne peut qu'une fois être cueilli. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Ô consentement qui m'oblige ; ô promesse en faveur de laquelle je vous embrasse mille fois : votre parole que je tiens plus inviolable qu'un voeu qui serait fait à quelque Divinité, approche si fort mes espérances de leur effet, qu'à peine que je ne les prenne pour une chose même : toutefois certain scrupule mêle encore quelque amertume parmi les douceurs de ce bien, qui est que Célinde, peut-être engagée ailleurs d'affection, ne rendra pas ses désirs conformes aux nôtres. (Acte 1, scène 2, DORICE)
Vaine crainte sans doute, et pardonnez-moi si je la nomme ridicule. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Célinde, bien que restée sans mère depuis longtemps, a trouvé dans mes soins une nourriture si glorieuse, que je ne la saurais croire coupable du crime dont vous la soupçonnez : d'autant mieux que n'ayant eu qu'elle à gouverner, et elle n'ayant eu à partager mon affection avecque nul autre enfant, il serait difficile que je n'eusse imprimé dans son âme les caractères dont on marque l'honneur et la vertu. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Outre que si cette peste (telle puis-je nommer cette inclination, qui dérobe de l'esprit d'une fille le respect qu'elle doit à ses parents) si cette peste, dis-je, l'avait infectée de son venin mortel, je jure que j'userais du pouvoir que la nature me donne, et qu'employant la force, où les autres moyens me défaudraient, je saurais bien appliquer un remède à la folie. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Je ne vous ai pas proposé cette doute afin de vous irriter contre Célinde, de qui l'innocence, peut-être, condamne déjà le discours que je vous en ai fait : mais le souvenir de ce que j'ai été, et une expérience particulière m'enseignent qu'il ne faut jamais user de violence sur les inclinations d'une fille bien née. (Acte 1, scène 2, DORICE)
Comme il ne faut jamais douter du jour quand le Soleil est levé, la raison de cela c'est que comme il est impossible que la nuit et le Soleil puissent compatir ensemble, aussi ne voit-on jamais qu'une fille bien née soit capable d'autres inclinations que de celles que lui doivent prescrire ceux de qui elle dépend. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Il se rencontre rarement qu'un jeune esprit soit capable de discerner le bien d'avecque le mal, et si on le laisse dans la liberté de son choix, il semble que par quelque fatalité qu'il ne peut éviter, son aveuglement le fasse tomber dans quelque dangereux précipice. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Pensez-vous qu'une fille qui ne doit savoir distinguer les sexes que par les habits, puisse juger si sous un manteau couvert d'or et de soie, un homme ne porte point cachée l'image de la pauvreté ? (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Elle croira que tel tient de la gloire de sa maison une grande suite de valets, qui ne les conserve peut-être que pour avoir plus d'assistance et de force à se garantir de la poursuite des sergents. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Sage Dorice, vous savez mieux que moi de quel humeur est cet animal que la Nature a fait homme, et que l'Art a fait Courtisan : que si ce que vous dites avait lieu, je ne pense pas qu'il y eût une fille si retirée dont il ne triomphât, et qui ne servît d'objet à son ambition, et à sa vanité. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Je ne voudrais pas qu'on laissât courir une fille à un évident péril, comme je ne voudrais pas qu'on lui défendît un bien apparent : en cela je consulterais sa volonté comme un Oracle nécessaire, après quoi je ferais intervenir mon jugement ; et le laissant neutre entre elle et moi, je lui en ferais prononcer l'arrêt selon la raison, non pas selon sa passion ni la mienne. (Acte 1, scène 2, DORICE)
Purement de l'inimitié qui se forme, ou qui se trouve contractée entre ceux qu'Amour seulement devrait assembler : il semble que la Nature ait horreur de leurs embrassements forcés, et pour moi, je sais bien que si j'étais en votre place, je demeurerais plutôt éternellement chargée d'une fille, que de la marier à quelqu'un pour qui elle n'aurait pas une particulière affection. (Acte 1, scène 2, DORICE)
Votre sentiment n'a pas toutes les mères de son parti : la plupart savent bien qu'il ne faut pas avoir de semblables tendresses pour des esprits à qui tout doit être bon, pourvu qu'il nous soit agréable. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Outre que, si je ne me trompe, nous formons cette dispute inutilement, puisque Célinde, libre de tout intérêt, aura sans doute pour Floridan l'inclination qu'une honnête fille est capable de ressentir ; et quand cela ne serait pas, c'est à faire à une première nuit. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Nuit funeste quelquefois, et qui ne donne son obscurité que pour un présage d'horreur et d'infortune. (Acte 1, scène 2, DORICE)
Jamais une fille n'oublie celui qui a cueilli cette première fleur : et quand même pour en jouir il aurait commis un crime, tôt ou tard le pardon en éloigne le châtiment. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Sur ce sujet en attendant que Célinde achève de s'habiller, je vous réciterai un effet étrange, et qui arriva en Italie au voyage que j'y fis pour apprendre mes exercices supposé que cela ne vous ennuie point. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Sachez donc, Madame, qu'il y peut avoir environ un demi-siècle, que dans Naples, Cité très fameuse, une jeune beauté nommée Parthénopé, demeura orpheline devant qu'avoir atteint l'âge de dix-huit ans. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Ses parents étaient des plus riches et des plus illustres de toute la contrée, de sorte qu'héritant de leurs vertus et de leurs biens, elle fut estimée, sans difficulté, le plus avantageux parti du Royaume. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Dès lors les plus apparents jetèrent les yeux sur elle, mais sur tous un très accompli Seigneur nommé Cléandre, en devint si éperdument amoureux, que perdant l'espérance de l'obtenir, pour n'avoir pas assez des biens de fortune, ce qu'il ne pouvait attendre autrement. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Il assemble donc quelques-uns de ses amis, et un jour que Parthénopé était allée avec une de ses tantes visiter une maison qu'elle avait aux champs, il l'enlève ; et l'ayant conduite dans un château qu'il avait assez près de là, il l'épouse par force, et par force jouit de toutes les faveurs qui sous les noms de femme et de mari ne peuvent légitimement être refusées. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Parthénopé n'eut pas plutôt la liberté de respirer, qu'elle désira cent fois de mourir pour ne survivre pas la perte de son honneur : et bien que Cléandre s'efforçât de lui représenter l'excès de la passion qui l'avait fait recourir à cette violence, il ne sût jamais empêcher qu'elle ne jurât de perdre plutôt la vie que le ressentiment d'un si remarquable affront. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Aussitôt donc qu'elle pût échapper elle revint dans Naples, et s'étant jetée aux pieds du Vice-roi, elle lui rendit cette action si noire, qu'il ne pût refuser de promettre d'en punir l'Auteur ; de sorte qu'ayant sur l'heure même mis à prix la tête de Cléandre, il envoya des gens en campagne pour le saisir où ils le rencontreraient. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Cette poursuite dura environ quelques mois, après lesquels Parthénopé se trouva grosse, et Cléandre fut pris ; car ce Chevalier se lassant de vivre éloigné de ce qu'il aimait si fort, mit si peu de soin à se garantir, qu'il tomba bientôt dans les pièges que ses ennemis lui avaient dressés. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
En ce temps-là Parthénopé était arrivée dans son neuvième mois, de sorte que par une rencontre presque miraculeuse, elle mit un fils au monde le jour même que le père en devait sortir ; et à peine cette petite créature eut vu la clarté, que son intérêt faisant un effort sur l'esprit de la mère, elle commença de craindre qu'il y eût de l'infamie pour lui, si on venait à lui reprocher d'être sorti d'un père que l'ignominie aurait accompagné en la mort. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
C'est assez que vous sachiez que Parthénopé, touchée sans doute du ressentiment dont je vous parlais tantôt, et ne pouvant sortir du lit, elle envoya aux pieds du Vice-roi le petit enfant qui par ses cris semblant déplorer le trépas de son père, impétra la grâce qui n'avait été interdite à Cléandre, qu'à faute que Parthénopé se pût résoudre à lui pardonner : de sorte que ce dernier point ayant été obtenu, Cléandre reçut avec la vie, une preuve de la bonne volonté de sa Maîtresse, avec laquelle il finit heureusement ses jours. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Voilà mon conte, mais l'intention de Célinde consultée sur ce fait, nous résoudra de tout plus amplement. (Acte 1, scène 2, AMINTOR)
Nous étions Dorice et moi sur une dispute bien plaisante, et dont tu nous peux donner la dernière décision. (Acte 1, scène 3, AMINTOR)
Elle par je ne sais quel destin ennemie de son sexe, me soutient, qu'à peine trouverait-on aujourd'hui une fille bien résignée à la volonté de ses parents ; et moi au contraire je soutiens, qu'à peine en trouverait-on une qui voulût sortir des termes de son devoir, que t'en semble ? (Acte 1, scène 3, AMINTOR)
Votre parti, comme le plus juste sans doute, sera toujours le plus fort : et pour moi je sais bien qu'il ne sera jamais de considération assez puissante pour me faire faillir contre l'obéissance que je vous dois. (Acte 1, scène 3, CÉLINDE)
Nous ne parlons pas ici de cette obéissance commune qui regarde les commandements de petite importance, mais de celle qui fait qu'on se porte aveuglément à tout ce qui est prescrit par une personne qui en a l'autorité. (Acte 1, scène 3, AMINTOR)
De sorte qu'Amintor est absolument sur les volontés de Célinde ? (Acte 1, scène 3, DORICE)
Si absolu, Madame, que s'il me commandait d'aller à cette heure dans la demeure des morts, je croirais mourir coupable si j'avais différé mon trépas d'un moment. (Acte 1, scène 3, CÉLINDE)
Certes voilà une vertu sans exemple. (Acte 1, scène 3, DORICE)
Je n'en attendais pas moins de ton bon naturel ; mais bien loin de te commander de mourir, je te veux mettre dans un genre de vie bien plus doux que tu ne l'as goûté jusqu'ici. (Acte 1, scène 3, AMINTOR)
Salue donc cette Dame, et regarde-là, non pas comme les personnes qu'on estime seulement, mais comme celles à qui on appartient, car pour ne t'amuser pas davantage Floridan son fils sera ton mari. (Acte 1, scène 3, AMINTOR)
Arrache à Jupiter la plus pesante de ses foudres, et réduis en poudre ce corps : mais non, il suffit de tes flammes, elles sont capables de me consommer. (Acte 1, scène 3, CÉLINDE)
Je vous en laisse le soin, et en attendant que j'aie l'honneur d'apprendre de vos nouvelles, j'entretiendrai Floridan de ce qu'il doit faire sur ce sujet, adieu. (Acte 1, scène 3, DORICE)
Allons, ma fille, que je die à l'oreille un mot qui te contentera. (Acte 1, scène 3, AMINTOR)
Je vois bien qu'on se résout de me faire une violence, mais devant que je trahisse mon amour et ta fidélité, les Dieux qui m'écoutent porteront envie à la condition des mortels ; l'Aurore se trouvera au coucher du Soleil, et enfin ce qu'on nous propose de plus impossible se rendra facile à tout le monde. (Acte 1, scène 3, CÉLINDE)
Sans lui, qui nous sert de Soleil, nos jours ont un faux nom, et doivent plutôt être appelés des nuits et des ténèbres éternelles : ses ennemis sont les tyrans et les monstres, et nul homme qui fasse état de la société humaine, ne condamnera cette passion qui en est l'unique entretien, et la mère nourrice. (Acte 2, scène 1, LUCIDOR)
Quand j'ai commencé de soutenir contre vous combien cette passion est dangereuse, j'en ai moins considéré la cause que les effets ; mais sans nous amuser plus longtemps en cette dispute inutile, dites-moi seulement quel nom vous pouvez donner à ses éternelles inquiétudes qui accompagnent l'esprit d'un homme véritablement amoureux : si le manger est une chose nécessaire à la conservation de l'Être ; si le dormir est un repos accordé par la Nature pour le soulagement de tout ce qu'elle a créé, appellerez-vous un bien ce qui détruit le goût, et empêche le sommeil ? (Acte 2, scène 1, PHILINDRE)
Jalousie, d'autant plus à craindre, qu'elle change de visage à toutes choses ; et que faisant passer jusqu'à nos corps l'aveuglement de notre âme, elle nous fait bien souvent condamner comme un crime les plus innocentes actions. (Acte 2, scène 1, PHILINDRE)
Pour répondre de point en point à ce que tu m'objectes, il faut auparavant que je te die quel est mon sentiment pour l'amour. (Acte 2, scène 1, LUCIDOR)
Tu sauras donc que je la divise en trois sortes, l'une qui regarde le profit, l'autre le plaisir, et l'autre la vertu. (Acte 2, scène 1, LUCIDOR)
Ceux qui aiment pour le profit, ne peuvent rien promettre de la durée de leur amour qu'autant que l'espérance du gain sera suffisante de l'entretenir, et ceux-là sont capables des transports et des inquiétudes dont tu parles, d'autant que leur intérêt n'étant attaché qu'à une chose facile à périr, une éternelle crainte accompagne leur passion. (Acte 2, scène 1, LUCIDOR)
Les autres qui n'ont que le plaisir pour objet de leur flamme trouvent la fin de leur amour dans la fin de la volupté ; et s'imaginant que les faveurs dont ils se sont assouvis, peuvent être communiquées à quelque autre aussi facilement qu'elles ont été obtenues, ils entrent dans les fureurs de la Jalousie, et ne laissent pas même à la personne aimée la liberté des regards. (Acte 2, scène 1, LUCIDOR)
Mais ceux qui aiment purement pour la vertu, ne se lassent jamais d'aimer ; l'objet de leur passion est beaucoup au-dessus de toutes les autres causes : et comme il est louable et légitime parfaitement, aussi ne produit-il jamais de mauvais effets en nos âmes. (Acte 2, scène 1, LUCIDOR)
En effet tu reconnais aussi bien que moi les bonnes qualités qu'elle possède, tu sais qu'elle est belle jusqu'au point de ne pouvoir être vue d'un homme sans me faire incontinent un rival ; et cependant, oublieuse en ma faveur de l'excès de ses mérites, comme je prends plaisir de la voir triompher de mes désirs, elle est bien aise que je me vante d'être Roi de ses pensées. (Acte 2, scène 1, LUCIDOR)
Sa volonté me fait des lois, et partout où je porte mes inclinations, elle y joint en même temps les siennes ; de sorte que dans l'agréable confusion de nos esprits, on peut dire qu'en nous une âme seule agit par l'organe des deux corps. (Acte 2, scène 1, LUCIDOR)
Qui connaîtra la valeur et les grâces de Lucidor, ne doutera jamais de la passion de Célinde ; et quand vous ne m'auriez pas fait l'honneur de reposer sur ma fidélité les principaux accidents qui vous sont arrivés, j'aurais toujours tiré de vos chaînes une preuve infaillible de sa captivité. (Acte 2, scène 1, PHILINDRE)
Je t'avoue, Philindre, que mon bonheur est extrême comme sa beauté, et qu'il est aussi bien au-dessus de mes espérances, que je suis au-dessus de mes rivaux : je reconnais ma fortune, et ne doute pas que je ne sois punissable dans la vanité que j'en ai devant toi ; mais puisque celle qui fait mes destinées consent que je ne te cache rien, jette, je te supplie, les yeux sur ce papier, et tu verras si j'ai mal décrit l'état présent de ma vie. (Acte 2, scène 1, LUCIDOR)
Enfin cette beauté parfaite v.15 (Acte 2, scène 1, PHILINDRE)
Les dépouilles de sa défaite. v.18 (Acte 2, scène 1, PHILINDRE)
Les désirs de cette inhumaine, v.21 (Acte 2, scène 1, PHILINDRE)
Confesse que si je ne sais pas bien écrire, je sais au moins parfaitement aimer, mais poursuis : (Acte 2, scène 1, LUCIDOR)
Est-ce pour punir de quelque offense commise, ou de crainte de me blesser d'un nouveau coup, que Célinde me cache les traits de son beau visage. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Je vois des brouillards devant mon Soleil, dont je crains qu'il se forme un orage qui n'éclate qu'à ma confusion ; la trace de ces larmes, qu'en vain un mouchoir officieux essaie de me cacher, et cette pâleur qui triomphe des roses de son teint, sont les infaillibles marques de quelque malheur advenu. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Madame, si jamais la pitié trouva place dans votre coeur, si le nom de Lucidor est encore doux à votre mémoire, belle Célinde, de grâce éclaircissez mes doutes, et ne me laissez pas à la merci de mes soupçons. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Cet Oracle que tu viens consulter est le même qui depuis une heure a prononcé contre toi un arrêt plus rude que mille morts ; et cette pâleur que tu remarques en moi, est bien un témoignage de ma douleur, mais elle est aussi une preuve de ma défaite : car pour ne retenir pas davantage ton esprit en suspens, je te dirai que je viens de rendre un combat, où au lieu de sang j'ai versé une infinité de larmes : j'avais pour partie et pour ennemi celui qui est mon tout, et que la Nature m'ordonne de chérir par-dessus tout le reste des hommes. (Acte 2, scène 2, CÉLINDE)
La matière de notre querelle était Lucidor et Floridan, mon âme tenait ton parti, mais celui qui dispose de mon corps ayant usé de son pouvoir en faveur de l'autre, ma faiblesse a cédé à cet effort, et mon obéissance a reçu pour mari, celui qu'Amour ne m'eût pas même laissé recevoir pour esclave. (Acte 2, scène 2, C?LINDE)
Ce voleur vient donc, au préjudice de votre foi, employer la tyrannie d'un père, où son mérite ne lui laissa jamais l'espérance de parvenir ? (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Amintor a tiré cette parole de moi, j'ai disputé inutilement la liberté de disposer de mes inclinations, une violence injuste, mais inévitable, l'a gagné par-dessus la force de mes raisons. (Acte 2, scène 2, CÉLINDE)
Injuste vraiment, mais non pas inévitable, si mon malheur et votre légèreté n'eussent contribué à ce fâcheux accident. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Mais, Madame, cet arrêt peut bien faire que je vous perde, non pas que Floridan cueille les Myrtes que vos promesses m'avaient destinés ; en leur place mon courage lui prépare des Cyprès, et au lieu de lit je lui veux creuser un tombeau, où la terre lui fasse jour pour aller faire l'amour aux Ombres. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Cependant, Madame, permettez à ma juste douleur de vous accuser en ce changement du crime le plus punissable qui ait été commis depuis qu'Amour règne dessus les coeurs : souffrez que je reproche à votre foi violée tant de serments dont vous protestiez que l'effet serait infaillible comme celui de la fatalité : vous m'avez quitté, Célinde, et un injurieux oubli a pu glacer cette âme que mon exemple devait faire éternellement brûler. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Si jamais j'ai commis le crime que tu me reproches, et si mon âme a quelquefois consenti à te trahir, je veux que le regard de toutes les créatures me soit désormais aussi funeste que celui d'un Basilic. (Acte 2, scène 2, CÉLINDE)
Je jure par toi, Lucidor, que je t'ai conservé mon amour toute pure et toute sainte. (Acte 2, scène 2, C?LINDE)
Mais ne sais-tu pas sous quelles conditions je perdis la honte d'avouer que je te voulais du bien ? (Acte 2, scène 2, C?LINDE)
Tu sais que je promis de sortir plutôt du monde que du respect que je dois à mes parents, et si j'observe maintenant cette promesse, peux-tu, sans injustice, m'accuser de te manquer de foi ? (Acte 2, scène 2, C?LINDE)
Condamne leur tyrannie, appelle-les barbares, mais laisse-moi le nom d'innocente comme j'en ai la qualité ; et souviens-toi que si je pouvais guérir ta peine sans blesser ma réputation, je le ferais au péril même de ma vie : mais enfin pour ce malheur je ne connais point de remède, et ce qui rend ma condition plus déplorable, c'est qu'en l'état où je suis-je n'ose pas seulement le rechercher. (Acte 2, scène 2, C?LINDE)
Puisque vous ne trouvez point de remède à ma disgrâce, il n'est pas juste que j'en applique à mon désespoir, au contraire il faut qu'il partage avecque vous la gloire d'avoir triomphé de moi, et que pour accroître ma fureur, j'obéisse à tous les mouvements que la colère et la jalousie ont accoutumé de produire. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Donc pour ne porter pas les effets de ma rage plus loin que leur cause, et pour commencer d'assouvir la haine que le Ciel a pour moi, voici un papier où j'avais peint mes triomphes d'une encre désormais aussi noire que ma fortune ; mais puisque l'espérance dont je m'étais flatté ne subsiste plus, et que ce dernier accident me met dans l'âme un Vautour qui la déchire, il aura le même sort, (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
et je le ferai servir de symbole à notre funeste séparation. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Il reste, afin que je ne meure pas sans quelque contentement, que j'aime arracher le coeur de mon rival, et en retirer votre image dont il ne fut jamais digne de garder l'impression, un même coup punira sa témérité, et contentera ma vengeance : après cela je donnerai mon sein au même fer qui aura fait ses plaies, afin qu'il vous sacrifie les dernières heures de celui qui pour toute la récompense de ses services, se voit aujourd'hui contraint de vous dire un éternel adieu. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Reviens et m'attends, il n'est pas juste que ceux qui ne furent qu'une même chose en la vie soient séparés en la mort, donne-moi un peu d'audience, et ne te contente pas d'écouter seulement ce que je te veux dire, mais résous-toi de l'observer inviolablement. (Acte 2, scène 2, CÉLINDE)
Je te commande en premier lieu de n'entreprendre rien contre Florian, puisque tu sais bien qu'ayant ignoré ta passion, il a pu m'aimer sans te faire une injure : en second lieu, que tu ne cherches jamais l'occasion de te prévaloir de mon amour au préjudice de mon honneur ; et enfin de ne me demander jamais d'autre preuves de mon affection que ma parole. (Acte 2, scène 2, C?LINDE)
Je te la donne de nouveau, non plus avecque réserve, mais sans nulle sorte d'exception ; c'est un effet de ma pitié, et si l'on me condamne de quoi pour suivre l'Amour je quitte l'obéissance que je dois à mon père, qu'on sache que m'y sens forcée par une puissance que je ne connais point, et que la loi d'un Dieu doit être plus forte que celle d'un homme. (Acte 2, scène 2, C?LINDE)
qui deviez être les marques de ma douleur, revenez me parler encore de mes contentements, pardonnez à ma fureur l'injure que je vous ai faite. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Lève-toi, Lucidor, ou plutôt ressuscite, et dispose-toi à procéder en ceci avec un solide jugement, et une discrétion inviolable. (Acte 2, scène 2, CÉLINDE)
Je t'ai dit qu'Amintor a destiné que j'épouse Floridan, mais tu sauras qu'il ne m'en a pas encore prescrit le temps. (Acte 2, scène 2, C?LINDE)
Or mon dessein est d'en retarder l'effet par toutes les inventions qui me pourront tomber dans la fantaisie, et quand je ne pourrai plus reculer, ce sera alors que je ferai quelque action si remarquable, qu'on saura que je ne puis avoir que Lucidor pour époux : tes bonnes qualités et trois années de service méritent que je fasse cet effort. (Acte 2, scène 2, C?LINDE)
Cependant pour ne déciller point les yeux de mon père (trompé jusqu'ici assez finement sous le prétexte d'une conversation indifférente) je suis d'avis que tu me permettes de repaître d'espérance l'esprit de Floridan. (Acte 2, scène 2, C?LINDE)
Mais pour ne te laisser pas sans quelques preuves de la continuation de mon amour, je veux que tu prennes pour toi toutes les bonnes paroles que je lui donnerai, et que tu t'imagines, qu'au lieu de Floridan c'est Lucidor que j'entretiens ; ainsi sous cet artifice nous pourrons nourrir un feu dont les autres n'auront que la fumée. (Acte 2, scène 2, C?LINDE)
Cette invention me contente, et l'assurance que vous me donnez de votre fidélité, est à mon âme un sujet de ravissement ; mais, Madame, qu'une seule fois. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Ne passe pas plus outre ni en la demande ni en l'effet, pour ne me donner pas la peine, et peut-être le déplaisir de te refuser ; si tu commences à faillir, ton outrecuidance me dispensera de mes promesses. (Acte 2, scène 2, CÉLINDE)
Au moins que je rende à cette belle main l'hommage accoutumé de ma servitude. (Acte 2, scène 2, LUCIDOR)
Hâte-toi, et va-t'en pour un peu, aussi bien je vois paraître Parthénice qui vient, peut-être, pour me visiter. (Acte 2, scène 2, CÉLINDE)
Afin que vous ne m'accusiez pas d'être paresseuse à m'acquitter de mon devoir, je viens des premières me réjouir avecque vous d'une nouvelle qui vous touche, et que j'ai apprise seulement depuis aujourd'hui. (Acte 2, scène 3, PARTHÉNICE)
Il ne m'est pourtant rien arrivé que je sache, d'où une personne qui me veuille du bien puisse tirer nul sujet de contentement. (Acte 2, scène 3, CÉLINDE)
Cette feinte ne vous sied pas mal, et je ne la condamnerais pas pour tout autre que pour moi ; mais étant ce que je suis, et ne voyant ici personne qui nous puisse être suspecte, je ne puis que je ne blâme votre amitié, de quoi elle me cache l'acquisition d'un serviteur qui doit bientôt prendre la qualité de maître. (Acte 2, scène 3, PARTHÉNICE)
Pour Dieu, ma compagne, racontez-moi de qui vous avez appris ce que vous dites. (Acte 2, scène 3, CÉLINDE)
Je le veux bien, à condition toutefois, que vous me direz auparavant de quelle façon vous recevez ce mari. (Acte 2, scène 3, PARTHÉNICE)
Puisque la connaissance que vous avez de mes affaires, me fait juger inutile de vous en taire les particularités, je vous dirai, chère Parthénice, que je reçois Floridan comme un homme, qui fortifié de l'autorité de mon père, veut emporter par force une place qui ne se doit rendre que par amour. (Acte 2, scène 3, CÉLINDE)
Il faut bien qu'il ait reconnu votre esprit capable de quelque bonne volonté pour lui, puisqu'il s'est engagé dans cette recherche, car on lui donne la gloire d'avoir assez de jugement pour ne vouloir pas épouser une ennemie. (Acte 2, scène 3, PARTHÉNICE)
Qu'on lui donne, si vous voulez, les meilleures qualités du monde, je vous jure pourtant qu'il n'a pu reconnaître en moi nulle marque d'amitié, s'il ne l'a fondée sur l'estime que j'ai faite de lui, commune à tous ceux qui font profession de l'honneur. (Acte 2, scène 3, CÉLINDE)
Si Floridan pouvait lire dans mon coeur, qu'il y verrait bien d'autres passions décrites, il reconnaîtrait que cette estime que j'avais pour lui au temps qu'il ne me regardait qu'indifféremment, s'est changée en une haine si forte, depuis qu'il montre avoir de l'amour pour moi, que je ne pense pas qu'à son alliance je ne préférasse celle d'un Monstre ou d'un Barbare : ce n'est pas qu'il ne vaille beaucoup, mais un secret destin veut que cela même, d'où une autre tirerait de la gloire, me soit une matière de mécontentement. (Acte 2, scène 3, CÉLINDE)
Quoi que c'en soit, ayant beaucoup de mérite et beaucoup de créance auprès d'Amintor, il faudra qu'à la fin il triomphe de votre résistance. (Acte 2, scène 3, PARTHÉNICE)
Je ne sais ce que le Ciel en a ordonné, mais j'ai résolu d'y mettre tant d'obstacles, que peut-être ce dessein trouvera sa ruine à l'heure qu'on en attendra l'accomplissement. (Acte 2, scène 3, CÉLINDE)
Mais, ma compagne, ne vous offenserez-vous point de ma curiosité, si je vous sollicite de me dire pourquoi vous vous en informez si exactement ? (Acte 2, scène 3, C?LINDE)
J'aurais un extrême tort, belle et chère Célinde, si je refusais de satisfaire à votre désir, d'autant mieux qu'il se rapporte parfaitement au sujet qui m'a fait venir ici. (Acte 2, scène 3, PARTHÉNICE)
Je vous dirai donc, que c'est de Floridan même que j'ai su tout ce qui regarde l'intérêt qu'il a pour vous ; non pas qu'une particulière vanité, comme vous le soupçonnez, l'ait porté à m'en entretenir, mais c'est qu'il lui a été impossible de cacher à ma vigilance un intérêt qui le rend criminel, et moi misérable. (Acte 2, scène 3, PARTH?NICE)
Je ne comprends pas encore ce que vous voulez que je sache, et je pense qu'il faudra que vous vous en expliquiez un peu plus ouvertement. (Acte 2, scène 3, CÉLINDE)
Et pourquoi ne sont-elles pas assez bien expliquées, par la rougeur qui me monte déjà sur le front ? (Acte 2, scène 3, PARTHÉNICE)
Sachez donc, ma compagne, qu'il y peut avoir deux ans que ce même Floridan, qui soupire maintenant pour vous, commença de brûler pour moi d'une flamme qu'autre chose que sa légèreté ne pouvait jamais éteindre. (Acte 2, scène 3, PARTH?NICE)
Je résistai bien quelque temps aux artifices par lesquels je croyais qu'il voulût surprendre ma liberté, mais enfin, m'étant persuadée qu'il m'aimait véritablement, je ne pus m'empêcher de lui témoigner que je l'aimais aussi. (Acte 2, scène 3, PARTH?NICE)
Dès lors ses intérêts furent les miens, et dans l'extrême ressentiment qu'il avait pour moi, mes joies et mes douleurs paraissaient toujours peintes sur son visage. (Acte 2, scène 3, PARTH?NICE)
Jamais je ne désirai de marque de son amour sans l'obtenir, et de même il est peu de faveurs (l'honneur conservé) que sa persévérance ne m'ait arrachées. (Acte 2, scène 3, PARTH?NICE)
Deux ans ont vu le cours de cette affection ; mais comme la sienne naquit dans un moment, un moment aussi l'a vu mourir. (Acte 2, scène 3, PARTH?NICE)
Je ne sais si son feu ressemblait à ceux qu'un peu de cire nourrit, et que la quantité suffoque ; mais j'y trouve de l'apparence, puisqu'il ne m'a quittée que lorsque mes caresses plus ardentes lui ont donné toutes les preuves d'amitié qu'il pouvait exiger de ma vertu. (Acte 2, scène 3, PARTH?NICE)
Si son inconstance a touché mon esprit, j'en laisse Juges ceux qui ont été trahis comme moi ; tant y a que ce matin l'ayant surpris en son délit, et mes transports m'ayant fait en vain attenter contre sa vie, je suis restée sans remède, si votre pitié ne m'en laisse désormais espérer. (Acte 2, scène 3, PARTH?NICE)
Je vous conjure donc, chère Célinde, par notre amitié contractée depuis le berceau, et qui s'est accrue comme nos années, de punir par un mépris éternel la trahison de ce perfide, et de ne consentir jamais que son crime trouve un refuge auprès de vous. (Acte 2, scène 3, PARTH?NICE)
J'ai honte de vous proposer d'être sage à mes dépens, mais puisque pour vous persuader je n'ai rien de plus puissant que mon exemple, pour l'amour de moi, Célinde, gardez-vous de tomber dans le précipice où je me vois prête de périr. (Acte 2, scène 3, PARTH?NICE)
Chère Parthénice, je suis bien aise de quoi en ce commun accident qui nous pouvait être également funeste, ma passion rencontre un moyen de me satisfaire, et de vous obliger ; je vous jure donc tout ce qui peut rendre un serment puis inviolable, que Floridan ne m'épousera jamais, et que si la tyrannie de mon père va jusqu'à me vouloir forcer d'observer la parole que je lui en ai donnée, je chercherai dans mon désespoir de quoi vous venger, et moi aussi. (Acte 2, scène 3, CÉLINDE)
Cette promesse fait revivre mes espérances déjà mortes sous les atteintes d'une insupportable jalousie, et je n'ai pas moins d'obligation à ma parole que vous me donnez, qu'en aurait un criminel à celui qui lui ferait lire sa grâce au lieu de l'arrêt de sa mort. (Acte 2, scène 3, PARTHÉNICE)
Cet office dont vous témoignez tant de ressentiment, n'est pas considérable au prix de la volonté que j'ai de vous servir ; mais il me reste encore une chose à vous dire, et dont il est nécessaire que vous ayez l'esprit éclairci : c'est qu'ayant enfin promis à mon père, d'obéir à l'arrêt par lequel il me veut soumettre à la puissance de Floridan, il est à propos que je feigne pour quelque temps de lui vouloir un peu de bien, afin que sous le désir de laisser jeter des racines à cette affection, naissante en apparence, il me puisse donner le loisir de songer aux moyens qui peuvent arrêter le cours de sa présomption. (Acte 2, scène 3, CÉLINDE)
Ne vous étonnez donc pas si quelque fois un bruit commun vous dit que je l'aime, ou si vous êtes vous-même témoin des actions que je prépare pour le tromper, cet artifice est absolument nécessaire à notre repos ; mais il semble que je l'aperçois avecque Lucidor il faut qu'ils se soient rencontrés bien près d'ici. (Acte 2, scène 3, C?LINDE)
Si vous nous voyez en quelque sorte surpris et timides à cet abord, outre que cela pourrait procéder du respect que les mortels doivent rendre aux Déités, encore devez-vous l'attribuer à la crainte que nous avons eue de vous importuner, en mettant un obstacle à la liberté que peut-être vous vouliez avoir pour vous entretenir. (Acte 2, scène 4, FLORIDAN)
Je m'en étonne pourtant, puisque Célinde et Parthénice ayant toutes les excellentes qualités qui peuvent rendre un corps et un esprit recommandables, il serait difficile qu'elles eussent donné à leur entretien un objet qui ne fût aimable, et plein de mérite comme elles. (Acte 2, scène 4, LUCIDOR)
Je laisse à Célinde le soin de se défendre cette civilité, car dans la connaissance de ce que je vaux, je me sens si éloignée d'y avoir part, que je n'oserais pas seulement y répondre. (Acte 2, scène 4, PARTHÉNICE)
Et moi je ne pense mériter l'estime de Lucidor, que par l'avantage que j'ai d'être maintenant en la compagnie de Parthénice. (Acte 2, scène 4, CÉLINDE)
Laissons ce discours, Madame, qui fait autant de honte à la vérité, que vous en causez à toutes celles dont la beauté voudrait entrer en comparaison avecque la vôtre, ce qu'est la Lune aux Étoiles, un Monarque à ses sujets. (Acte 2, scène 4, FLORIDAN)
Dites plutôt que Célinde m'a déjà dérobé Floridan. (Acte 2, scène 4, PARTHÉNICE)
Enfin ce qu'est l'Aurore à ces petits feux qui brillent durant la nuit, on peut dire que Célinde l'est aux Dames de cette Cour, ce qu'elles ont d'éclat ne sert qu'à relever les traits de son visage ; dont le charme pénètre les coeurs avec la même facilité, qu'on voit le Soleil faire jour à ses rayons dans un bocage que l'Hiver a dépouillé, et à qui le Printemps n'a pas encor rendu toutes ses feuilles. (Acte 2, scène 4, FLORIDAN)
Puisque le larcin est un crime, à votre compte voilà deux coupables ensemble. (Acte 2, scène 4, LUCIDOR)
Si vous donnez vos yeux à Parthénice, donnez votre coeur à Floridan, ou pour le moins permettez qu'il s'approche de mes flammes, peut-être quelque étincelle le pourra toucher. (Acte 2, scène 4, FLORIDAN)
Ce serait en vain que vous et moi prendrions tant de soin, il est à Lu... allumé depuis longtemps. (Acte 2, scène 4, CÉLINDE)
Ô parole agréable, belle Célinde, souffrez que je rende l'âme sur cette belle main. (Acte 2, scène 4, FLORIDAN)
Cela surpasse mon intelligence. (Acte 2, scène 4, LUCIDOR)
Mais je me plaindrai, si Floridan ne se contente des témoignages de bonne volonté que ma discrétion lui accorde, arrêtez-vous. (Acte 2, scène 4, CÉLINDE)
On dispute là quelque victoire. (Acte 2, scène 4, LUCIDOR)
Elle est toute acquise ici. (Acte 2, scène 4, PARTHÉNICE)
Puisse le Ciel punir ma témérité des plus grands supplices qui furent jamais inventés à la ruine des criminels, si j'aspire à d'autres faveurs que celle que l'honneur me prescrit ; les lois de mon amour se conforment à celles de mon devoir, et quand j'oublierai le respect que je dois à Célinde, je prie les Dieux qu'ils ôtent de ma mémoire le souvenir même de mon nom. (Acte 2, scène 4, FLORIDAN)
Le mérite de Floridan m'a vaincue, et sa seule discrétion me peut conserver. (Acte 2, scène 4, CÉLINDE)
Je meure vos soupirs me mettent en peine. (Acte 2, scène 4, LUCIDOR)
Mais, Madame, s'il est vrai ce que Dorice m'a conté de votre résignation aux volontés d'Amintor, il me semble que j'ai quelque droit à ne prétendre pas d'être tout à fait compris dans la loi commune. (Acte 2, scène 4, FLORIDAN)
Je veux dire, Madame, que ces preuves d'une médiocre inclination, sont une récompense due à tous ceux dont l'âme desquels votre beauté fera quelques blessures ; mais pour moi de qui la passion a paru dans une recherche, qui ayant été reçue, me promet un triomphe éternel, pardonnez-moi si je dis que la seule parole est une faveur petite, et qu'elle est peut-être moins une marque de votre flamme que de votre froideur. (Acte 2, scène 4, FLORIDAN)
Pour encore le temps ne me permet pas de vivre autrement avecque vous, ainsi je reçois la loi de celui qui la fait à tout le monde. (Acte 2, scène 4, CÉLINDE)
Ne vous affligez plus, belle Parthénice, mais espérez en cette éternelle vicissitude qui règne sur tous nos mouvements ; et souvenez-vous que de même que tel, dont l'exemple n'est pas loin, se flatte de la possession d'un bien dont il peut mettre la conquête dans le nombre des choses impossibles, de même aussi, tel bien souvent croit être misérable, qui dans une heure se voit porté du centre des disgrâces au sommet des plus hautes félicités. (Acte 2, scène 4, LUCIDOR)
Notre destin ne se rapporte pas mal. (Acte 2, scène 4, LUCIDOR)
Je n'en doute pas, mais je veux en être moi-même témoin, et les écouter, si je puis sans être aperçu. (Acte 2, scène 5, AMINTOR)
Si mes souhaits étaient exaucés, les jours qui me retardent la possession de Célinde, ne mesureraient leur durée qu'à celle des moments ; et si la peine que je souffre ne doit être limitée que de l'espace d'un mois, ce mois se verrait terminé dans le seul espace d'une journée. (Acte 2, scène 5, FLORIDAN)
Et moi j'atteste les Dieux que j'honore Floridan jusqu'à un point, que l'accomplissement de ses désirs n'était retardé que par les obstacles de Célinde, une même heure nous verrait dans la jouissance de nos communs contentements. (Acte 2, scène 5, CÉLINDE)
Bon, la voilà justement au point où je la désire. (Acte 2, scène 5, AMINTOR)
Et plût au Ciel que sans offenser mon devoir, je pusse lui en donner des preuves aussi fortes que je sais que ma passion est véritable, je pense que mes caresses préviendraient ses désirs : mais puisqu'en l'état où je suis il faut qu'il se contente de ma parole, je veux pour la rendre plus inviolable, que Lucidor en soit irréprochable témoin. (Acte 2, scène 5, CÉLINDE)
Il s'agit ici de récompenser Floridan par une faveur qui réponde à son mérite, j'appelle donc Lucidor pour me convaincre de perfidie, si je manque jamais au voeu que je fais de l'aimer et d'être sienne éternellement. (Acte 2, scène 5, CÉLINDE)
Entreprendre de vous faire des remerciements dignes d'une grâce si particulière, ce ne serait pas moins tenter que l'impossible ; mais il me semble que je vois approcher Amintor, trouvez bon, Madame, que je m'acquitte de ce que je lui dois. (Acte 2, scène 5, FLORIDAN)
On m'avait déjà bien averti de votre venue, mais j'ai été bien aise de vous donner le temps de reconnaître la place que votre mérite vous doit faire emporter. (Acte 2, scène 5, AMINTOR)
À ce que je vois l'accès n'en sera pas difficile ; je vous y servirai, Floridan, cependant avisons à passer le reste de la journée le plus agréablement que nous pourrons. (Acte 2, scène 5, AMINTOR)
Ah quand mon sang bouillonnais jadis échauffé des jeunes ardeurs de votre âge, j'eusse été bien marri qu'un seul jour se fût écoulé, sans me voir employé dans quelque nouveau passe-temps ; tantôt dans les Joutes et les Tournois, tantôt dans les bals et les assemblées ; quelquefois en des festins, d'autrefois en des Comédies. (Acte 2, scène 5, AMINTOR)
Mais à propos de Comédie, il me semble que vous en aviez préparé une il y a quelque temps, avec dessein de la représenter chez moi, à quoi a-t-il tenu. (Acte 2, scène 5, AMINTOR)
Que cet agréable divertissement nous occupe donc une partie de l'après-dînée ; voici la plupart des Acteurs assemblés, les autres ne seront pas difficiles à trouver, qu'en dites-vous ? (Acte 2, scène 5, AMINTOR)
Sus donc, Célinde, allez de bonne heure mettre ordre à tout ce qu'il faut, allez-vous faire donner les clefs de ma garde-robe, de tout temps assez bien pourvue d'une grande diversité d'habits ; fouillez tout, renversez tout, je vous le permets, à condition qu'on ne parle que de jouer et de se réjouir ; cependant je prendrai le soin d'en avertir Dorice, et d'y convier nos plus intimes amis. (Acte 2, scène 5, AMINTOR)
Ô Dieu tout-puissant, ennemi des coupables, protecteur des innocents, et Juge de tous, Auteur de la Nature, sois-tu loué de l'heureux succès qui accompagne les dernières actions de ma vie. (Acte 2, scène 5, AMINTOR)
Maintenant je confesse que tes grâces sont au-dessus de notre mérite, comme ta clémence est au-dessus de nos forfaits : ma joie qui a cela de commun avec la douleur, qu'à peine se peut-elle exprimer que par des larmes, m'oblige à vouer sur tes Autels une éternelle suite de victimes. (Acte 2, scène 5, AMINTOR)
Allons, je ne l'entretiendrai pas longtemps, car je n'ai que cette nouvelle à lui dire. (Acte 2, scène 5, AMINTOR)
Je les ai laissés qu'ils étaient presque achevés d'habiller, je pense qu'ils commenceront bientôt ; cependant prenons les sièges les plus commodes pour les voir avecque attention : entre amis les plus petites cérémonies sont un grand crime, mettez-vous où vous croirez être le mieux. (Acte 3, scène 1, AMINTOR)
Je me prépare à recevoir un plaisir extrême, car sur toutes choses j'aime cette sorte de représentations. (Acte 3, scène 1, CHOEUR)
Autrefois elles ont été le divertissement des grands Monarques, et les Républiques mêmes en ont usé pour donner quelque horreur du vice et de l'amour pour la vertu ; que si j'en avais le temps, je ferais connaître qu'il n'est rien de plus honnête, de plus plaisant, ni de plus utile, mais je crois qu'ils vont sortir. (Acte 3, scène 1, AMINTOR)
Misérable Akior dont la triste aventure, v.59 (Acte V1, scène S1, AKIOR)
Va donner de l'horreur à toute la nature, v.60 (Acte V1, scène S1, AKIOR)
À quoi servent tes cris qui te peuvent secourir v.61 (Acte V1, scène S1, AKIOR)
Défendent à mes mains d'assister mon courage, v.64 (Acte V1, scène S1, AKIOR)
Et que je n'aurai plus le trépas que j'attends v.65 (Acte V1, scène S1, AKIOR)
Sinon par le secours de la faim et du temps. v.66 (Acte V1, scène S1, AKIOR)
D'éteindre dans le sang l'éclat de ta mémoire, v.68 (Acte V1, scène S1, AKIOR)
Ce grand Dieu révéré chez les Israélites v.75 (Acte V1, scène S1, AKIOR)
T'apprête les tourments qu'il sait que tu mérites v.76 (Acte V1, scène S1, AKIOR)
Gothomel retournons où le devoir nous porte : v.83 (Acte V1, scène 2, CHARMY)
Mais d'où vient cette voix qui se plaint de la sorte ? v.84 (Acte V1, scène 2, CHARMY)
Sans doute doit mourir à cet arbre attaché, v.86 (Acte V1, scène 2, GOTHOMEL)
Le Dieu que vous servez sollicite votre âme v.91 (Acte V1, scène 2, AKIOR)
Quel barbare t'a mis au point où je te vois ? v.93 (Acte V1, scène 2, CHARMY)
Il est bien juste amis que je vous satisfasse v.96 (Acte V1, scène 2, AKIOR)
Auteurs de mon repos et de ma liberté v.105 (Acte V1, scène 2, AKIOR)
Nous aurons du loisir assez pour vous entendre. v.108 (Acte V1, scène 2, GOTHOMEL)
Mon juste châtiment les trouvera partout. v.114 (Acte V1, scène 3, HOLOFERNE)
Vous qui depuis longtemps avez part à ma gloire v.119 (Acte V1, scène 3, HOLOFERNE)
Un repos vous attend après cette victoire. v.120 (Acte V1, scène 3, HOLOFERNE)
Pour dompter leur orgueil et les soumettre à nous, v.126 (Acte V1, scène 3, MOAB)
Mettez toute leur eau sous la garde des Forts : v.134 (Acte V1, scène 3, MOAB)
Ils sont assez vaincus, et n'importe comment, v.141 (Acte V1, scène 3, HOLOFERNE)
Mettez donc des soldats de bonne heure aux fontaines v.143 (Acte V1, scène 3, HOLOFERNE)
Désormais il est temps que le Dieu que tu sers v.149 (Acte V1, scène 3, HOLOFERNE)
Se hâte s'il te veut affranchir de mes fers. v.150 (Acte V1, scène 3, HOLOFERNE)
Mais je sais bien qu'en vain cet idôle te flatte v.151 (Acte V1, scène 3, HOLOFERNE)
Il faut sur Israël que ma colère éclate, v.152 (Acte V1, scène 3, HOLOFERNE)
Véritablement je n'ai jamais ouï mieux réciter des vers, je crois que toutes les Grâces assistèrent à la naissance de Floridan, car il ne fait pas une action qui ne plaise. (Acte V1, scène 3, AMINTOR)
Réserve tes conseils pour un autre sujet v.161 (Acte V2, scène 1, JUDITH)
Je l'exécuterai quoi que tu saches dire v.163 (Acte V2, scène 1, JUDITH)
Il a toute puissance et jamais les mortels v.165 (Acte V2, scène 1, JUDITH)
N'ont en vain imploré l'aide de ses autels. v.166 (Acte V2, scène 1, JUDITH)
Quand la perte est fatale à sa témérité. v.174 (Acte V2, scène 1, ABRA)
Il reste qu'Osias ordonne un sacrifice v.183 (Acte V2, scène 1, JUDITH)
Prête à vous garantir d'un étrange souci : v.186 (Acte V2, scène 1, JUDITH)
Toutefois ce grand Dieu d'où naît ton espérance, v.196 (Acte V2, scène 1, OSIAS)
Que vos yeux cependant me prêtent quelques larmes v.200 (Acte V2, scène 1, JUDITH)
Ô Dieu père commun, Roi de toute la terre v.207 (Acte V2, scène 1, OSIAS)
Cet exploit te regarde, hélas fais-nous sentir v.209 (Acte V2, scène 1, OSIAS)
Et fais que ce Tyran de ta grâce interdit v.213 (Acte V2, scène 1, OSIAS)
Apporte-moi ce plan, afin que j'y regarde v.215 (Acte V2, scène 2, HOLOFERNE)
Sire, je l'ai tracé le plus exactement v.217 (Acte V2, scène 2, L'EUNUQUE)
Ils le nomment leur Temple ouvrage magnifique v.220 (Acte V2, scène 2, L'EUNUQUE)
Sire, cette beauté du camp Israélite v.223 (Acte V2, scène 3, MOAB)
Vient soumettre ses traits à ceux de ton mérite, v.224 (Acte V2, scène 3, MOAB)
Reçois-la sous tes lois. v.227 (Acte V2, scène 3, MOAB)
Mes yeux te les diront, ils en sont les témoins : v.230 (Acte V2, scène 3, JUDITH)
Ces pleurs, de ma douleur les funestes images, v.231 (Acte V2, scène 3, JUDITH)
Regrettent un pays qu'il faut que tu saccages, v.232 (Acte V2, scène 3, JUDITH)
Et qu'il peut longuement tes efforts soutenir v.237 (Acte V2, scène 3, JUDITH)
Je viens pour te montrer comme il le faut punir. v.238 (Acte V2, scène 3, JUDITH)
Mon secret te demande une oreille secrète, v.239 (Acte V2, scène 3, JUDITH)
Permets que jusqu'alors je demeure muette, v.240 (Acte V2, scène 3, JUDITH)
De ne point molester cette fille ni moi. v.242 (Acte V2, scène 3, JUDITH)
Il n'importe pourvu que ton âme ressente v.247 (Acte V2, scène 3, HOLOFERNE)
Quelque petit accès de ma fièvre naissante. v.248 (Acte V2, scène 3, HOLOFERNE)
Cependant je te donne un absolu pouvoir, v.249 (Acte V2, scène 3, HOLOFERNE)
Et si quelque désir te presse de me voir, v.250 (Acte V2, scène 3, HOLOFERNE)
Car je jure tes yeux plus chers que ma Couronne : v.252 (Acte V2, scène 3, HOLOFERNE)
Je le ferais punir d'un supplice éternel. v.254 (Acte V2, scène 3, HOLOFERNE)
Célinde n'a pas trompé mon espérance, ni Parthénice aussi, toutes deux font des merveilles ; et si j'avais auprès d'elle quelque pouvoir, je les obligerais à faire souvent cet exercice. (Acte V2, scène 3, DORICE)
Mais écoutons ce troisième Acte. (Acte V2, scène 3, AMINTOR)
Ma défaite me plaît ; j'approuve mon tourment, v.269 (Acte V3, scène 1, HOLOFERNE)
Mais d'où vient qu'au désir de cette jouissance v.271 (Acte V3, scène 1, HOLOFERNE)
Attendons à loisir le Messager commis v.273 (Acte V3, scène 1, HOLOFERNE)
Et bien qu'ai-je obtenu le trépas ou la vie ? v.276 (Acte V3, scène , HOLOFERNE)
Sire, cette beauté v.277 (Acte V3, scène , L'EUNUQUE)
A beaucoup de mérite et peu de cruauté, v.278 (Acte V3, scène , L'EUNUQUE)
Tes désirs sont les siens et son âme captive v.279 (Acte V3, scène , L'EUNUQUE)
Que si pour te blesser elle a fait un délit v.281 (Acte V3, scène , L'EUNUQUE)
Est-ce un arrêt fatal qu'il faille que ta crainte v.287 (Acte V3, scène 3, JUDITH)
Me donne à tout moment quelque sujet de plainte ? v.288 (Acte V3, scène 3, JUDITH)
Ta méfiante humeur envers moi fait un crime v.291 (Acte V3, scène 3, JUDITH)
Crois-tu que ma vertu n'ait de quoi résister v.293 (Acte V3, scène 3, JUDITH)
Au mal dont ce Tyran me vient solliciter ? v.294 (Acte V3, scène 3, JUDITH)
Vous tentez un hasard qui peut en un moment v.301 (Acte V3, scène 3, ABRA)
Détruire votre vie et mon contentement. v.302 (Acte V3, scène 3, ABRA)
Quoi ! S'il est éveillé, croyez-vous qu'il remette v.303 (Acte V3, scène 3, ABRA)
Du soir jusqu'au matin l'effet de sa conquête ? v.304 (Acte V3, scène 3, ABRA)
Sauvera votre honneur de ce triste naufrage ? v.308 (Acte V3, scène 3, ABRA)
Mérite ce me semble un avis bien prudent. v.310 (Acte V3, scène 3, ABRA)
Prête à notre Climat la couleur que je veux, v.322 (Acte V3, scène 3, JUDITH)
Il est temps qu'un beau coup achève ma victoire, v.323 (Acte V3, scène 3, JUDITH)
Un moment avancé fera toute ma gloire : v.324 (Acte V3, scène 3, JUDITH)
Où l'ennui des Mortels, calme sa violence, v.328 (Acte V3, scène 4, HOLOFERNE)
Ne le ramène plus dessus tes voiles sombres v.331 (Acte V3, scène 4, HOLOFERNE)
Et défends aux pavots de caresser tes ombres. v.332 (Acte V3, scène 4, HOLOFERNE)
Ou si vous éclairez les pas de cette belle v.335 (Acte V3, scène 4, HOLOFERNE)
Imitez le respect que les Dieux ont pour elle. v.336 (Acte V3, scène 4, HOLOFERNE)
Je n'en puis déjà plus, nulle vigueur ne reste v.339 (Acte V3, scène 4, HOLOFERNE)
À mes sens assoupis de ce repas funeste : v.340 (Acte V3, scène 4, HOLOFERNE)
Que j'affecte pour toi l'impuissance des morts. v.342 (Acte V3, scène 4, HOLOFERNE)
Ah sommeil pour ce coup écoute mes prières, v.343 (Acte V3, scène 4, HOLOFERNE)
Mais tu fermes déjà mes pesantes paupières. v.344 (Acte V3, scène 4, HOLOFERNE)
Judith, je ne puis plus attendre qu'un moment. v.345 (Acte V3, scène 4, HOLOFERNE)
Mais afin que chacun sa passion contente v.347 (Acte V3, scène 5, L'EUNUQUE)
Si le Maître est pour vous, donnez-moi la servante. v.348 (Acte V3, scène 5, L'EUNUQUE)
Jamais tu n'obtiendras cette faveur de moi v.349 (Acte V3, scène 5, ABRA)
Ami ton soin mérite une autre récompense v.351 (Acte V3, scène 5, JUDITH)
Cependant mon amour rejette ta présence, v.352 (Acte V3, scène 5, JUDITH)
Abhorre les témoins, et la perte du temps. v.354 (Acte V3, scène 5, JUDITH)
Toi ma fille attends-moi sur le seuil de la porte, v.355 (Acte V3, scène 5, JUDITH)
Ne t'en éloigne point jusqu'à ce que je sorte, v.356 (Acte V3, scène 5, JUDITH)
Écoute comme il ronfle : Ô Ciel ! Mon entreprise v.359 (Acte V3, scène 5, JUDITH)
Voilà une feinte qui me met en peine. (Acte V3, scène 5, DORICE)
Floridan n'a plus de mouvement, il nage déjà dans le sang qui sort de sa blessure, qu'on se hâte de le faire emporter. (Acte V3, scène 5, PARTHÉNICE)
Parents, que désormais je nomme barbares, étonnez-vous de votre tyrannie, non pas de mon action : votre violence et mon désespoir sont les meurtriers de Floridan ; et vous éprouvez aujourd'hui combien était injuste la loi par laquelle vous me vouliez contraindre à trahir les flammes de Lucidor : il est mon mari depuis longtemps, et nul homme sans mourir ne pouvait m'empêcher d'être sa femme. (Acte V3, scène 5, CÉLINDE)
Que s'il vous reste quelque désir de voir achever ce tragique spectacle, arrêtez un moment, mon bras va d'un même coup satisfaire ma fureur et mon envie. (Acte V3, scène 5, C?LINDE)
Inhumains, que faites-vous ? (Acte V3, scène 5, LUCIDOR)
Et vous, cruel Amintor, pourrez-vous jamais vous laver de cette trahison ? (Acte V3, scène 5, DORICE)
N'aviez-vous préparé la feinte Tragédie d'Holoferne, que pour m'obliger à vous en fournir un véritable sujet ? (Acte V3, scène 5, DORICE)
Dorice, si ma prévoyance a jamais soupçonné ce funeste accident, je veux périr à vos pieds, le succès fera toute ma justification, car je ne consens pas seulement qu'on agisse contre Célinde, mais je veux en être moi-même le Bourreau. (Acte V3, scène 5, AMINTOR)
Allons, mon âme, allons apprendre ce que le Ciel a destiné de nous en la personne de Floridan ; allons consulter sa plaie, afin que si le coup est mortel, il nous puisse être à tous deux également funeste. (Acte 4, scène 1, PARTHÉNICE)
Je sais bien que depuis quelque temps la trahison l'a fait vivre coupable, mais je ne saurais m'empêcher de le plaindre comme s'il mourait innocent. (Acte 4, scène 1, PARTH?NICE)
Sa faute envers moi ne peut souffrir d'excuse légitime, mais celle de Célinde envers lui me semble hors de toute comparaison ; car si l'ingratitude faisait la plus grande partie du crime de Floridan, Célinde, pour le surpasser a voulu joindre ensemble l'ingratitude et l'assassinat. (Acte 4, scène 1, PARTH?NICE)
Il faut bien que l'une des Furies, ou peut-être toutes trois aient ensemble projeté ce dessein abominable ; autrement il serait impossible qu'une fille qui ne peut sans horreur ouïr parler du sang et du fer pour satisfaire à quelque passion particulière eût eu le courage d'employer et le fer et le sang. (Acte 4, scène 1, PARTH?NICE)
C'est en vain que je me flatte de quelques restes d'espérance, je l'ai vu pâmé dans son sang, où mille Amours se fussent noyés si leur destin ne leur eût ôté le pouvoir de mourir : je l'ai vu sans voix et sans mouvement, mais d'un oeil à moitié fermé solliciter ma vengeance, ou conjurer mon affection de le suivre en ce dernier moment. (Acte 4, scène 1, PARTH?NICE)
Ah Célinde, que vous allumez un grand combat dans mon âme entre l'Amour et l'Amitié, et que ces deux puissances, bien que comprises sous une même passion, excitent en moi des mouvements contraires ; l'une me fait désirer votre ruine, comme vous avez détruit mes plaisirs, et l'autre condamnant ce désir, rejette la principale cause de cet étrange accident sur moi misérable, qui vous ai conjurée de ne vouloir jamais épouser Floridan. (Acte 4, scène 1, PARTH?NICE)
Je croyais qu'un honnête refus terminerait tout d'un coup l'amour et l'ambition de mon perfide, et cependant au lieu de la voix, vous avez appelé votre bras à cet office, et avez cherché dans la violence ce que peut-être la douceur ne vous eût pas refusé. (Acte 4, scène 1, PARTH?NICE)
Quoi que c'en soit, vous avez tué Floridan, et de quelque oeil que je regarde votre action, il faut toujours que je me considère comme celle à la passion de qui vous avez voulu sacrifier cette victime. (Acte 4, scène 1, PARTH?NICE)
C'est à mes prières que je dois imputer la cause de sa mort, elles ont sollicité votre courage, elles ont donné la première nourriture au feu de votre fureur, et si quelqu'un doit être châtié pour ce forfait, on ne s'en doit prendre qu'à Parthénice : et pourtant Célinde et Lucidor languissent à cette heure sous des mêmes fers, et quelque opinion que j'aie d'être coupable, je ne vois personne qui se présente pour me punir. (Acte 4, scène 1, PARTH?NICE)
N'est-ce point qu'il faut que mes mains suppléent à ce défaut, et qu'elles servent de Bourreaux pour exécuter l'arrêt de mon propre jugement qui me condamne ? (Acte 4, scène 1, PARTH?NICE)
Courage, Parthénice, ta fureur n'a point ici de témoins : toutefois me voici déjà proche de son logis, différons pour un peu l'exécution de ce dessein, je saurai toujours bien prendre le temps de me mettre au même état où sa blessure l'aura réduit. (Acte 4, scène 1, PARTH?NICE)
Je confesse, Madame, que vos larmes ne pouvaient être versées pour une plus juste occasion. (Acte 4, scène 2, FLEURIMON)
Célinde a trahi votre espérance, et je croirais être aussi coupable qu'elle, si je cherchais des excuses à son attentat : mais vous m'avouerez qu'elles ne doivent pas être éternelles, puisque même l'expérience vous enseigne que les Parques ne peuvent être touchées de nos pleurs, et qu'elles ne renouent jamais le fil qu'elles ont une fois tranché par l'arrêt de nos Destinées. (Acte 4, scène 2, FLEURIMON)
Je ne doute pas qu'en l'état où est Floridan, mes larmes ne soient le moindre remède que je puisse apporter à son mal, mais si c'est une lâcheté de ne les pouvoir retenir, qu'on l'impute à la violence de mon ressentiment, qui veut que je meure ou que je me venge. (Acte 4, scène 2, DORICE)
Ah Madame, n'en dites pas davantage, la faute de Célinde a ses raisons ; et je ne croirais pas mentir quand je dirais que les Dieux mêmes l'autorisent. (Acte 4, scène 2, FLORIDAN)
Jamais ils ne laissent nos offenses impunies, tôt ou tard le coupable se peut assurer que la colère du Ciel le trouvera sous quelque Asile qu'il se cache ; et quand il couvrirais ses forfaits du silence et des ténèbres, ils ne sont pas moins connus que s'ils avaient été commis à la vue de tout l'Univers : pour les uns ils ont introduit l'usage du tonnerre et des foudres, pour d'autres la peste et les poisons, et pour moi les feux et le fer ; les feux que j'ai rencontrés dans les yeux de Célinde, et le fer dans la fureur de son bras. (Acte 4, scène 2, FLORIDAN)
À ce compte tu voudrais que l'offense de Célinde demeurât sans punition, comme toi sans ressentiment : ne crains-tu point qu'en la souffrance de ce crime, on trouve un sujet capable de te faire accuser de lâcheté ? (Acte 4, scène 2, DORICE)
Je t'en réciterai tantôt les particularités, c'est assez pour cette heure que tu saches qu'il confesse avoir trempé en cette trahison, et qu'en suite de cela, comme complice de Célinde, de même qu'elle il a été constitué prisonnier. (Acte 4, scène 2, DORICE)
Oui sous d'autres fers que les tiens, et Lucidor qu'elle avoue pour mari, se dit principal auteur de cet accident tragique. (Acte 4, scène 2, DORICE)
Je vois bien où tu veux tomber, si tu crois avoir fait quelque injure à Parthénice, je te donne la liberté de la réparer ; uses-en discrètement, et souviens toi que tu ne me trouveras plus ennemie de tes plaisirs : pense seulement à guérir, Floridan. (Acte 4, scène 2, DORICE)
Mais j'entends quelque bruit. (Acte 4, scène 2, DORICE)
Ah c'est elle qui vient avec un teint aussi malade que toi, écoute un mot. (Acte 4, scène 2, DORICE)
Après avoir été témoin de la blessure de Floridan, il m'a semblé juste d'en venir apprendre le succès ; outre qu'un devoir particulier m'obligeait à vous témoigner la part que je prends en votre déplaisir. (Acte 4, scène 2, PARTHÉNICE)
C'est plutôt une marque de votre bonté, et j'ai bien du regret de quoi vous n'aurez point ici d'entretien qui vous plaise : Floridan est fort mal, toutefois s'il est vrai qu'une grande beauté puisse faire des miracles, après qu'il vous aura vue j'espérerai quelque chose ce sa guérison. (Acte 4, scène 2, DORICE)
Ne dites pas cela, Floridan, comme vous n'avez vécu que pour elle, elle seule est cause de votre mort. (Acte 4, scène 2, PARTHÉNICE)
Que vous êtes juste, Madame, en la reproche que vous me faites, mais vous l'êtes peu si vous vous imaginez que j'aie rendu quelques soins à Célinde pour avoir reconnu en elle plus de beauté ni de mérite qu'en vous. (Acte 4, scène 2, FLORIDAN)
Mon esprit n'a pas été aveugle comme mon obéissance ; et sachez que de quelques flatteries que je l'aie entretenue, la vérité m'a toujours dit, que si vous lui deviez céder en quelque chose, c'était en la bonne fortune seulement. (Acte 4, scène 2, FLORIDAN)
Mais à quoi me sert cette confession qu'à me rendre plus coupable, et à me ramentevoir un crime pour lequel je ne serais pas assez puni quand j'aurais souffert mille morts au lieu d'une. (Acte 4, scène 2, FLORIDAN)
Courage donc, belle Parthénice, achevez ce que Célinde a commencé, je lui pardonne sa trahison, si elle vous fait consentir à vous venger de la mienne : vous avez déjà fait ce dessein une fois, qui vous empêche à cette heure de l'exécuter ? (Acte 4, scène 2, FLORIDAN)
Cette colère où vous étiez ce matin, s'est-elle dissipée avecque les brouillards, et votre fureur ne peut-elle éclater que dans la résistance ? (Acte 4, scène 2, FLORIDAN)
Ah Floridan ne me pressez pas de commettre cette injustice, vous vivrez au-delà des siècles, si vous ne mourez que par mon consentement. (Acte 4, scène 2, PARTHÉNICE)
Si mon offense était médiocre, je pourrais oser ce que vous dites, mais il est de mon péché, comme de certains crimes qui ne pouvant jamais avoir de grâce, limitent en quelque sorte la puissance de nos Rois : j'ai trop failli, Madame ; toutefois, si mon repentir, qui est pas moindre que ma faute, est une satisfaction assez grande pour expier ma trahison, recevez-le, chère Parthénice, et accordez-lui, devant que j'expire, le pardon qui me peut faire mourir content. (Acte 4, scène 2, FLORIDAN)
Hâtez-vous, Madame, ma vigueur s'affaiblit : ah Dieux pourquoi ne me laissez-vous encore un moment de vie, pour ouïr l'arrêt de ma félicité. (Acte 4, scène 2, FLORIDAN)
Oui Floridan, je te pardonne, je te pardonne cher ami, mais que tu es ingrat, cependant que je propose d'oublier ton crime, tu te mets en état de ne penser jamais en moi : Floridan ? (Acte 4, scène 2, PARTHÉNICE)
Faut-il que j'aille moi-même solliciter une mère pour le soin de son fils. (Acte 4, scène 2, PARTH?NICE)
Noirs Cachots, tristes et sombres demeures, séjour de la crainte et de l'horreur, sépulcre des vivants, lieu plein d'effroi, où les Dieux font habiter les pires remords qu'ils veulent inspirer dans les consciences : obscures prisons, qui ne différez de l'Enfer qu'en ce qu'il est la demeure des coupables, et qu'aujourd'hui vous retenez un innocent, avouez désormais que ma condition n'a rien qui puisse être envié des plus misérables. (Acte 4, scène 3, LUCIDOR)
Et toutefois quelque funeste que soit la pensée qui me parle des malheurs où je me vois plongé, je vous prends à témoins si elle a su dérober à mon âme un faible soupir seulement. (Acte 4, scène 3, LUCIDOR)
Cessez, mes pensée, de m'affliger par la mémoire d'un accident qui ne peut recevoir de remède, ou s'il faut que vous me fassiez souvenir de la mort de Floridan, que ce ne soit qu'afin de me faire songer aux moyens qui pourront mieux rendre connue l'innocence de Lucidor : mais il me semble que j'ai entrouï une voix qui se rapporte parfaitement à la sienne : Dieux qu'un grand bien se mêlerait à mes disgrâces, si dans ma captivité j'étais au moins assez heureuse pour trouver la liberté de l'entretenir : si c'est lui je n'ai qu'à prêter l'oreille un peu attentivement, j'en serai bientôt hors de doute. (Acte 4, scène 3, CÉLINDE)
J'entends qu'on me nomme, n'est-ce point la voix de quelque Geôlier, qui m'appelle ? (Acte 4, scène 3, LUCIDOR)
Sache, Lucidor, que je suis dans un Cachot, où je ne crois pas qu'on ait jamais vu luire d'autre feu que celui de mon amour : ici mon imagination blessée ne présente à mon jugement que des Bourreaux et des supplices, mais tout cela ne fait pas la plus grande partie de ma douleur, c'est la crainte que j'ai que ton innocence succombe sous le faix de mon crime, à cause qu'un excès d'affection t'a fait avouer d'y avoir part ; mais toi, mon coeur conte-moi des nouvelles de ta prison. (Acte 4, scène 3, CÉLINDE)
Puisque je ne saurais être captif sous d'autres fers que les vôtres ; vous n'avez qu'à consulter ce que vous êtes pour savoir comme est faite ma prison : aussi ne doutez pas que si on vous fait quelque outrage je ne périsse nécessairement, comme ceux qui pour être enfermés dans une Tour, ne sauraient éviter d'être ensevelis sous ses ruines. (Acte 4, scène 3, LUCIDOR)
Mais, Madame, ne vous offenserez-vous point si je vous demande pourquoi un transport si soudain vous a fait résoudre d'ôter la vie à Floridan ? (Acte 4, scène 3, LUCIDOR)
Pourquoi ne remettiez-vous cette charge à mon courage, qui l'eût exécutée avec moins de péril, et bien plus glorieusement ? (Acte 4, scène 3, LUCIDOR)
Que veux-tu que je te die ? (Acte 4, scène 3, CÉLINDE)
Tu sais que le sujet de mes vers m'obligeait à feindre seulement, mais quand j'ai eu le poignard près de lui, et que je l'ai considéré come un voleur, qui, un moment après, te devait ravir le prix de tes services, l'Amour, ou plutôt le désespoir, a donné des forces à ma résolution : et bien que ma main, peu accoutumée à de semblables actions, tremblât d'horreur, je n'ai pas laissé d'achever mon entreprise, aimant bien mieux mourir, que tomber entre les mains de ce téméraire. (Acte 4, scène 3, C?LINDE)
Or que j'aie eu raison d'en faire le dessein, tu en as déjà su quelque chose, mais pour t'en apprendre le dernier secret, je n'ai qu'à te dire, que cependant que je m'habillais pour représenter, sur ce Théâtre, une action qui ne devait être tragique qu'en apparence, mon père est venu m'assurer qu'il voulait que le soir même mon mariage se consommât avecque Floridan. (Acte 4, scène 3, C?LINDE)
Les Dieux savent si je m'y suis opposée pour l'amour de toi ; mais il s'est tellement offensé de ma résistance, qu'il a juré de ne m'abandonner jamais qu'il n'en eût eu le consentement. (Acte 4, scène 3, C?LINDE)
Ainsi ne pouvant me proposer d'expédient possible pour échapper de ce péril, ni par la fuite, ni par un prétexte de maladie ni autrement, j'ai recouru à cette dernière violence, m'assurant bien qu'elle seule était capable d'arrêter un dessein si ruineux pour nous. (Acte 4, scène 3, C?LINDE)
J'espère de la bonté du Ciel, que cette raison sera trouvée assez puissante pour vous délivrer de la peine que nos lois imposent aux homicides ; quoi que c'en soit il faut regarder d'un même oeil les prospérités et les infortunes, et nous ne devons pas souffrir que les accidents changent en notre visage le moindre trait seulement. (Acte 4, scène 3, LUCIDOR)
Pour cela, cher ami, je serais bien aise de voir le tien : tous mes sens sont jaloux du privilège de mon ouïe, mais surtout il me semble que mes yeux sollicitent mon imagination, d'inventer un moyen de te voir : il y a longtemps que je fais des efforts pour cela, mais ces barreaux qui se hérissent de pointes, semblent n'avoir de la dureté que pour résister mieux à la violence de mes désirs ; et toi, cher Lucidor, es-tu dans la même contrainte que moi ? (Acte 4, scène 3, CÉLINDE)
Je crois que ce cachot n'est en rien différent du vôtre, j'y trouve la même impossibilité, et sans le secours d'un ami je ne pense pas que nous puissions jamais obtenir cet avantage. (Acte 4, scène 3, LUCIDOR)
Cher Philindre, écoute la voix de Lucidor qui t'appelle, et bien, cher ami, où allais-tu ? (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
J'allais à la porte de la prison, demander si l'on me voudrait accorder le bien de vous visiter, car mon affection est prête à ne rien épargner pour votre salut ; et s'il faut hasarder la vie de quelqu'un pour mettre la vôtre en sûreté, je vous conjure de n'employer personne que Philindre. (Acte 4, scène 4, PHILINDRE)
J'aime trop ta conservation pour te faire rien entreprendre où ta vie coure quelque péril ; et puis, il serait inutile de se travailler pour me tirer d'un lieu où je me suis enfermé volontairement. (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
Mais, cher ami, si tu veux m'obliger à l'extrême, tiens, voilà la clef de mon cabinet, tu y trouveras un grand miroir, prends la peine de l'apporter ici. (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
Ce lieu nous est assez commode, puisqu'il est fréquenté de si peu de personnes, qu'à peine que la solitude n'y règne comme dans les bois, après cela je te dirai à quoi je désire m'en servir. (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
Je voudrais vous pouvoir rendre quelque meilleur service, mais puisque vous ne me commandez que cela maintenant, je vais vous contenter, et assurez-vous que je ne mettrai pas longtemps à revenir. (Acte 4, scène 4, PHILINDRE)
Je te prie cher Lucidor, soulage mon humeur impatiente, et dis-moi si j'obtiendrai par lui le bien que mes désirs te demandent. (Acte 4, scène 4, CÉLINDE)
Une commune expérience me promet ce contentement, et pourvu que son retour ne trouve point d'obstacle, nous saurons bientôt ce que nous en devons espérer. (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
Certes on peut dire de Philindre, qu'il n'est pas de ces amis de qui l'intérêt ne suit que le vent de la bonne fortune, et qui se perdent au moindre tonnerre qu'excitent les orages d'une adversité. (Acte 4, scène 4, CÉLINDE)
Sa fidélité et son affection reconnues en mille accidents, m'obligent à le mettre au rang de ce Pilade, dont l'antiquité a voulu faire durer la mémoire aussi longtemps que l'Univers ; mais qu'il a été diligent, le voici déjà de retour. (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
Cher ami, c'est que nous désirons Célinde et moi de soulager l'ennui de notre prison par le plaisir que nous attendons de notre vue. (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
Or je me suis imaginé qu'un miroir, posé au milieu de nous dans une égale distance, ferait que Célinde au lieu de s'y voir y verrait Lucidor, et moi par conséquent Célinde : je te supplie d'essayer si je ne me serai point trompé ; au pis-aller si quelqu'un survenait, tu pourrais trouver une excuse qui leur empêcherait de croire que tu nous rendisses cet office d'amitié. (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
Ne doutez pas que je ne le fasse, et que je ne revienne ici aussi souvent que vous me l'ordonnerez, voyons seulement comme je me mettrai. (Acte 4, scène 4, PHILINDRE)
Te voilà presque où il faut, avance seulement un petit pas, et porte le miroir un peu sur ta main gauche ; ô que tu es bien, prends garde que nous ne soyons aperçus, et pardonne, je te prie à nos amoureux mouvements. (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
Ah je vous vois, Madame, mais que vous êtes peu courageuse, il me semble que vous tremblez. (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
Nullement, ou j'ai droit de t'accuser de la même chose, car je vois ton visage qui se meut ; mais je pense qu'à faute que le miroir soit ferme, il nous en prend comme à ces hauts rochers de qui l'ombre ne laisse pas de se mouvoir sur les ondes à cause du mouvement des flots. (Acte 4, scène 4, CÉLINDE)
Non non, Lucidor, ne crains point que je manque de résolution pour affronter la mort la plus horrible ; et si tu prends la peine de bien étudier les traits qui sont dans mes yeux, tu seras contraint d'avouer qu'il est peu de personnes qui puissent porter dans les misères un coeur plus assuré que le mien. (Acte 4, scène 4, C?LINDE)
Je confesse, Madame, que j'ai eu tort de faire un si mauvais jugement de vous ; mais confessez aussi que j'ai raison d'admirer votre puissance, qui produit même dans cette glace des feux pour me consumer. (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
Pourquoi ne peuvent mes désirs obtenir au moins cet avantage, que je pusse baiser une fois ce qui me blesse, afin que je trouvasse quelque remède au lieu même d'où j'ai reçu tant de mal : Belle Célinde, je m'imagine que mon sort a quelque chose de semblable à celui qui pour avoir vu son visage dans l'eau, devint amoureux d'une image, qui lui fit perdre la vie faute d'en pouvoir jamais jouir. (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
En effet, cher Lucidor, ce que tu vois dans ce miroir c'est toi-même ; car si l'Amant se change en la personne aimée, et si l'âme vit mieux où elle aime qu'où elle anime, il faut de nécessité que ce que tu vois dans cette glace soit Lucidor, et ce que j'y vois soit Célinde : ne t'étonne pas de me voir si savante, tu m'as autrefois appris cette Philosophie d'Amour ; et qui sait si par un privilège de ce Dieu, ce miroir n'a point la même vertu de représenter les âmes, qu'avaient autrefois cette fontaine, qui du temps des Druides fut enchantée dans le Forez ? (Acte 4, scène 4, CÉLINDE)
Tu y es aussi, puisque nous nous y voyons en même temps. (Acte 4, scène 4, CÉLINDE)
Oui, mais c'est toujours avecque l'image de notre commune prison, toutefois ce bien ne durera guères, je vois que Philindre a été surpris. (Acte 4, scène 4, LUCIDOR)
Adieu donc, cher Lucidor, il est temps de nous taire, et de nous retirer. (Acte 4, scène 4, CÉLINDE)
Vous me surprenez dans l'effet d'une impatience naturelle à notre nation ; c'est que je viens d'acheter ce miroir, et ne pouvant me donner le temps d'être chez moi pour juger de la bonté de sa glace, sachant qu'ici je n'étais aperçu de personne, je m'amusais à le considérer. (Acte 4, scène 5, PHILINDRE)
Cela me fait souvenir d'une remarque que j'ai faite quelquefois en l'homme, et où je n'ai pas trouvé un petit sujet d'étonnement, c'est qu'il se voit si souvent, et a toutefois tant de peine à se connaître : de là procèdent presque tous les maux dont nous sommes affligés ; et sans que j'en déduise une quantité d'exemples, la mort récente de Floridan en est une remarquable preuve. (Acte 4, scène 5, FLEURIMON)
Durant ce temps-là les autres accidents sont survenus, dont je vous ferai le conte si vous voulez venir chez Amintor, à qui je vais faire le rapport de l'état où j'ai trouvé Floridan. (Acte 4, scène 5, FLEURIMON)
J'y irai volontiers, mais trouvez bon que je quitte ce miroir au plus prochain logis. (Acte 4, scène 5, PHILINDRE)
Il faut que vous sachiez, Philindre ; mais je vois tourner à ce coin de rue Amintor tout éploré, il vient à notre rencontre, attendons qu'il soit ici, cela m'épargnera la peine de le dire deux fois. (Acte 4, scène 5, FLEURIMON)
Qui voudra voir un portrait au vif de la plus sensible douleur qui puisse travailler une âme, en vienne à considérer les traits sur mon visage, à qui ce jour malheureux a plus changé le teint, que n'avait pu faire le cours de soixante-quatre années. (Acte 4, scène 6, AMINTOR)
Amintor infortuné, eusses-tu cru que de la désobéissance de ta fille, eût dû naître, comme d'une source de malheurs, tout l'ennui dont ta vieillesse se voit maintenant accablée ? (Acte 4, scène 6, AMINTOR)
Si ma crainte est vraie, et que Floridan soit mort, qui me garantira de la honte que me prépare la Justice d'un Juge que nulle faveur ne corrompit jamais, je tremble à la seule appréhension de son supplice, mes cheveux se hérissent, et mes pas chancelants sont les irréprochables témoins de la faiblesse où je succombe ; ah Célinde ! (Acte 4, scène 6, AMINTOR)
L'excès de sa douleur lui ôte presque le pouvoir de se soutenir ; il faut que je m'acquitte de ma commission, et qu'après cela je le serve en ce qu'il m'ordonnera. (Acte 4, scène 6, FLEURIMON)
Il en est temps. (Acte 4, scène 6, PHILINDRE)
Parlez hardiment, et croyez que vous ne sauriez me rien dire de si funeste que mon opinion ne l'ait déjà conçu. (Acte 4, scène 6, AMINTOR)
Puisque vous me le commandez, et que bien souvent faute de découvrir un mal, on en rend les remèdes impossibles, je vous dirai que Floridan est mort. (Acte 4, scène 6, FLEURIMON)
Non, celle-là veut vivre pour se venger ; mais si vous me voulez donner un peu d'audience, je vous raconterai les particularités de tout. (Acte 4, scène 6, FLEURIMON)
Dites. (Acte 4, scène 6, AMINTOR)
Cette belle fille avait brûlé pour lui d'une secrète flamme, et dit-on que Floridan avait été quelque temps sans brûler aussi que du même feu ; tant y a que ce Chevalier étant mort, et Parthénice ne trouvant plus en lui de chaleur ni de mouvement, elle a commencé de vomir sur Célinde toutes les imprécations qui peuvent sortir d'une bouche que la fureur fait parler. (Acte 4, scène 6, FLEURIMON)
Après cela lui prenant la main toute froide et glacée, et la portant tantôt à sa bouche, tantôt à ses yeux, chère main, a-t-elle dit, quelque insensible que tu sois, reçois les discrètes non pas les dernières marques de mon amour, bientôt mon ressentiment t'en donnera d'autres ; et en attendant, souffre que je me revanche en quelque sorte après ta mort des devoirs qui me furent rendus durant ta vie. (Acte 4, scène 6, FLEURIMON)
Puis s'élançant sur le lit où Floridan gisait étendu de son long, et adressant sa parole à Dorice, Madame, a-t-elle ajouté, votre tyrannie m'a autrefois ravi la possession de Floridan, mais aujourd'hui mon courage me la redonne : n'enviez, je vous supplie, ni son bonheur ni le mien, mais si la pitié trouve quelque place en votre âme, agréez que ceux que vous verrez morts sur un même lit, soient enfermés dans un même tombeau. (Acte 4, scène 6, FLEURIMON)
À ce mot elle s'est saisie d'un poignard qu'elle avait cachée dans ses habits, et après avoir conjuré Floridan de n'aller point sans elle visiter les champs d'Élize, elle s'en est donnée deux coups dans le sein. (Acte 4, scène 6, FLEURIMON)
L'état où était Dorice, et le trouble où ses discours me mettaient, ont été cause que nous n'avons su empêcher l'effet de cet étrange dessein, de sorte que Parthénice ayant rendu le dernier soupir, Dorice a mis ordre que sa dernière volonté fût exécutée, et s'en est allée de ce pas demander justice de ces deux homicides, perpétrés par Célinde en la personne de son fils. (Acte 4, scène 6, FLEURIMON)
Ô vieillard, sur qui la colère du Ciel éclate visiblement ; chers amis de grâce soutenez-moi, aidez à ce faible corps qui succombe sous le faix de tant d'infortunes, et permettez que votre assistance m'accompagne sur mon lit, où j'espère d'importuner les Dieux jusqu'à ce qu'ils aient permis que ma mort prévienne le dernier Acte de cette Tragédie. (Acte 4, scène 6, AMINTOR)
N'en doutez pas, Dorice, la Justice est peinte les bras ouverts, et les yeux fermés, pour montrer qu'elle reçoit tout le monde à la plainte, et qu'elle punit sans nulle acception. (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Mais qu'on amène ces accusés, afin que je voie si leur confession ajoutera quelque chose aux preuves que j'ai pour les convaincre. (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Ah si jamais j'eus quelque sujet de porter envie à la condition de ceux qui vivaient durant l'innocence du premier âge, c'est depuis que la voix d'un peuple m'a élu souverain Magistrat pour présider en ce trône où la Justice tient son empire, et pour y prononcer les Décrets des Dieux en faveur des innocents, ou à la ruine des coupables ; car alors nulles actions ne pouvant porter le nom de crime, la nécessité de les punir n'avait pas introduit l'usage des Juges, et la malice des hommes n'avait point fait établir de lois pour réfréner les vices, puisque ces Monstres n'avaient pas encore vu le jour. (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Mais depuis que l'Avarice et l'Ambition, pestes fatales à l'Univers, commencèrent d'infecter les âmes, les vices naquirent, et cette innocence mourut ; la faim d'avoir, sema la discorde dans les familles, partagea l'inclination des peuples, et mit... (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Mais les voici, qui d'une contenance assurée semblent défier le péril qui les menace : parlez Dorice, que demandez-vous à ces deux prisonniers ? (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Grand Alcandre, je demande leur mort, ou la vie de mon fils : son trépas à qui je donne des larmes de sang, excuse ce désir de vengeance, et le déplorable état où m'a déjà réduite la perte de cet appui parle clairement à tout le monde de la justice de mon ressentiment. (Acte 5, scène 1, DORICE)
Sage et généreux Alcandre, si je m'en plains jusqu'à désirer qu'une exemplaire punition expie son forfait, je fais ce que doit une mère, de qui l'affliction est prête à n'être bornée que des termes du désespoir, et mon intérêt se mêle avecque celui de toute la Nature, qui pour s'empêcher de périr, n'a point de meilleur remède que de faire punir les mauvaises actions. (Acte 5, scène 1, DORICE)
Je ne pense pas que celle de Célinde n'éclate assez dans la violence de ma douleur, outre qu'elle n'a pas besoin de témoins, puisqu'elle a été commise publiquement, et que tantôt sa confession a prévenu mes doutes, comme si elle eût dû tirer quelque sujet de gloire de l'excès de sa lâcheté. (Acte 5, scène 1, DORICE)
De croire aussi qu'elle put autoriser de quelques excuses l'énormité de sa trahison, c'est une chose que je ne crois pas possible, vu qu'en matière d'homicides et d'assassinats, nos lois sont si justes qu'elles condamnent même les premiers mouvements : et quand bien une si violente fureur pourrait être pardonnée, je remontre qu'en l'action de Célinde cette excuse ne se rencontre pas, puisque Lucidor, avouant d'avoir conseillé cette perfidie, il fait connaître qu'il y a eu de l'espace entre le dessein et l'exécution. (Acte 5, scène 1, DORICE)
Pardonnez-moi, grand Alcandre, si le ressouvenir de ce cruel accident impose silence à ma bouche, et ne me permet pas d'exagérer davantage une action qui me fait encore frémir d'horreur ; je sens qu'une nouvelle fureur se rend maîtresse de toutes les puissances de mon âme, et n'était qu'un légitime respect me retient, j'obéirais au Démon qui sollicite ma vengeance, et irais de ce pas exercer sur Célinde toutes les rigueurs que la rage peut inspirer : mais puisque je dois être vengée, il faut que ce soit d'une autre main, trouvez bon qu'au moins je demande à cette inhumaine, quelle cause a pu produire un si damnable effet. (Acte 5, scène 1, DORICE)
Parlez donc, Célinde, parlez barbare, et dites-nous de quelle faute Floridan aurait pu se rendre coupable pour mériter les traits de votre courroux ? (Acte 5, scène 1, DORICE)
Quelle autre que vous a mis jamais une parfaite amitié dans le nombre des crimes ? (Acte 5, scène 1, DORICE)
Et quels Dieux ont jamais lancé des foudres contre ceux qui ont adoré leurs Autels ? (Acte 5, scène 1, DORICE)
Cette mémoire me tue, Grand Alcandre, que votre justice égale ma douleur et l'offense de Célinde ; que ces deux victimes satisfassent les Mânes de mon fils : et parce que leur condition est assez considérable, pour faire un parti capable de les sauver des bras même de la mort, je demande que votre présence dissipe cette crainte, et que votre autorité s'oppose à la faction de leurs confédérés. (Acte 5, scène 1, DORICE)
Attendez, Lucidor, laissez parler Célinde, vous aurez du temps pour alléguer vos raisons. (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Je dis, grand Alcandre, qu'il ne faut pas prétendre que je nie d'avoir tué Floridan, ni que je me repente jamais d'avoir au prix de ma prison, acheté la liberté de mon âme. (Acte 5, scène 1, CÉLINDE)
Ce n'est pas que je ne confesse d'avoir failli, et que je ne sois prête à souffrir les supplices qui sont préparés à mon crime, mais quand je pense aux maux qui m'étaient inévitables, et que je fais entre eux une comparaison, je ne puis que je ne préfère un prompte mort, à une douleur qui m'eût fait mourir toutes les heures. (Acte 5, scène 1, C?LINDE)
Qu'on me sacrifie donc à l'ombre de Floridan, et que pour assouvir la passion de Dorice, on invente un genre des peines qui excède la rigueur de tous les Tyrans, mon consentement s'accorde à ce dessein ; mais s'il luit encore çà bas quelque rayon de justice, qu'on délivre un innocent, qu'on permette que libre des fers qui lui serrent les mains, il se puisse vanter de n'être désormais retenu que de mes chaînes. (Acte 5, scène 1, C?LINDE)
Généreux Alcandre, pardonnez au désespoir d'une fille, qui faute de savoir aimer la vie, s'expose trop librement à la mort : et puisqu'il faut qu'un criminel soit immolé aux Mânes de Floridan, voici le seul sur qui doivent éclater les traits de votre justice. (Acte 5, scène 1, LUCIDOR)
Et Dorice ose-t-elle douter que je n'aie pas assez de sang, pour laver l'injure dont elle m'accuse ? (Acte 5, scène 1, CÉLINDE)
Grand Alcandre, comme mon offense ne vous peut être cachée j'espère que votre prudence verra clairement l'innocence de Lucidor, et que votre probité de tout temps incorruptible, trompera la haine de Dorice, qui n'ayant plus de fils, serait bien aise d'avoir toutes les mères pour compagnes de son infortune. (Acte 5, scène 1, C?LINDE)
Oui si l'ombre de Floridan pouvait être consultée, elle dirait bientôt qui de Célinde et de moi, doit être puni comme coupable, ou conservé comme innocent, elle vous apprendrait, grand Alcandre, que puisqu'il était fatal à Floridan de mourir pour elle, il n'importait que ce fût d'un coup de sa main ou de ses yeux ; mais que ma seule jalousie ayant tramée cette trahison, on s'en doit prendre à moi comme à la première cause : en effet on n'a pas accoutumé de rompre le fer qu'un assassin a trempé dans le sang de son frère, on s'attaque au meurtrier ; ainsi on doit épargner Célinde, puisque contrainte de céder à la force de mes persuasions, elle n'a servi en cet homicide, que d'instrument à ma cruauté. (Acte 5, scène 1, LUCIDOR)
N'as-tu pas un extrême tort de vouloir par cette fausse confession démentir la gloire de tes actions passées ? (Acte 5, scène 1, CÉLINDE)
Et les lois de l'honneur, qu'il a toujours si exactement observées, ne lui en offraient-elles point d'autres voies que le parjure et l'assassinat ? (Acte 5, scène 1, C?LINDE)
Non non, tant s'en faut qu'il ait contribué quelque chose à mon offense ; que même il n'en a pas su le dessein : ma fureur a été si prompte qu'elle a prévenu ses soupçons, et je dirais qu'elle m'a prévenue moi-même, si je n'avais fait une résolution inviolable de n'alléguer pas une seule excuse en ma faveur : et quant à ce qu'il dit qu'il est raisonnable qu'un homme meure pour un homme, souvenez-vous qu'autre victime que moi ne peut contenter les Mânes de Floridan, comme autrefois Achille ne put être apaisé que par le sacrifice de Polyxène. (Acte 5, scène 1, C?LINDE)
Équitable Juge, je sais bien que la charge que vous exercez veut que votre âme soit insensible au trait des passions, aussi je ne demande pas que votre coeur reçoive pour Célinde quelque sentiment de pitié ; mais comme elle est ingénieuse à chercher les occasions de mourir, permettez-moi de vous déduire les raisons qui vous doivent faire consentir à la laisser vivre. (Acte 5, scène 1, LUCIDOR)
Premièrement, on ne lui peut faire un outrage sans offenser les Dieux, qui verraient en ce moment détruire le plus parfait de leurs ouvrages et puis, à le dire sainement, la seule affection qu'elle me porte a fait toute son offense ; de sorte que n'ayant tué Floridan que pour l'amour de moi, il faut nécessairement inférer que je suis la principale cause de cet homicide. (Acte 5, scène 1, LUCIDOR)
Or que cette affection l'ait pu porter à une si extraordinaire violence, c'est ce qui ne semblera pas digne d'étonnement, quand on saura que pour la vaincre, j'ai cherché jusques dans la Magie tous les secrets qui peuvent faire parfaitement aimer. (Acte 5, scène 1, LUCIDOR)
J'ai invoqué les Démons, j'ai corrompu l'influence des Astres, enfin je n'y ai épargné ni la subtilité des poisons, ni la force des caractères : ainsi Célinde n'a failli que par nécessité, et il me semble qu'il ne serait pas juste de la punir d'une action que ma seule méchanceté avait rendue inévitable. (Acte 5, scène 1, LUCIDOR)
C'est donc à moi seulement que votre Justice doit faire sentir la pesanteur de ses foudres, la plus innocente de mes actions a mérité le trépas ; Grand Alcandre, accordez-moi la liberté de Célinde au prix de mille supplices, mon amour les demande, et si votre pitié me les refuse, elle offensera la plus grande de toutes les Divinités. (Acte 5, scène 1, LUCIDOR)
Ne veux-tu jamais cesser de te noircir par tes impostures ? (Acte 5, scène 1, CÉLINDE)
Et quand il allègue que mon affection n'a été produite que par la force des sortilèges, il a raison, mais il sait bien aussi qu'il n'est point de charme dont il ait usé que celui de son mérite et de sa discrétion : voilà quelle est la Magie, et quels sont les caractères qu'il a mis en usage ; que si tu ne veux perdre cher Lucidor, tout ce que ta persévérance s'est acquis sur mon inclination, ne t'oppose plus au commandement que je te fais, de vivre aussi longtemps que le Ciel te le permettra. (Acte 5, scène 1, C?LINDE)
Mettez fin à vos amoureux différents, et disposez-vous d'ouïr avec silence l'inviolable arrêt qu'un Dieu va prononcer par ma bouche. (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Par le pouvoir absolu que notre charge nous donne, et pour laisser à nos Neveux un exemple qui leur puisse inspirer l'horreur qu'ils doivent avoir pour les crimes, Nous ordonnons que Célinde, atteinte et convaincue d'assassinat en la personne de Floridan, devant toutes choses satisfera selon nos coutumes les Mânes du mort : et pour ce, sera conduite devant le Tombeau où repose son corps, pour y demander pardon de son injurieux attentat. (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Après quoi sera prononcé à la dite Célinde et à Lucidor, leur dernier et irrévocable Arrêt, avec peine de mort à quiconque oserait téméraire s'opposer à son exécution. (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
Après avoir été l'Auteur d'un forfait, ne serai-je que le témoin du supplice ? (Acte 5, scène 1, LUCIDOR)
Madame, je suis encore dans l'espérance de l'obtenir ; au pis-aller, si mon Juge me la refuse, ma douleur me l'accordera. (Acte 5, scène 1, LUCIDOR)
Il faut avouer que l'affliction d'Amintor est au-dessus de toutes celles qui peuvent être imaginées. (Acte 5, scène 2, FLEURIMON)
En effet je rencontre au sujet de son déplaisir, toutes les raisons qui le peuvent rendre extrême. (Acte 5, scène 2, PHILINDRE)
Avez-vous pris garde à ses mouvements, quand on lui est venu rapporter que Célinde allait être conduite devant le Juge ? (Acte 5, scène 2, FLEURIMON)
Je meure si je n'ai bien eu de la peine à me contenir, car j'ai cru deux fois ou trois fois qu'il était sur le point de rendre l'âme. (Acte 5, scène 2, FLEURIMON)
Serais-tu si lâche que de survivre la perte de ton ami ? (Acte 5, scène 2, PHILINDRE)
Ne nous affligeons point devant le temps, mais glissons-nous parmi le peuple, nous en saurons bientôt la vérité. (Acte 5, scène 2, FLEURIMON)
Sacré Tombeau, où reposent deux corps en faveur desquels la mort a eu plus de privilège que la vie, reçois de Célinde pour une grande offense une bien petite satisfaction. (Acte 5, scène 3, CÉLINDE)
Floridan, la justice d'Alcandre oblige ma bouche à faire à ton Ombre cette réparation publique, mais cependant mon coeur accuse le Ciel, de quoi il semble que sa rigueur ne te fit pas naître que pour la ruine de mes contentements. (Acte 5, scène 3, C?LINDE)
Ta faute envers moi n'est pas moindre que l'injure que je t'ai faite, ainsi puisque nous sommes également coupables, je désire que nous soyons également pardonnés. (Acte 5, scène 3, C?LINDE)
Donc, chère Ombre, bannissons désormais de notre mémoire le souvenir de nos crimes, afin que nulle fâcheuse pensée ne trouble dans les champs d'Élize les plaisirs que nos âmes doivent goûter. (Acte 5, scène 3, C?LINDE)
Là je verrai Parthénice et Floridan inséparables, et quelque jour ces deux Ombres y verront couronner de Myrte la constance de Célinde, et la discrétion de Lucidor. (Acte 5, scène 3, C?LINDE)
Mais, cher ami, peut-être que je n'ai plus qu'un moment à vivre, ne trouve pas mauvais que je franchisse toute honte, et que je l'emploie à te dire un dernier Adieu : pardonne aux liens qui m'étreignent, si je ne te fais pas une chaîne de mes bras, et puisque le consentement de nos volontés a fait un mariage de nos âmes, permets, si je meurs, que ce soit avec cette consolation, que jamais tu ne souffriras qu'une autre triomphe d'un corps qui devait être à moi. (Acte 5, scène 3, C?LINDE)
Cher Lucidor, le plus fidèle de tous les hommes, aime le souvenir de Célinde, et sois assuré, que s'il reste parmi les morts quelque mémoire du passé, je n'aurai dans l'esprit autre entretien que celui de l'amour que tu m'as témoignée. (Acte 5, scène 3, C?LINDE)
Madame, j'espère de la justice d'Alcandre, que je vous préviendrai en ce funeste passage, ou si ce bonheur m'est interdit, je suis assuré que pour peu que vous m'attendiez, nous passerons dans une même barque le fleuve d'Achéron ; la même fatalité qui nous unit durant la vie, nous assemblera après le trépas, et notre mort sera pareille, bien qu'elle nous attaque sous un visage différent. (Acte 5, scène 3, LUCIDOR)
Cependant, Madame, ne doutez plus que les Mânes de Floridan et de Parthénice ne soient désormais apaisées, puisqu'il n'est point de crime si grand qui ne fut effacé par une seule de vos larmes. (Acte 5, scène 3, LUCIDOR)
Oui je suis content, et si quelqu'un doit être puni pour avoir attenté sur ma vie, j'amène les coupables, car voici les yeux de Parthénice qui me font mourir d'amour. (Acte 5, scène 3, FLORIDAN)
Eux seuls se peuvent vanter d'avoir fait en moi des blessures incurables, et j'ai déjà oublié les coups de Célinde, puisqu'à peine une journée m'en peut retarder la guérison. (Acte 5, scène 3, FLORIDAN)
Grand Alcandre, je vous demande un moment d'audience, dans lesquels je promets d'éclaircir toutes vos doutes. (Acte 5, scène 3, DORICE)
Le sujet le mérite, parlez. (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Sachez qu'au même temps que Célinde a eu blessé Floridan, je l'ai cru mort, et ait fait un voeu solennel de ne laisser pas cette trahison impunie ; depuis ayant su par son chirurgien que voici présent, que sa blessure était légère, et que sa pâmoison n'était provenue que de la perte du sang qu'il avait versé, j'ai fait dessein de ne rendre la peine de Célinde, que conforme à mon mal, et de ne la punir que par l'appréhension. (Acte 5, scène 3, DORICE)
Pour cela j'ai fait publier partout que Floridan n'était plus au monde, et Parthénice même entre les bras de qui, suivant mon conseil, il a feint de rendre le dernier soupir, a bien eu de la peine à se guérir de cette tromperie. (Acte 5, scène 3, DORICE)
Enfin ayant été informée de ma résolution, elle a reçue deux grands contentements ensemble, celui de le retrouver en vie, et de savoir que je ne voulais plus apporter d'obstacle au dessein qu'il avait déjà eu de l'épouser. (Acte 5, scène 3, DORICE)
Ainsi ne me restant plus rien à désirer qu'une véritable condamnation, qui portant Célinde sur le point de sa perte, assouvit ma vengeance dissimulée, j'ai eu recours à votre justice, qui a trouvé mes désirs légitimes, et m'a accordé ce que je demandais. (Acte 5, scène 3, DORICE)
Maintenant que ma feinte est allée jusqu'où je la voulais porter pour mon contentement, je me jette à vos pieds, grand Alcandre, pour obtenir un pardon de quoi j'ai abusé de votre charge, et manqué en quelque sorte au respect que je dois à votre qualité : la crainte d'être parjure m'a donné la hardiesse de l'entreprendre, outre que j'ai cru que le plaisir dont cet accident devait être suivi contribuerait à me faire avoir la grâce que je vous demande. (Acte 5, scène 3, DORICE)
Je reçois vos excuses, et suis bien aise de quoi cette invention s'est opposée à l'exécution d'un Arrêt que je n'eusse prononcé qu'avec un déplaisir extrême : le seul scrupule qui me reste, c'est que je doute comme il est possible que la blessure de Floridan ait été si petite, et qu'elle ait produit un effet si grand. (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Ce rapport me contente, qu'on leur ôte leurs fers. (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Mais dites-moi, Dorice, Amintor sait-il la tromperie que vous avez faite à Célinde ? (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Non, car je l'ai conduite si secrètement, que nul autre ne l'a su que Parthénice, ce Chirurgien, Floridan et moi. (Acte 5, scène 3, DORICE)
Ce n'est pas sans cause que l'esprit d'une femme est à craindre, puisqu'il n'épargne rien pour venir à bout de ses intentions. (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
J'ai cru qu'il était raisonnable que Célinde eût sa part de la peur qu'elle m'avait causée ; ma plus grande offense est celle qui vous regarde, et que votre bonté vous doit faire oublier, puisqu'étant ici-bas l'image de la Divinité, mon intention ne vous peut être inconnue. (Acte 5, scène 3, DORICE)
Vos raisons ont déjà gagné sur moi : mais je pense qu'Amintor ne mettra pas longtemps à venir, faites cacher ces quatre Amants jusqu'à ce que je leur ordonne de paraître. (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Ah le voici qui ne s'attend à rien moins qu'au contentement, que le Ciel lui prépare. (Acte 5, scène 3, ALCANDRE)
Père inhumain et barbare, sur qui les Dieux rejettent toute l'offense de Célinde, depuis quand forçant les inclinations de ta fille, as-tu résolu de faire revenir le siècle des Tyrans ? (Acte 5, scène 4, ALCANDRE)
La passion qu'elle avait pour Lucidor t'a semblé illégitime ; et quelque supplication qu'elle t'ait faite pour l'obtenir, jamais elle n'y a su faire consentir ton humeur ambitieuse. (Acte 5, scène 4, ALCANDRE)
Or tu vois à quelle extrémité ta violence l'a réduite, puisque destinée à mourir pour l'expiation de son crime rien au monde n'est désormais capable de la sauver, et pour ce que ton forfait est comme la cause du sien, j'ordonne que tu assisteras à son supplice, afin que par l'étroite liaison qui unit un père à ses enfants tu participes à la peine qu'elle a méritée. (Acte 5, scène 4, ALCANDRE)
Je n'ai garde de murmurer contre cette ordonnance puisque n'ayant plus de passion que pour mourir, je reçois comme un grand bien, toutes les occasions qui peuvent avancer la fin de ma vie. (Acte 5, scène 4, AMINTOR)
Mais pour ne laisser après moi aucune tache qui puisse noircir ma renommée j'atteste les Dieux que ce que vous nommez une tyrannie, n'a été qu'un désir violent de procurer à Célinde un avantage qu'elle ne méritait pas. (Acte 5, scène 4, AMINTOR)
Et quant à ce qui regarde l'intérêt de Lucidor, je veux être tenu pour le plus méchant de tous les hommes, si j'en ai jamais rien su qu'après que le mal a été hors de toute espérance de remède. (Acte 5, scène 4, AMINTOR)
Et si leur intelligence vous eût été connue, eussiez-vous consenti qu'un mariage les eût assemblés. (Acte 5, scène 4, ALCANDRE)
Laissons ce discours, et puisqu'en ce temps-là vous eussiez approuvé l'alliance de Lucidor et de Célinde, agréez?la maintenant que je vous en prie, et que Floridan promis en mariage à Parthénice, vous dispense de la parole que vous lui aviez donnée. (Acte 5, scène 4, ALCANDRE)
Nullement, Parthénice et Floridan vivent encore, et si vous ne voulez être la cause de ma mort, je conjure votre piété de recevoir la prière qu'Alcandre vous a faite en ma faveur, et de croire, généreux Amintor, que je n'aspire à la gloire d'être votre gendre, que pour avoir plus d'occasions de vous servir. (Acte 5, scène 4, LUCIDOR)
Son mérite vous y oblige, et mes désirs vous en sollicitent. (Acte 5, scène 4, FLORIDAN)
J'accepte votre alliance et la veux chérir comme la plus grande grâce que je pouvais recevoir du Ciel. (Acte 5, scène 4, AMINTOR)
Mais ne saurai-je point le dénouement de toute cette affaire ? (Acte 5, scène 4, AMINTOR)
Tantôt on vous entretiendra de tout ce que Dorice a fait pour cette heure donnez quelque trêve à ces caresses, et puisque les Dieux par une voie si peu commune vous ont conduits au souverain degré de vos contentements, allons faire fumer leurs Autels d'un nombre infini de Victimes. (Acte 5, scène 4, ALCANDRE)
Allons en faveur de ces deux Mariages, opposer aux feux de la nuit ceux de votre amour et de votre joie, et faire graver sur l'Airain les merveilles de cette Histoire, afin qu'elle étonne également, et qu'elle ravisse les yeux et les oreilles de la Postérité. (Acte 5, scène 4, ALCANDRE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 6 textes (soit une présence dans 0,32 % des textes) dans lesquels il y a 3213 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 535,50 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Acte V1	Acte V2	Acte V3	Total
1	LA PARTHÉNIE	118	97	113	105	114	0	0	0	0	547
2	SAINT EUSTACHE MARTYR	107	101	79	98	114	0	0	0	0	499
3	CLARIMONDE	102	114	101	126	113	0	0	0	0	556
4	LE PRINCE FUGITIF	97	94	100	108	0	97	0	0	0	496
5	LA CLORISE	117	115	120	142	120	0	0	0	0	614
6	C?LINDE	89	113	3	94	83	0	1	2	8	393
7	CÉLINDE	3	3	0	0	0	0	28	32	42	108
	Total	633	637	516	673	544	97	29	34	50	3213